déroulement d'une séance


Comment se déroule une séance ?

« Recevoir ou assister à une séance de soin de microkinésithérapie est un « spectacle » insolite qui laisse perplexe tous ceux qui ne sont pas initiés. Le praticien donne l’impression de déplacer ses mains sans cesse sur la personne, sans tenir compte des vêtements, sans que celle ci ne ressente rien de particulier, que de légères pressions. Les zones ainsi palpées sont souvent fort éloignées de la région  douloureuse ce qui ne fait qu’augmenter l’étonnement. »
Daniel Grojean

Un traitement en microkinésithérapie nécessite, suivant notre charte, une à deux séances – exceptionnellement plus - pour un même symptôme sans récidive.  Si en deux séances il n’y a pas de résultats probants, il ne faut pas s’acharner. Le thérapeute, la microkiné et le patient ont leurs limites. D’un thérapeute à l’autre, il peut y avoir des différences d’expérience et d’affinités pour une pathologie donnée. La microkiné est une technique jeune qui est encore dans la recherche. Et le patient peut très bien ne pas avoir intérêt à guérir. Le bénéfice secondaire n’est pas un mythe
Une séance dure entre 30 minutes et une heure variant de 40 à 70 euros suivant les thérapeutes et les régions.

Une séance commence toujours par l’anamnèse, l’interrogatoire du patient qui suivant les thérapeutes durent plus ou moins longtemps. Cela à pour but de recueillir les principaux symptômes subjectifs du patient ainsi que la chronologie de leurs apparussions. Cela permets déjà d’avoir une grossière approche des zones atteintes que nous retrouverons peut être dans notre protocole.

            La deuxième partie du traitement est celle du soin. Le patient reste habillé sans que cela porte préjudice au traitement. Au contraire, à mon gout, cela supprime une partie de la « soumission » du patient dénudé et couhcé face à un thérapeute droit et habillé. Cela préserve sa pudeur. De plus, le thérapeute ne sera pas influencé par d’éventuelles imperfections de la peau qui pourrait interférer avec son ressenti. Une fois le patient installé sur le dos, nous débutons notre protocole :
Pour ma part, je commence par le terrain, les fondations du patient allant de la conception à aujourd’hui. C’est en quelques sortes la façon de tester la voiture dans la quelle le patient se déplace. Puis, je fais les lésions relationnelles et les lésions liées à l’environnement. Cela permet de voir l’état de la route et les embuches de parcours. La microkiné est un jeu de piste de questions-réponses, établi par un protocole précis commun à tous les thérapeutes.
Ainsi, nous passons notre temps à interroger le corps à la recherche de blocage. Si un blocage est présent, manque de vitalité, nous allons alors en déterminer la cause la dater et instantanément le corriger. Ensuite, nous recontrôlons pour être sûr que la vitalité est revenue, que la mémoire est effacée.

          Il peut y avoir un troisième temps distinct ou conjoint au soin. C’est celui de faire les liens entre les différents éléments : symptômes évènements et dates. Pour ma part, cela dépend du patient, de sa pathologie. Un patient réceptif avec peu de blocage et des liens facile ce temps sera lié au second. Pour éviter de me laisser perturber par un patient sceptique voir détracteur j’attendrai la fin du traitement.
« Ne lâche pas ton symptôme, seul le symptôme ne sait mentir» manu Coorbel. Cela signifie qu’avec la meilleure fois du monde, il n’est pas toujours évident de vouloir faire nos propres liens, moi le premier.





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