dimanche 31 décembre 2017

Le tout ou rien

  • tout ou rien : la démesure.



Je suis sois gentil, soit méchant...C'est l'histoire de ma louloute qui oublie une retenue sur sa soustraction est qui du coup n'a pas le bon résultat. Elle se dit alors qu'elle est nulle en math alors que tout son raisonnement est bon.




 C'est cette fameuse manie qui considère que c'est soit tout l'un soit tout l'autre. Soit c'est toujours de la faute des autres, soit je me sens responsable à 100%. Prenons l'exemple d'une séparation de couple que vous avez subi. Nous dirons que c'est lui qui a pris la décision de partir. Il a donc 100% de la responsabilité concernant cette rupture. En réalité, est ce si simple que cela. Ne l'avez vous pas encouragé d'une manière ou d'une autre ? Avez vous écouter ses demandes et ses plaintes depuis 3 mois. Avez vous réagi quand il vous disait que Thomas, votre collègue, envoyait trop de message, le samedi soir au restaurant, alors que c'était le 14 février ? Vous êtes vous réellement investie dans ce couple ? Il faut toujours moduler les choses, les tourner et émettre des hypothèses contradictoires





. Dans la nature les choses ne sont pas binaires, il existe de multiples nuances. Rappeler vous votre professeur de maths qui vous rendez votre copie 8/20 en vous rabâchant que c'est nul ! Archi nul ! et que vous ne ferait rien de votre vie ! Il y a 40% de choses positives dans ce devoir. Est réellement nul ? Il y a une marge de progression de 60% c'est chouette non ? Si vous êtes à la fac et que vous passez en seconde année avec un module à rattraper est ce pour autant que vous avez raté votre années ? Non ! Alors cessons de penser que tout nos effort non servi à rien.




Soyons réaliste, un écart de conduite un « échec » ne réduit pas en vain tout nos efforts. En cette nouvelle année si vous avez décidé de vous lancer dans un régime, un repas raclette vin blanc le 6 janvier un peu copieux n'ira pas à l'encontre de l’objectif fixé sur les 364 autres jours de l'année. Continuez les effort sur les jours suivants. Relativisons cela n'écroulera pas la perte de poids qui s’enclenchait et au delà le changement que vous vouliez opérer. Le risque serait de se dire qu'en un soir vous avez ruiné tous vos efforts et que ça ne vaut pas le cout de continuer.
Nous sommes dans une société où nous cherchons toujours un responsable souvent unique à un événement. Cependant, si on prend un peu de recul et que l'on nuance les faits, on se rend compte qu'un drame n'est jamais le fait d'un seul acte, d'une seule malveillance ou d'un seul oubli. Il est multifactoriel.
Développons un raisonnement nuancé. Faisons cohabiter des éléments qui semblent à priori opposés : même les sportifs de haut niveau ne sont pas toujours à 100% de leurs formes alors pourquoi n'aurais je pas le droit de ne pas être à 100% dans cette compétition ? Dois je arrêter ce sport ? Bien sur que non.
vous pouvez atteindre vos objectifs généraux : passez en 2eme année, en échouant à une épreuve. Ce n'est pas pour autant que vous avez loupé votre année. Le fait de nuancer permet d’être moins intransigeant avec soit même. Cela évite de baisser les bras trop vite à la première difficulté qui serait jugée comme insurmontable. Cela permet d'augmenter la marge d erreur tout en menant à bien un projet. Prenons nos responsabilités avec justesse de ce qui nous appartient en restante dans la mesure.


jeudi 21 décembre 2017

J- 3 La persévérance

En hommage, à Lyroi et à sa maman qui se seront battus ses 11 années de vie. Repose en paix petit Bonhomme par la taille mais grand Homme par le coeur... Que la chaleur des foyers réchauffent le coeur de ce qui sont endeuillés à l'approche des fêtes de fins d'années.


La persévérance ça a du bon... les projets n’arrivent pas toujours comme on le souhaiterait. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne seraient pas pour nous. Il faut parfois plusieurs essais pour réussir à marquer. Si j'abandonne à la première embuche, en me disant que je suis nul je n'arriverai en effet jamais à rien. N'importe quel sportif de haut niveau a un moment craqué en ce disant que c'était trop difficile et insurmontable de franchir telle ou telle étape. Il faut souvent se forcer à sortir de sa zone de confort et oser dépasser les obstacles que la vie nous propose. D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué ce sont toujours les mêmes.



 La persévérance est nécessaire mais pas n'importe comment. J'aime particulièrement l'adage qui dit que si je sème ce que j'ai toujours semé je récolterai ce que j'ai toujours récolté... cela s’apparente donc à de l'obstination qui serait alors contre productif. Si je veux aller dans une direction mais que le moyen de locomotion que j'utilise n'est pas optimal, je n'avancerai pas comme je le souhaite. J'aurai beau m'obstiner, je me fatiguerai. 






Nous avons donc tous intérêt à être flexible, et moduler nos réponses en permanence.




Il ne sert à rien d'être borner dans les moyens utilisés. L'objectif est probablement atteignable mais la trajectoire et les outils mis en place sont peut être à améliorer. La théorie du roseau nous montre que le plus dur cassera toujours en premier. 


 Essayons autre chose si cela n'a pas marché, tentez faites des expérimentations. Soyez des scientifiques et des chercheurs de vos outils.




 Gardez vos caps car ce sont surement les meilleurs pour vous. Ce qui a fonctionné hier ne fonctionnera peut être pas demain et inversement. Prenez le partie inverse, le contre pied même si cela peut vous sembler improbable.

jeudi 14 décembre 2017

J- 11 accepter les compliments.


  • Etre faussement modeste refuser le positif.
Il s'agit du traitement subjectif des informations positives comme les compliments. Ils ne seront pas entendus alors que nous retiendrons que les éléments négatifs. Le compliment est souvent jugé alors par ces personnes comme un cadeau empoisonné. Elle peut s'en sentir redevable. Elle peut penser qu'on la personne le verbalise par pitié, voire par moquerie. Imaginez, vous avez une quinzaine d'année vous vous lancez dans la peinture. Lors d'une modeste exposition de quartier les spectateurs viennent vous féliciter. Vous sentant bon à rien, vous déplacez le compliment cherchant de fausses excuses : « c'est pour m'encourager ». « C'est par ce que je suis jeune que les gens me disent que mes toiles sont belles. » « cela ne compte pas » Accepter que les personnes autour de vous n'ont pas le même avis sur la question. Et qu'importe ! Nous n'avons pas tous les mêmes exigences sur un sujet donner. Vos amis ne sont pas tous critiques d'art ou artiste peintre coté. Ils n'ont pas les même valeurs ou les même croyances pour pouvoir juger votre travail de façon hyperpointue. Très souvent si vous réagissez ainsi c'est que vous vous sentez probablement grandement dévalorisé et vous pouvez presque peur de réussir. Parfois même cela pourrait cacher une culpabilité d'avoir une place, d''être reconnu. Vous allez alors rechercher une reconnaissance mais par peur qu'on vous la retire vous allez mettre à distance cette complimentation. Voulant toujours être le meilleur, et ne pas reposer sur vos lauriés, il faudra aller chercher le négatif pour se dépasser.
Acceptez que votre conjoint peut vous trouve jolie, intelligente, drôle alors que vous ne le pensez pas. Ce n'est pas forcément parce qu'il a une faveur à vous demander. Il le pense sincèrement. Reconnaissez les efforts que vous avez faits pour arriver à vos objectifs et vos réussites. Ce n'est pas le fruit du hasard.
Rejeter un compliment est comme repousser un cadeau. Vous n'en serez pas redevable. Même si cela peut vous paraître embarrassant voire déplacer, ne les fuyez pas. Un simple merci suffira. (même si
ça vient de votre beau père qui semble vous rabaissez en permanence.)



mardi 12 décembre 2017

J-13 : tout ne tourne pas autour de mon nombril

  • personnification :
    tout ne tourne pas autour de mon nombril.
C'est un point plusieurs fois évoqué, et au combien important. Les autres ne pensent pas qu'à moi et tout ne tourne pas autour de moi. La personnification consiste à interpréter tous événements, bons comme mauvais, en les liant intiment sa personne. Pour ce faire il faut occulter les autres facteurs qui ne dépendent pas de soit. Ces personnes majorent aussi les conséquences de leurs actes. On retrouve ici les champions de la culpabilité : « à cause de moi l'univers tourne mal », Ainsi que les lauréats de la mégalo : « grâce à mes 2 euros ce SDF va avoir une nouvelle vie ».
Hors des caricatures, cette pensée consisterait à prendre pour vous les choix des autres. En cela, le fait que votre meilleur ami est dû annuler ce repas tant espéré du vendredi soir, sera vécu comme un rejet. Vous penserez qu'il ne veut pas vous voir. En réalité, sa maman est gravement malade est il doit aller à son chevet. Ne pensez pas que tout est de votre faute. La caricature serait de se rendre responsable de la guerre en moyen orient et de la famine en Afrique. En effet le battement d'un papillon produit un cyclone de l'autre coté du globe. Relativisons un peu, je ne choisis pas la géopolitique de ces régions.
Il est donc important d'envisager plusieurs éventualités pour expliquer le comportement des uns et des autres. Très souvent, on en déduit que ce soit envers moi ou un autre, la personne aurait réagi de la même manière. Nous ne contrôlons pas les facteurs qui animent les motivations et peurs de nos proches. Ne concluons alors pas trop vite de que nous êtes à l'origine de leurs réactions. Vous n’êtes pas au centre de l'univers. Il est recommandé de chercher des explications qui ne vous impliquent pas ou peu. Il est important d'écouter votre premier ressenti et ensuite d’émettre 2 hypothèses. La première serait le ressenti du second acteur et la deuxième l'avis d'une troisième personne.
Le premier risque de la personnification est donc de tout rattacher à soit de manière disproportionnée et compulsive. Le second risque serait d'imaginer que tout le monde pense comme vous
Vos proches ne lisent pas non plus dans vos pensées, et surtout agissent pour eux même en priorité. Il est important de pouvoir se positionner et de verbaliser ce que vous souhaitez. Il y a fort à parier que quand votre chéri va au foot avec les copains, le jour de l'anniversaire de votre mère, il n'ait pas pensé de la gravité de cette bévue. C'est d’ailleurs pas non plus pour vous embêter. Il a juste oublié. Ne rattachons donc pas tout à nous.
Les talents de télépathie sont assez restreints dans notre société. Les silences et non dits seront toujours interprétés par les peurs de chacun.

Prenons du recul et examinons les preuves. N'hésitons pas à demander les raisons qui motivent les actes des uns et des autres pour prendre de la distance. Vérifions nos secondes hypothèses.



Et surtout cessez de penser que quand votre belle mère vous offre un pull rayé vert et gris avec un élan dessus, elle le fait pour vous embêter. Ne dit on pas que les gouts et les couleurs ne se discutent pas ? Alors accepter le avec le sourire :)

dimanche 10 décembre 2017

J-15 le Tout tout de suite

  • faible tolérance à la frustration : vouloir tout tout de suite.



"Dis pourquoi je peux pas ouvrir mes cadeaux tout de suite."


Dans notre société, on nous berce d'illusions de pouvoir avoir tout ce que nous on désirons le plus rapidement possible. Nous sommes à l'heure du numérique de l'instantané. L'aire où les choses nous dépassent. Votre téléphone est devenu obsolète avant même sa date de sortie. Votre voiture perd 25% de sa valeur à partir du moment où vous mettez les clefs dedans. Cette aire de consommation nous pousse à vouloir toujours plus en ne supportant pas la frustration. Nous sommes matraqués d'annonces publicitaires qui nous incitent à la convoitise, voire la jalousie. Nous avons l'impression d'exister par ce que nous détenons alors qu'en réalité nous sommes détenus par les objets qui nous possèdent. Nous nous comportons parfois comme des enfants de 7 ans qui ne supportent pas la frustration. Nous voudrions avoir dans l'immédiat, en oubliant que le désire peut avoir du bon. Une de mes patientes âgées m'interpella en me demandant pourquoi nous les jeunes nous nous comportions dans nos couple. Un de ses petits enfants se séparait. Elle se sentait attristée pour son arrière petit fils de 2 ans. Après un silence, elle a eu cette réflexion pertinente :
"De mon temps, on réparait les choses. Avec mon mari ça n'a pas toujours était rose mais je l'ai toujours gardé. Vous, vous consommez les couples comme vous consommez des produits quotidiens. Dès que c'est défectueux, vous jetez, vous ne réparez rien... Moi, mon transistor, je l'ai réparé 15, 20, 50 fois avant que je le remplace car il était mort, comme avec mon mari... En même temps, vous si votre télé a un problème, on ne vous la répare plus... on la jette... comme dans vos couples."

Très souvent, nous oublions que le temps peut jouer en notre faveur et qu'il n'y a que peu d'URGENCE ABSOLUE.
Le fait de tout vouloir tout de suite nous amène souvent la vision erronée de ne pas réussir, de toujours galérer. Parfois nous pouvons idéaliser notre voisin qui semble avancer à grand pas tout le temps et sans effort. Pensez vous qu'Usain Bolt s'est mis à courir le 100 m en 9s 58 en claquant des doigts ? Picasso s'est il découvert un don du jour au lendemain ?
Il n'y a pas de recette miracle à la réussite. Cependant, les efforts finissent toujours par payer.
Alors imposez vous des choses désagréables. repoussez le seuil de la douleur. Résistez et avancez à votre rythme.

Relativiser le temps, évite d’être dans une frénésie de précipitations qui entraine en cascade une course sans fin, tel un hamster dans sa roue. Ne pas gérer une situation dans l'immédiat permet de prendre du recul et d'appréhender chaque événement de manière distanciée. Il nous est donc important de prioriser les projets dans le temps. Rome ne s'est pas construite en un jour. Décomposons par étapes les projets que nous voudrions immédiatement afin de diminuer le découragement et mesurer les avancées.

vendredi 8 décembre 2017

J - 17 les fausses obligations

se sentir obliger : les fausses obligations



Nous avons déjà abordé les petits mots comme nécessaire « être  obligé », « je devrais », « il va falloir », lorsque nous avions aborder les croyances limitantes. Ces groupes de mots sont aussi révélateurs d'une faible flexibilité et entrainent des comportement quelques peu rigides. Ces fausses obligations que nous nous imposons révèlent souvent une faible capacité à s'adapter. Il manifeste souvent une grande fragilité sur les jugements et la peur de décevoir. Bien souvent, les personnes sont dans des difficultés de place à ne pas pouvoir dire non.
Cela peut être une dans des impuissance à avoir peur de l'échec, à se mettre en danger. Prenons l'exemple où vous arrivez dans un groupe que vous ne connaissez pas. Vous pensez qu'il est nécessaire d'avoir un langage adapté par ce que vous devez absolument renvoyer une bonne image de vous et qu'il va falloir faire attention à ne pas passer pour un guguste. Nous sommes sur tout un tas de supposés extrêmement anxiogènes qui vous empêchent d'être vous même. Vu tout les efforts que vous faites pour ne pas décevoir, vous ressentirez souvent de la colère ou de la frustration lorsque les autres ne penseront pas comme vous. Cela peut vous mettre vite dans l’embarras à accepter des situations. Antagonistes. Si je dois absolument aller voir ma meilleur amie qui n'est pas au mieux, que j'ai déjà le foot du petit à qui j'ai promis d'aller voir le math et mon père qui est à l’hôpital, je risque de me perdre, de manquer de temps et de tout faire à moitié.
Faire preuve de flexibilité pour vous vous même permet aussi d'être plus flexible envers les autres. Vous seriez moins exigent et probablement plus tolérant. Prêtez attention à votre langage, apprenez à dire non, n'essayez pas de plaire à tout le monde. Sortir des normes fixées ne fera pas de vous une mauvaise personne. Vous garderez toujours en mémoire vos principes moraux et vos idéaux.


mardi 5 décembre 2017

J- 20 les prédictions

Prédiction :

J-20 avant Noël : je vois dans ma boule de cristal que : « je suis sûr que le pull que j'ai acheté à ma petite nièce, rose, rouge et avec un zèbre dessus ,ne lui plaira pas. J'espère que Tonton Denis ne sera pas encore saoul comme l'année dernière. Ho mon Dieu, courons faire un stock de beurre pour la bûche » … Ceux sont d'autant de prédictions qui nous mettent en tension pour des problématiques qui n'existent pas. Alors attendons de voir la réaction de la petite nièce. Ne sortons pas toutes les bouteilles d'un coup. Relativisons la pénurie de beurre, pour le moment, carrefour en vend encore.





L'erreur, que nous faisons tous, est de bien trop souvent imaginer ce qui va nous tomber dessus. On m'a souvent dit : « imagine le pire, comme ça tu seras près à tout ». Génial, parfois, je me suis tellement préparé au pire que je n'ai pas toujours pu agir ou que j'ai fui à la première occasion... Très souvent, nous allons projeter que l'examen que nous préparons, sera insurmontable, que nous allons avoir des difficultés à payer les études du petit dernier, que la vente de la maison ne sera pas avant 6 mois... et très souvent, il n'en est rien. Il s’avère que nos difficultés étaient bien moins dure une fois dépassées. A part de rares personnes, nous ne sommes pas médiums. Même si vous possédez surement de réelles intuitions, il faudra les différencier de vos peurs.
Prenons l'exemple de prédictions négatives pour la construction de votre maison. Imaginez que la banque vous accorde le maximale. Après avoir signer les plans et manger toutes vos économies ; vous vous rendez compte que vous n'avez pas budgété la cuisine et le portail. Aie.... vous vous dites alors qu'il sera insurmontable de ne pas avoir cela dans 18 mois.... Dans 18 mois, savez vous comment aura évolué votre compte en banque ?
Prendre du recul revient à :
  • se méfiez des expériences des autres, il vous manque toujours des informations. vous connaissez sans doute les an
    ectodes du genre  : "Vous vous souvenez surement de Mr Martin qui a vécu à peu près la même chose que vous, dans le pays voisin, il y a quelques décennies. Enfin je crois que c'était monsieur Martin ... "comme pour internet ce sont toujours les histoires sensationnelles qui marque les esprits.
  • Accepter que vos expériences du passé ne conditionnent pas votre présent. Entre temps, vous avez appris et très souvent depuis lors, vous n’êtes plus passif (enfant) mais acteur de vos choix. Vous avez évolué et appris de vos obstacles. Pour l'exemple de la maison, peut être pourrons nous faire un rabais sur le carrelage, ou peut être que j'aurais une augmentation ?
  • Soyez près à prendre des risques mesurés.
  • Tester vos prédictions. Nous ne pouvons jamais savoir à l'avance la réaction d'un autre, ou la réalisation d'un projet. Il n’empêche qu'il faut être vigilent à l'effet Pygmalion. Si je ne vais pas vers tel groupe de personne car j'ai peur d'être rejeté, effectivement, il y a fort à parier que ma prédiction se réalise. Mon cerveau est feignant, il va allait dans le sens de valider l'équation. Au premier marqueur de rejet, je vais me renfermer ou me saborder...
essayer, sans préjuger, sans jugement et avec un minimum de croyance...
Il faut limiter les « au cas ou » « imagine dans 5 ans » etc.

quoi qu'il en soit, il est vital de gérer les problématiques réelles, qui nous appartiennent dans le présent.


dimanche 3 décembre 2017

J-22

en cette période de l'avent, je vous propose d'ouvrir 2 fois par semaine, une case pour réussir au mieux vos fêtes de fin d'année.
nous allons aborder ici les 10 erreurs de pensées que nous commettons tous et qui nous pourrissent la vie :

la première est :

  • le catastrophisme : c'est trop grave, insurmontable
le catastrophisme consiste à surestimer l'impacte d'une situation en projetant une fin tragique à la Shakespeare.... tout le monde meurt. Notre cerveau va aller créer des images dramatiques à partir d'une situation anxiogène. Nous allons avoir une faible tolérance au changement de projet, à l'imprévu. Nous allons déformer la réalité des faits qui vont prendre une proportion ingérable. 
C'est l'histoire d'une maman qui a demandé à son fils de 16 ans de rentrer à minuit pile. Bien entendu à partir de 23h30, cette maman égraine les minutes, à l'affut de cette heure fatidique. Elle est déjà dans une peur anticipation. A minuit pile, elle n'entend toujours pas le bruit du scooter et le murmure des clefs dans le barillet. A minuit et 2 minutes, elle commence a imaginer que son fils aurait du changé ses pneus un peu fatigué. Il a perdu le contrôle de son 2 roues. A0h10, elle en est sûr, il git sur l'asphalte, fauché par un chauffard qui a trop bu. A 0h15, elle commence à pleurer, ne sachant pas comment annoncer sa mort à la petite sœur. Et à 0h17, de retour réellement à la maison, le fils se fait engueuler car maman s'est inquiétée à cause de lui.
Adepte du catastrophisme, Rob Wilson vous conseille :
  • d'envisager d'autres scénarios : il y a fort à parier que votre fils n'a pas vu l'heure, Que son scooter que vous saviez déjà capricieux n'a pas démarré toute de suite, Que si il ne vous a prévenu c'est que d'habitude un peu de retard n’affole pas la famille en journée.
  • d'examiner les preuves : que ce passerait il dans le cas où votre enfant aurait un accident de la route ? S'il est avec des copains, il y aura forcément un coup de téléphone pour avertir. Si c'est réellement grave, il y aura un appel de la gendarmerie ou de l’hôpital. Vous connaissez la route qui ne comporte que peu de risque et vous savez qu'il est, de toute façon, prudent. Etc. reporter les preuves à votre scénario et, tel un bon détective, mesuré les indices qui pourraient amener ver telle ou telle pistes.
  • De garder le sens des proportions : même si votre fils à un accident de scooter, il y a fort à parier qu'il ne perde pas la vie. Même si les morts en 2 roues sont indéniables , il y a plus d'utilisateurs vivants que de personnes tuées sur nos routes.
  • D'identifier l'origine de la peur : On a peur que de ce qu'on a connu ! Pour cette maman, il faut savoir que la mort est arrivée de façon sournoise une nuit, sans crier garde et lui a volé
    son premier bébé 21 ans en arrière à 6 mois de grossesse.
N.B. : N'oubliez pas les dangers d'internet : il n'y a que les personnes n'ayant pas pu dépasser une situation dramatique qui irons passer du temps à en parler pour en chercher du réconfort. C'est souvent des scénarios extrêmement plus compliqués que ce qu'ils peuvent bien en dire.
Quoi qu'il en soit qu'importe événement, dites-vous que le monde ne s'écroulera pas pour autant et ce n'est surement pas aussi grave ou important que l'impression première qui vous ressentez.


l'enjeu du concours de la meilleure bûche ou de ne pas trouver le bon cadeau ou ne pas avoir le beau frère à Noel devraient du coup être plus facile à gérer. 
tant pis si ce n'est pas la bonne taille de crevette, le principal n'est il pas de passer du bon temps ensemble? 




mercredi 22 novembre 2017

l'incroyable pouvoir des croyances : Je ne vois que ceux que je crois

  1. Le pouvoir de nos valeurs et de nos croyances.
« Je ne crois que ce que je vois »
Saint Thomas

« Je ne vois que ce je crois »


«  l'essentiel est invisible au yeux »
Saint Exupéry



Les croyances sont des filtres pour sélectionner les quelles, des 2 milliards d'informations qui bombardent nos sens à chaque instant, notre cerveau retiendra pour percevoir le monde. elles nous aident à prendre des directions et valider les choix que nous avons réaliser. Nos croyances sont inconscientes et se mettent en place hors champs de la conscience. Les systèmes de croyances  orientent votre comportement pour atteindre certaines valeurs.




Il est important de rappeler que les croyances dont nous parlons sont différentes des croyances religieuses. Les croyances sont des programmes que nous mettons en permanence en place pour appréhender l'environnement qui nous entoure. Elles peuvent s'apparenter à une sorte de filtre photographique pour faciliter l'analyse que fait le cerveau en permanence. Les croyances vont permettre au cerveau de sélectionner les informations dont il a besoins pour atteindre les valeurs que vous vous fixer. Elles vont donc laisser passer ceux que nos cinq sens perçoivent mais de manière déjà prédéfinie. Si je vois du brouillard, je vais penser qu'il fait froid. Si je ne supporte pas le froid je vais commencer à grelotter. Une croyance peut en impliquer une cascade d'autres. Si je pense que je suis bon en orthographe, je vais peut être me dire que je suis bon à écrire des histories. Je vais m'orienter vers des études littéraires pour devenir écrivain de fiction ou avocat.
nous allons distinguer deux sortes de croyances : les croyances aidantes : je suis un bon conducteur. elles vont m'aider et me pousser à atteindre ce que je veux.  et les croyances limitantes : on m'a toujours dis que j'étais un mauvais élève, qui vont me ralentir voir m'empêcher d'avancer. 
« Plusieurs études scientifiques le montrent que notre perception du monde est influencée directement par nos croyance. Par exemple, une étude menée au Brigham and Women’s Hospital, à Boston, a montré qu’on ne voit que ce que notre cerveau est conditionné à chercher. L’expérience a consisté à demander à 24 radiologistes de détecter une dizaine de tumeurs cancéreuses sur 5 clichés différents dont le dernier, truqué, comportait l’image d’un gorille d’une taille 48 fois supérieure à celle d’une tumeur. Dans 85 % des cas, les radiologistes n’ont pas remarqué la présence du gorille sur les clichés, alors que d’après l’analyse de leurs mouvements oculaires, ils l’ont bien vu.  Ainsi, nos croyances peuvent affecter nos sens. »

Yannick Tschanz

Dans notre vie quotidienne, nos croyances peuvent influencer fortement notre manière de voir le monde et le rapport que l’on a avec lui. Nos croyances sont partout où nous posons le regard. Si nos expériences sont conditionnées par nos croyances, alors il devient difficile de voir objectivement ce qui nous entoure. Nous créons notre propre réalité et nous cherchons inconsciemment à valider nos croyances.

Plusieurs études en physique quantique montrent que l'observateur crée les résultats de l'expérience. La découverte de la physique quantique en ait d'ailleurs le fruit. Les chercheurs ont voulu démontrer que la plus petite particule se comporterait comme de la matière or les résultats ont montré qu'elle se comportait comme une onde. Lorsqu'ils ont voulu approfondir ne comprenant pas ce qu'il se passait, cette particule a modifié la réponse pour se comportait comme une particule de matière.

Si vous vous dites que cette vie est difficile, alors vous allez progressivement rencontrer dans votre vie des événements, des personnes, qui vont vous rendre la vie vraiment difficile ; et vous allez penser que vous aviez raison. Ainsi, votre point de vue a attiré la preuve de votre point de vue.



Les premières croyances sont souvent des idées préconçues d'autres personnes. Elle représente une réserve erronée d'idées sur nous même. Ces croyances auront un impact d'autant plus fort si elle émanent d'un professeur, d'un parent, d'un entraineur.
Une croyance du genre : « je suis bête », peut provenir des copains d'enfance qui vous rabaissaient sans cesse, d'un papa qui ne supportait pas de ne pas avoir raison. Ces réflexions vont avoir l’effet de sans cesse vous sentir inférieur. Parfois même, vous risqueriez de finir par mettre les personnes que vous pensez plus érudites sur un piédestal. Poussées à l'extreme, les croyances peuvent avoir un pouvoir de vie ou de mort. Elle peuvent nous aider à être un être humain épanoui, en bonne santé, ou tout l'inverse. Si j'ai la croyance, que tous mes voisins sont gentils, je ne vais pas avoir le même regards sur mon entourage, que si je pars du principe que tous les voisins m'en veulent.

Galilée et les croyances.
Galilée représente, pour moi, le mieux le conflit de Croyance entre ceux qui devaient absolument croire que la Terre était plate, les spirituels, et les scientifiques qui devaient valider la sphéricité de la planète.
Pendant des millénaires, l'Homme se pensait au centre du monde. La croyance populaire et dogmatique disait que la terre était plate et que le soleil tournait autour de la Créature de Dieu. Bien que déjà démontrée dans l'Antiquité, la croyance d'une Terre ronde ne pouvait aller dans le sens d'une « valeur de but » : l'homme est au centre de l'Univers. Il aura fallu que Galilée monte au créneau et n'en démorde pas pour que la croyance ancestrale s’écroule. Cependant il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Si l'Homme n'était pas au centre de l'Univers cela remettait en cause les croyances et dogmes religieux. Bref, l'ensemble des valeurs et croyances de l'Eglise. Nous n’avons que peut changer depuis 1642, où certaines croyances ont du mal à évoluer.

Si nos croyances sont à la bases protectrices : « ne t’approche pas du barbecue sinon tu vas te bruler. » Elle peuvent aussi être un frein dans ma vie : chaque changement est insurmontable. Ce sont nos croyances limitantes que nous devons changer. Une croyance limitante se cache toujours si vous utilisez les expressions comme impossible devrais ne pourrais pas il faudrait...
Dans mes croyances limitantes qui m’empêchent d'avancer comme je le veux notamment dans l’élaboration de mon blog, l'une est plus invalidantes que d'autre. Elle se verbaliserai comme cela : «  j'ai une écriture de cochon bourrée, de faute d'orthographe ». ce sont des mots que j'ai longtemps entendu par mes professeurs, mon entourage et mes amis. Comme mon écriture n'est pas optimale, je fais amalgame suivant. Le contenant n'a pas une bonne apparence donc le contenu n'en vaut pas plus d'importance. Autant dire que j'ai tendance à me décourager très vite quand à écrire un article. Et comme le fond me fait défaut, je projette que vous lecteur ne portez que peut d'intérêt à ce que je puisse écrire. Ma croyance peut donc m’empêcher d'écrire. Or à l'heure de l’informatique mon écriture de cochon n'a pu lieu d’être. Et mes peurs de jugement sur les fautes d'orthographes devraient prendre moins d'importance car le fond pour moi est devenu plus important que la forme.Cela dit dès que je vais proposer un écrit je vais surtout entendre les critiques négatives.

Si nos croyances ont un aspect sécuritaire, un garde fou, nous avons donc intérêt à travailler sur elles quand elles entravent nos projet. En microkiné nous allons chercher le fondement d'une croyance : « quoique je fasse je ne vaut rien » : pour l'expliquer et ensuite que vous puissiez modifier votre mode de fonctionnement.

Finalement les croyances ne sont que des projections et des préjugés que nous recevons, que nous créons sur nous et les autres. Elles ne sont qu'une image virtuelle, un présupposé d'une réalité qui serait absolue. Or notre pensée est créatrice de monde alors libre à nous de nous en débarrasser pour nous apporter ce que nous désirons.


jeudi 16 novembre 2017

nos valeurs guident nos vies.

Nous n'avons pas les mêmes valeurs


Les valeurs :
Avez-vous déjà entendu qu'intel ou intel n'ont aucune valeur ? En réalité, tout le monde en a. Comme le dit très bien la pub pour une célèbre marque de rillettes, nous n'avons pas (tous) les mêmes valeurs. Les croyances et les valeurs sont des filtres pour sélectionner les 5 à 9 informations secondes sur les 2 milliards d'informations qui bombardent nos sens à chaque instant notre cerveau retiendra. Ce sont aussi nos tuteurs de vie. Elles nous permettent de nous reconnaître dans un groupe social. Elles nous aident à prendre des directions et valider les choix que nous avons réaliser. Nos Valeurs et croyances sont inconscientes et se mettent en place hors champs de la conscience.

Nous agissons tous en fonction de nos valeurs. Ce sont des éléments clefs qui conditionnent notre comportements. Ce sont nos aspirations. Elles nous permettent de juger si nos actions sont bonnes ou mauvaises. Elles ont une répercussions sur nos choix de vies, de nos amis, de notre partenaires et même de ceux que nous consommons. Il est donc cruciale de s'y attarder surtout si nous nous sentons perdus dans nos choix, que nous n'arrivons plus à avancer ou si nous ne parvenons plus à nous exprimer. La meilleure façon de nous y attarder et de les hiérarchiser. Ces valeurs nous proviennent pour beaucoup, du moins au départ de notre éducation, de notre culture et de l'environnement dans lequel nous évoluons, ainsi que nos expériences de vie.


Pour déterminer les valeurs qui nous animent, il nous suffit de nous poser la question suivante : Qu'est ce que j'attends de ma Vie ? Qu'est ce qui est fondamental pour moi ? Très souvent les valeurs les plus hautes sont en liens avec de concept plutôt abstrait : le bonheur, l'amour, la liberté. Ce sont des valeurs de but. Ensuite viennent des valeurs de processus : le travail, l'argent, la communication. Ces valeurs de processus sont les moyens que nous mettons à notre disposition pour atteindre les valeurs de but. Ainsi si ma valeur de but est la Liberté ; l'argent, l'indépendance intellectuelle, l'absence de jugement sont mes valeurs de processus c'est grâce à elles que je pourrai me sentir libre. Ces valeurs nous sont propres.


Comment découvrir les valeurs qui nous animent ?
Choisissiez un domaine de vie qui ne vous satisfait pas pleinement. Reprenons par exemple la famille nucléaire.
Faites une liste de ce qui est important dans cette situation. Les premières valeurs viennent vite :
  • je veux que ma famille soit heureuse,
  • qu'il y est du dialogue,
  • que nous passions des moments ensemble,
  • que nous soyons solidaire.
Persistez et creusez parfois d'autre valeurs viennent un peu plus tard :
  • que nous soyons indépendants
  • que chacun ait du temps pour soit.
Ensuite pour le projet en question, hiérarchisez vos valeurs : les quelles sont les plus importantes.
  • le bonheur,
  • la solidarité,
  • la cohésion familiales
  • le temps pour soit
  • l'indépendance,
  • la communication

Parfois, une fois les valeurs classées, nous pouvons nous apercevoir que pour avoir de la cohésion il faut de la communication. Donc un rééquilibrage s'impose. Dans un contexte donné, ces valeurs changent. En effet, dans la routine de la semaine, les valeurs familiales ne sont pas les mêmes que pendant les vacances. L'autonomie prendra plus de place que les moments ensemble de détente.



Conflits des valeurs.



Parfois les valeurs que l'on nous demande nous mettent en difficulté. Les valeurs et la hiérarchisation des uns ne sont pas toujours en accord avec celles des autres.Ce moment pourrait être assimilé à un sentiment d'écartèlement.  Nous prendrons ici l'exemple d'une Aide Soignante  qui veut faire son travail du mieux qu'elle puisse. Si elle classe pour déterminer ses valeurs en fonction des autres cela pourrait donner :
  • pour le patient, la valeur principale serait probablement l'empathie
  • pour l’infirmière, j’imagine que ça puisse être la qualité dans les actes techniques
  • pour la cadre, un esprit d'équipe
  • pour le chef de service, de la sécurité
  • et pour le chef d'établissement, de la rentabilité.

La pauvre aide soignante, si elle veut répondre aux exigences de toutes ces valeurs avec la même importance, risque de vite se retrouver en burn out.
Parfois, nos valeurs changent et nous nous en rendons pas compte. Souvent cela arrive après un événement marquant : l'arrivée d'un bébé par exemple. Cela viendra modifier notre ressenti sur les événement ainsi que nos priorités. nous pouvons alors exprimer un sentiment de culpabilité, de mal faire, d'injustice. Nous n'arrivons plus à expliquer nos choix et nous subissons l'avis des autres. L'un des conflits qui peut se mettre en place une fois que je suis devenue maman, c'est de me sentir perdue dans ma vie professionnelle. L'importance que j'y portais diminue sans que je ne puisse le contrôler. Alors que je vais toucher cette promotion que je souhaitais depuis 10 ans, celle ci devient un peu plus fade. Je veux toujours l'avoir mais tous les moyens que je mets en place finissent toujours par échouer. Si je reprends mes valeurs, je m’aperçois que si j'obtiens cette promotion j'aurai plus de reconnaissance, et aussi plus de déplacements. Celle ci m’éloignerait de ma fille de 6 mois et je ne pourrai le supporter. Mon inconscient risque alors de ne pas m'aider à l'obtenir même si je mets tout en oeuvre pour l'avoir, dans le but de préserver mes Valeurs principales : ma famille.
Dans un couple par exemple, il est important de pouvoir hiérarchiser ses valeurs et de les comparer afin de mieux nous comprendre. Si pour les deux protagonistes, le Bonheur est la valeur de but, la hiérarchisation peut être différente. Pour la femme, la hiérarchisation peut se faire de la manière suivante : Bonheur, enfants, communication, épanouissement personnel, sécurité financière. Pour le mari, cela pourrait être Bonheur, sécurité financière, travail, bien matériel, enfant. Dans ce cas, nous entendons vite que le fossé est créé dès la deuxième valeur. La source de discorde risque vite d'arriver si nous ne nous exprimons pas.

Quand et comment changer nos valeurs.

C'est donc dans le moment où nous nous sentons en désaccord avec nous même ou que nos projet semblent ne pas avancer que nous devrions s'interroger sur nos valeurs.
Interrogez l'origine de cette valeur. Cela peut venir par exemple d'une maman inquiète de la scolarité de son enfant qui met en avant la nécessité de travailler. Cela peut venir d'un papa qui passe des heures au travail à s'en user. Un beau jour, vous pouvez vous retrouvez bloquez dans votre voiture vous demandant pourquoi vous vous mettez une pression si importante. Il s'est passé 25 ans entre l'enfant que vous étiez et le vous d’aujourd’hui et pourtant la première des choses qui viendra à votre esprit est peut être que vous décevriez vos parents si vous renoncer à ces responsabilités professionnelles. A l'heure actuelle vos parents se sont découverts en dehors de leur travail car ils sont retraités. Ils ont évoluer sur leurs perceptions de leurs environnements. Le travail n'a plus la même importance. Donc vous pouvez lâcher votre peur de les décevoir, ils vous comprendrons surement.



vendredi 18 août 2017

Et si nous sortions de nos dépendances affectives?

Et si nous sortions de nos dépendances  affectives?

Nous avons tous eu une rencontre, où nous avons pensé : je me sens revivre, sans sa présence je ne serai rien. Je lui dois touts.. Nous ressentons tous ce besoin d’être compris écoutés et entendus par nos paires. Cette éternelle quette de reconnaissance fait souvent naitre des dépendances affectives. Nous allons nous nourrir de ce que l'autre pourrait nous renvoyer, avec un besoin existentiel. Si la personne vient à partir tous s'écroulerait. Le paroxysme de ses relations est cette chimère nommée âme sœur. C'est cette personne idéalisée dont nous avons le besoin d'identification, notre miroir en somme, qui serait ce dont nous avons toujours rêver. L’âme sœur pourrait se définir comme une version de nous mais en 2.0.


En générale tout commence sur nos blessures, et nos peurs . Je n'ai pas confiance en moi, je me sens seule, abandonnée. J'ai une image de moi erronée, peuplée de croyances négatives. Je m'inflige au matin une auto culpabilisation maladive tel un moine pratiquant autoflagellation. Je tente d'expier une culpabilité que mes valeurs erronées jouent à me faire porter jusqu'à courber l'échine. Avec une certaine rigueur ou un certain besoin, je me répète inexorablement les mêmes phrases qui m’empêchent d'avancer.

Je deviens alors aigrie, ou l'être gris, que vous croisez souvent dans votre miroir de salle de bain, le matin lorsque vous vous répéter : je suis nulle, je ne vaux rien, je ne sais rien faire.



J'ère alors dans ma vie sans but, mais pleins de rêves. J'idéalise la vie des autres en permanence. Je repousse à demain mes projets en me disant : un jours peut être, moi aussi, j'aurai de la chance d’être heureux . Je me noie dans un fatalisme ou la procrastination, la médiocrité et la négativité règnent en maitre. Le poids de mes chaines est tel que je me sens me sens figer dans le temps et dans l'espace. Je suis une momie.



 Et un beau jours, cette chance tant espérée me tombe dessus . Coup de magie de la vie, enfin, je rencontre la personne qui me fait vibrer. Tel Branche, le troll gris (pour ce qui ont des enfants comprendront) je me sens revivre.



 j'ai des couleurs qui poussent le long de ma colonne vertèbre et irradie jusque dans mes doigts de pied. Que c'est doux de se sentir aimée, que c'est agréable d'exister. . Mes rêves se concrétisent sous la direction de mon partenaire et deviennent des projets . Je me sens d'une vitalité irrépressible. J'ai les yeux qui pétille d'un amour pour l'autre dégoulinant qui en ferait baver une limace devant une salade.



Il me donne des ailles. Lorsqu'il est là, le monde m'appartient. Je me sens capable du meilleur.
L'énergie de mon partenaire jaillit dans mes veines comme la poudre blanche achetée au coin de la rue. Je me sens une autre personne. C'est ma drogue mon infini. A travers ses yeux et ses mots je me sens capable de tout. Je me sens valorisée, je suis forte. Je me sens apte à me dépasser grâce à ses encouragements, ses valorisations, sa reconnaissance.

                                                

J'ai enfin l'impression d’exister. J'ai tellement confiance en l'image qu'il me renvoie que je me sens capable de faire le tours du monde. J'ai l''univers au bout des doigts. Il m'apporte tout ce que je ne pouvais espérer, toutes les teintes de mon rêves sont à portée dans mes yeux. Cependant telle une droguée, je sens déjà le piège se refermer sur moi - Qu'il est bon d’être ensemble. C'est ma dose, mon héroïne., jamais l'un sens l'autre. S'il n'est pas à mes cotés, je retombe dans cette peur de ne plus exister. J'ai besoin de ses compliments de cette palette de couleur qui nuance ma vie qui lui donne un sens.

                                 


Sans m'en rendre compte, je me suis passée des menottes invisibles. Je fais tout en fonction de lui. Son avis m'importe tellement, que je n'en est plus. Mon identité tout entière dépend de ce que lui me renvoie. Je suis dans une demande permanente. Une dépendance s'est crée qui sera d'autant plus forte que je dépends de lui sur de nombreux facteurs : (confiance en moi, argent, entourage etc.)

                              
Cependant, j'ai des obligations professionnelles familiales et amicales. Lui a des désirs que je n'ai pas et qui deviennent de plus en plus difficiles à assumer. Je deviens tiraillée entre mes propres valeurs et mon besoin de répondre à ce qu'il me demande. Une cassure commence à se faire. Les conflits, les non dits deviennent monnaie courante. L'atmosphère est de plus en plus électrique

Jusqu'au moment où les liens se brisent. La chute est vertigineuse. Tout s'écroule. je m'enfonce dans les précipices de mes tourments..Ma vie n'a plus de sens. Tout redevient gris, noir, sale. Je n'ai plus goût à rien. Je reprends ma boucle d'autodévalorisation.

                                                


Et puis …. Je touche le fond.




Je suis une camée errante dans une rue vide de sens, avide de sentir un peu de reconnaissance dans le regard des autres. Comme une droguée à ce besoin d'exister d être reconnue je me perds dans des expériences avec l'Autre plus déprimantes les une que les autres. Je vais avoir deux solution : sois je cumule les expériences, je recherche de la couleurs dans des chimères, des paradis artificiels sans jamais m'exposer de peur de trop souffrir, Soit je repousse tout. Le sevrage fait mal et la peur de trop souffrir m’empêche de m'engager. Je me sens incomprise et rejetée.



Et un beau jour, pour plusieurs raisons, j'ai une révélation. Je peux procédé à un travail sur moi, une lecture, un amis, un thérapeute m'invite a découvrir m'a « boite à JE » ; ce sont tous les outils positifs, les croyances, les valeurs, les expériences de vie sur laquelle je me peux me baser de manière objective. Ce sont des critères d'auto évaluation destiner à me situé, à me valoriser, toute seule sans dépendance. Au lieu de demander à l'autre de peindre mon monde de la couleur que je souhaite, je vais commencer à découvrir que j'ai mes propres pinceaux. Je vais donc pouvoir ajouter de la couleur à ma propre vie sans dépendre des autres. J'ai mes propres outils de valorisation et de reconnaissance. Je ne vais donc pas être dans le besoin de rechercher le regard des autres. Mes objectifs sont dessinés en fonctions de mes propres valeurs, qu'importe si cela déplait.


Je vais donc pouvoir m'affirmer. Je m'identifie à un système de valeur qui est le mien. Les autres seront dans la capacité de gravité autour de moi, et cela ne sera plus l'inverse car je n'aurai plus peur d’être séparer ou rejeter. Je vais échanger mes pots de couleurs sans avoir peur de me faire voler ou d'être redevable. Le partage sera le maitre mots pour sublimer nos qualités. En me positionnant pour moi, je n'ai plus besoin de l'approbation des gens qui m'entourent et je vais pouvoir m'accorder le droit de décevoir et de dire Non. Plus la dose de dépendance affective, de recherche de reconnaissance est importante plus nous sommes la proie des pervers narcissiques mais aussi potentiellement dans certains cas d'en devenir un. En transformant mon univers, mon monde va changer. Je ne me sentirai plus attaquée, n'aurai plus l'impression de devoir me battre pour être reconnue, je n'aurai plus le sentiment d’être en trop. Les nuances vont s'aciduler et le regard que je porte sur les autres et sur moi même va s'adoucir. Je vais enfin pouvoir assumer mes actes, sortir de la victimite, et ne plus être sur la défensive. Nous parlons souvent de cercles vicieux de spirales infernales. Il ne tient qu'à nous de faire des boucles positives.

Et c'est ainsi que j'ai gagné ma liberté.



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