mercredi 22 novembre 2017

l'incroyable pouvoir des croyances : Je ne vois que ceux que je crois

  1. Le pouvoir de nos valeurs et de nos croyances.
« Je ne crois que ce que je vois »
Saint Thomas

« Je ne vois que ce je crois »


«  l'essentiel est invisible au yeux »
Saint Exupéry



Les croyances sont des filtres pour sélectionner les quelles, des 2 milliards d'informations qui bombardent nos sens à chaque instant, notre cerveau retiendra pour percevoir le monde. elles nous aident à prendre des directions et valider les choix que nous avons réaliser. Nos croyances sont inconscientes et se mettent en place hors champs de la conscience. Les systèmes de croyances  orientent votre comportement pour atteindre certaines valeurs.




Il est important de rappeler que les croyances dont nous parlons sont différentes des croyances religieuses. Les croyances sont des programmes que nous mettons en permanence en place pour appréhender l'environnement qui nous entoure. Elles peuvent s'apparenter à une sorte de filtre photographique pour faciliter l'analyse que fait le cerveau en permanence. Les croyances vont permettre au cerveau de sélectionner les informations dont il a besoins pour atteindre les valeurs que vous vous fixer. Elles vont donc laisser passer ceux que nos cinq sens perçoivent mais de manière déjà prédéfinie. Si je vois du brouillard, je vais penser qu'il fait froid. Si je ne supporte pas le froid je vais commencer à grelotter. Une croyance peut en impliquer une cascade d'autres. Si je pense que je suis bon en orthographe, je vais peut être me dire que je suis bon à écrire des histories. Je vais m'orienter vers des études littéraires pour devenir écrivain de fiction ou avocat.
nous allons distinguer deux sortes de croyances : les croyances aidantes : je suis un bon conducteur. elles vont m'aider et me pousser à atteindre ce que je veux.  et les croyances limitantes : on m'a toujours dis que j'étais un mauvais élève, qui vont me ralentir voir m'empêcher d'avancer. 
« Plusieurs études scientifiques le montrent que notre perception du monde est influencée directement par nos croyance. Par exemple, une étude menée au Brigham and Women’s Hospital, à Boston, a montré qu’on ne voit que ce que notre cerveau est conditionné à chercher. L’expérience a consisté à demander à 24 radiologistes de détecter une dizaine de tumeurs cancéreuses sur 5 clichés différents dont le dernier, truqué, comportait l’image d’un gorille d’une taille 48 fois supérieure à celle d’une tumeur. Dans 85 % des cas, les radiologistes n’ont pas remarqué la présence du gorille sur les clichés, alors que d’après l’analyse de leurs mouvements oculaires, ils l’ont bien vu.  Ainsi, nos croyances peuvent affecter nos sens. »

Yannick Tschanz

Dans notre vie quotidienne, nos croyances peuvent influencer fortement notre manière de voir le monde et le rapport que l’on a avec lui. Nos croyances sont partout où nous posons le regard. Si nos expériences sont conditionnées par nos croyances, alors il devient difficile de voir objectivement ce qui nous entoure. Nous créons notre propre réalité et nous cherchons inconsciemment à valider nos croyances.

Plusieurs études en physique quantique montrent que l'observateur crée les résultats de l'expérience. La découverte de la physique quantique en ait d'ailleurs le fruit. Les chercheurs ont voulu démontrer que la plus petite particule se comporterait comme de la matière or les résultats ont montré qu'elle se comportait comme une onde. Lorsqu'ils ont voulu approfondir ne comprenant pas ce qu'il se passait, cette particule a modifié la réponse pour se comportait comme une particule de matière.

Si vous vous dites que cette vie est difficile, alors vous allez progressivement rencontrer dans votre vie des événements, des personnes, qui vont vous rendre la vie vraiment difficile ; et vous allez penser que vous aviez raison. Ainsi, votre point de vue a attiré la preuve de votre point de vue.



Les premières croyances sont souvent des idées préconçues d'autres personnes. Elle représente une réserve erronée d'idées sur nous même. Ces croyances auront un impact d'autant plus fort si elle émanent d'un professeur, d'un parent, d'un entraineur.
Une croyance du genre : « je suis bête », peut provenir des copains d'enfance qui vous rabaissaient sans cesse, d'un papa qui ne supportait pas de ne pas avoir raison. Ces réflexions vont avoir l’effet de sans cesse vous sentir inférieur. Parfois même, vous risqueriez de finir par mettre les personnes que vous pensez plus érudites sur un piédestal. Poussées à l'extreme, les croyances peuvent avoir un pouvoir de vie ou de mort. Elle peuvent nous aider à être un être humain épanoui, en bonne santé, ou tout l'inverse. Si j'ai la croyance, que tous mes voisins sont gentils, je ne vais pas avoir le même regards sur mon entourage, que si je pars du principe que tous les voisins m'en veulent.

Galilée et les croyances.
Galilée représente, pour moi, le mieux le conflit de Croyance entre ceux qui devaient absolument croire que la Terre était plate, les spirituels, et les scientifiques qui devaient valider la sphéricité de la planète.
Pendant des millénaires, l'Homme se pensait au centre du monde. La croyance populaire et dogmatique disait que la terre était plate et que le soleil tournait autour de la Créature de Dieu. Bien que déjà démontrée dans l'Antiquité, la croyance d'une Terre ronde ne pouvait aller dans le sens d'une « valeur de but » : l'homme est au centre de l'Univers. Il aura fallu que Galilée monte au créneau et n'en démorde pas pour que la croyance ancestrale s’écroule. Cependant il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Si l'Homme n'était pas au centre de l'Univers cela remettait en cause les croyances et dogmes religieux. Bref, l'ensemble des valeurs et croyances de l'Eglise. Nous n’avons que peut changer depuis 1642, où certaines croyances ont du mal à évoluer.

Si nos croyances sont à la bases protectrices : « ne t’approche pas du barbecue sinon tu vas te bruler. » Elle peuvent aussi être un frein dans ma vie : chaque changement est insurmontable. Ce sont nos croyances limitantes que nous devons changer. Une croyance limitante se cache toujours si vous utilisez les expressions comme impossible devrais ne pourrais pas il faudrait...
Dans mes croyances limitantes qui m’empêchent d'avancer comme je le veux notamment dans l’élaboration de mon blog, l'une est plus invalidantes que d'autre. Elle se verbaliserai comme cela : «  j'ai une écriture de cochon bourrée, de faute d'orthographe ». ce sont des mots que j'ai longtemps entendu par mes professeurs, mon entourage et mes amis. Comme mon écriture n'est pas optimale, je fais amalgame suivant. Le contenant n'a pas une bonne apparence donc le contenu n'en vaut pas plus d'importance. Autant dire que j'ai tendance à me décourager très vite quand à écrire un article. Et comme le fond me fait défaut, je projette que vous lecteur ne portez que peut d'intérêt à ce que je puisse écrire. Ma croyance peut donc m’empêcher d'écrire. Or à l'heure de l’informatique mon écriture de cochon n'a pu lieu d’être. Et mes peurs de jugement sur les fautes d'orthographes devraient prendre moins d'importance car le fond pour moi est devenu plus important que la forme.Cela dit dès que je vais proposer un écrit je vais surtout entendre les critiques négatives.

Si nos croyances ont un aspect sécuritaire, un garde fou, nous avons donc intérêt à travailler sur elles quand elles entravent nos projet. En microkiné nous allons chercher le fondement d'une croyance : « quoique je fasse je ne vaut rien » : pour l'expliquer et ensuite que vous puissiez modifier votre mode de fonctionnement.

Finalement les croyances ne sont que des projections et des préjugés que nous recevons, que nous créons sur nous et les autres. Elles ne sont qu'une image virtuelle, un présupposé d'une réalité qui serait absolue. Or notre pensée est créatrice de monde alors libre à nous de nous en débarrasser pour nous apporter ce que nous désirons.


jeudi 16 novembre 2017

nos valeurs guident nos vies.

Nous n'avons pas les mêmes valeurs


Les valeurs :
Avez-vous déjà entendu qu'intel ou intel n'ont aucune valeur ? En réalité, tout le monde en a. Comme le dit très bien la pub pour une célèbre marque de rillettes, nous n'avons pas (tous) les mêmes valeurs. Les croyances et les valeurs sont des filtres pour sélectionner les 5 à 9 informations secondes sur les 2 milliards d'informations qui bombardent nos sens à chaque instant notre cerveau retiendra. Ce sont aussi nos tuteurs de vie. Elles nous permettent de nous reconnaître dans un groupe social. Elles nous aident à prendre des directions et valider les choix que nous avons réaliser. Nos Valeurs et croyances sont inconscientes et se mettent en place hors champs de la conscience.

Nous agissons tous en fonction de nos valeurs. Ce sont des éléments clefs qui conditionnent notre comportements. Ce sont nos aspirations. Elles nous permettent de juger si nos actions sont bonnes ou mauvaises. Elles ont une répercussions sur nos choix de vies, de nos amis, de notre partenaires et même de ceux que nous consommons. Il est donc cruciale de s'y attarder surtout si nous nous sentons perdus dans nos choix, que nous n'arrivons plus à avancer ou si nous ne parvenons plus à nous exprimer. La meilleure façon de nous y attarder et de les hiérarchiser. Ces valeurs nous proviennent pour beaucoup, du moins au départ de notre éducation, de notre culture et de l'environnement dans lequel nous évoluons, ainsi que nos expériences de vie.


Pour déterminer les valeurs qui nous animent, il nous suffit de nous poser la question suivante : Qu'est ce que j'attends de ma Vie ? Qu'est ce qui est fondamental pour moi ? Très souvent les valeurs les plus hautes sont en liens avec de concept plutôt abstrait : le bonheur, l'amour, la liberté. Ce sont des valeurs de but. Ensuite viennent des valeurs de processus : le travail, l'argent, la communication. Ces valeurs de processus sont les moyens que nous mettons à notre disposition pour atteindre les valeurs de but. Ainsi si ma valeur de but est la Liberté ; l'argent, l'indépendance intellectuelle, l'absence de jugement sont mes valeurs de processus c'est grâce à elles que je pourrai me sentir libre. Ces valeurs nous sont propres.


Comment découvrir les valeurs qui nous animent ?
Choisissiez un domaine de vie qui ne vous satisfait pas pleinement. Reprenons par exemple la famille nucléaire.
Faites une liste de ce qui est important dans cette situation. Les premières valeurs viennent vite :
  • je veux que ma famille soit heureuse,
  • qu'il y est du dialogue,
  • que nous passions des moments ensemble,
  • que nous soyons solidaire.
Persistez et creusez parfois d'autre valeurs viennent un peu plus tard :
  • que nous soyons indépendants
  • que chacun ait du temps pour soit.
Ensuite pour le projet en question, hiérarchisez vos valeurs : les quelles sont les plus importantes.
  • le bonheur,
  • la solidarité,
  • la cohésion familiales
  • le temps pour soit
  • l'indépendance,
  • la communication

Parfois, une fois les valeurs classées, nous pouvons nous apercevoir que pour avoir de la cohésion il faut de la communication. Donc un rééquilibrage s'impose. Dans un contexte donné, ces valeurs changent. En effet, dans la routine de la semaine, les valeurs familiales ne sont pas les mêmes que pendant les vacances. L'autonomie prendra plus de place que les moments ensemble de détente.



Conflits des valeurs.



Parfois les valeurs que l'on nous demande nous mettent en difficulté. Les valeurs et la hiérarchisation des uns ne sont pas toujours en accord avec celles des autres.Ce moment pourrait être assimilé à un sentiment d'écartèlement.  Nous prendrons ici l'exemple d'une Aide Soignante  qui veut faire son travail du mieux qu'elle puisse. Si elle classe pour déterminer ses valeurs en fonction des autres cela pourrait donner :
  • pour le patient, la valeur principale serait probablement l'empathie
  • pour l’infirmière, j’imagine que ça puisse être la qualité dans les actes techniques
  • pour la cadre, un esprit d'équipe
  • pour le chef de service, de la sécurité
  • et pour le chef d'établissement, de la rentabilité.

La pauvre aide soignante, si elle veut répondre aux exigences de toutes ces valeurs avec la même importance, risque de vite se retrouver en burn out.
Parfois, nos valeurs changent et nous nous en rendons pas compte. Souvent cela arrive après un événement marquant : l'arrivée d'un bébé par exemple. Cela viendra modifier notre ressenti sur les événement ainsi que nos priorités. nous pouvons alors exprimer un sentiment de culpabilité, de mal faire, d'injustice. Nous n'arrivons plus à expliquer nos choix et nous subissons l'avis des autres. L'un des conflits qui peut se mettre en place une fois que je suis devenue maman, c'est de me sentir perdue dans ma vie professionnelle. L'importance que j'y portais diminue sans que je ne puisse le contrôler. Alors que je vais toucher cette promotion que je souhaitais depuis 10 ans, celle ci devient un peu plus fade. Je veux toujours l'avoir mais tous les moyens que je mets en place finissent toujours par échouer. Si je reprends mes valeurs, je m’aperçois que si j'obtiens cette promotion j'aurai plus de reconnaissance, et aussi plus de déplacements. Celle ci m’éloignerait de ma fille de 6 mois et je ne pourrai le supporter. Mon inconscient risque alors de ne pas m'aider à l'obtenir même si je mets tout en oeuvre pour l'avoir, dans le but de préserver mes Valeurs principales : ma famille.
Dans un couple par exemple, il est important de pouvoir hiérarchiser ses valeurs et de les comparer afin de mieux nous comprendre. Si pour les deux protagonistes, le Bonheur est la valeur de but, la hiérarchisation peut être différente. Pour la femme, la hiérarchisation peut se faire de la manière suivante : Bonheur, enfants, communication, épanouissement personnel, sécurité financière. Pour le mari, cela pourrait être Bonheur, sécurité financière, travail, bien matériel, enfant. Dans ce cas, nous entendons vite que le fossé est créé dès la deuxième valeur. La source de discorde risque vite d'arriver si nous ne nous exprimons pas.

Quand et comment changer nos valeurs.

C'est donc dans le moment où nous nous sentons en désaccord avec nous même ou que nos projet semblent ne pas avancer que nous devrions s'interroger sur nos valeurs.
Interrogez l'origine de cette valeur. Cela peut venir par exemple d'une maman inquiète de la scolarité de son enfant qui met en avant la nécessité de travailler. Cela peut venir d'un papa qui passe des heures au travail à s'en user. Un beau jour, vous pouvez vous retrouvez bloquez dans votre voiture vous demandant pourquoi vous vous mettez une pression si importante. Il s'est passé 25 ans entre l'enfant que vous étiez et le vous d’aujourd’hui et pourtant la première des choses qui viendra à votre esprit est peut être que vous décevriez vos parents si vous renoncer à ces responsabilités professionnelles. A l'heure actuelle vos parents se sont découverts en dehors de leur travail car ils sont retraités. Ils ont évoluer sur leurs perceptions de leurs environnements. Le travail n'a plus la même importance. Donc vous pouvez lâcher votre peur de les décevoir, ils vous comprendrons surement.