dimanche 31 décembre 2017

Le tout ou rien

  • tout ou rien : la démesure.



Je suis sois gentil, soit méchant...C'est l'histoire de ma louloute qui oublie une retenue sur sa soustraction est qui du coup n'a pas le bon résultat. Elle se dit alors qu'elle est nulle en math alors que tout son raisonnement est bon.




 C'est cette fameuse manie qui considère que c'est soit tout l'un soit tout l'autre. Soit c'est toujours de la faute des autres, soit je me sens responsable à 100%. Prenons l'exemple d'une séparation de couple que vous avez subi. Nous dirons que c'est lui qui a pris la décision de partir. Il a donc 100% de la responsabilité concernant cette rupture. En réalité, est ce si simple que cela. Ne l'avez vous pas encouragé d'une manière ou d'une autre ? Avez vous écouter ses demandes et ses plaintes depuis 3 mois. Avez vous réagi quand il vous disait que Thomas, votre collègue, envoyait trop de message, le samedi soir au restaurant, alors que c'était le 14 février ? Vous êtes vous réellement investie dans ce couple ? Il faut toujours moduler les choses, les tourner et émettre des hypothèses contradictoires





. Dans la nature les choses ne sont pas binaires, il existe de multiples nuances. Rappeler vous votre professeur de maths qui vous rendez votre copie 8/20 en vous rabâchant que c'est nul ! Archi nul ! et que vous ne ferait rien de votre vie ! Il y a 40% de choses positives dans ce devoir. Est réellement nul ? Il y a une marge de progression de 60% c'est chouette non ? Si vous êtes à la fac et que vous passez en seconde année avec un module à rattraper est ce pour autant que vous avez raté votre années ? Non ! Alors cessons de penser que tout nos effort non servi à rien.




Soyons réaliste, un écart de conduite un « échec » ne réduit pas en vain tout nos efforts. En cette nouvelle année si vous avez décidé de vous lancer dans un régime, un repas raclette vin blanc le 6 janvier un peu copieux n'ira pas à l'encontre de l’objectif fixé sur les 364 autres jours de l'année. Continuez les effort sur les jours suivants. Relativisons cela n'écroulera pas la perte de poids qui s’enclenchait et au delà le changement que vous vouliez opérer. Le risque serait de se dire qu'en un soir vous avez ruiné tous vos efforts et que ça ne vaut pas le cout de continuer.
Nous sommes dans une société où nous cherchons toujours un responsable souvent unique à un événement. Cependant, si on prend un peu de recul et que l'on nuance les faits, on se rend compte qu'un drame n'est jamais le fait d'un seul acte, d'une seule malveillance ou d'un seul oubli. Il est multifactoriel.
Développons un raisonnement nuancé. Faisons cohabiter des éléments qui semblent à priori opposés : même les sportifs de haut niveau ne sont pas toujours à 100% de leurs formes alors pourquoi n'aurais je pas le droit de ne pas être à 100% dans cette compétition ? Dois je arrêter ce sport ? Bien sur que non.
vous pouvez atteindre vos objectifs généraux : passez en 2eme année, en échouant à une épreuve. Ce n'est pas pour autant que vous avez loupé votre année. Le fait de nuancer permet d’être moins intransigeant avec soit même. Cela évite de baisser les bras trop vite à la première difficulté qui serait jugée comme insurmontable. Cela permet d'augmenter la marge d erreur tout en menant à bien un projet. Prenons nos responsabilités avec justesse de ce qui nous appartient en restante dans la mesure.


jeudi 21 décembre 2017

J- 3 La persévérance

En hommage, à Lyroi et à sa maman qui se seront battus ses 11 années de vie. Repose en paix petit Bonhomme par la taille mais grand Homme par le coeur... Que la chaleur des foyers réchauffent le coeur de ce qui sont endeuillés à l'approche des fêtes de fins d'années.


La persévérance ça a du bon... les projets n’arrivent pas toujours comme on le souhaiterait. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne seraient pas pour nous. Il faut parfois plusieurs essais pour réussir à marquer. Si j'abandonne à la première embuche, en me disant que je suis nul je n'arriverai en effet jamais à rien. N'importe quel sportif de haut niveau a un moment craqué en ce disant que c'était trop difficile et insurmontable de franchir telle ou telle étape. Il faut souvent se forcer à sortir de sa zone de confort et oser dépasser les obstacles que la vie nous propose. D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué ce sont toujours les mêmes.



 La persévérance est nécessaire mais pas n'importe comment. J'aime particulièrement l'adage qui dit que si je sème ce que j'ai toujours semé je récolterai ce que j'ai toujours récolté... cela s’apparente donc à de l'obstination qui serait alors contre productif. Si je veux aller dans une direction mais que le moyen de locomotion que j'utilise n'est pas optimal, je n'avancerai pas comme je le souhaite. J'aurai beau m'obstiner, je me fatiguerai. 






Nous avons donc tous intérêt à être flexible, et moduler nos réponses en permanence.




Il ne sert à rien d'être borner dans les moyens utilisés. L'objectif est probablement atteignable mais la trajectoire et les outils mis en place sont peut être à améliorer. La théorie du roseau nous montre que le plus dur cassera toujours en premier. 


 Essayons autre chose si cela n'a pas marché, tentez faites des expérimentations. Soyez des scientifiques et des chercheurs de vos outils.




 Gardez vos caps car ce sont surement les meilleurs pour vous. Ce qui a fonctionné hier ne fonctionnera peut être pas demain et inversement. Prenez le partie inverse, le contre pied même si cela peut vous sembler improbable.

jeudi 14 décembre 2017

J- 11 accepter les compliments.


  • Etre faussement modeste refuser le positif.
Il s'agit du traitement subjectif des informations positives comme les compliments. Ils ne seront pas entendus alors que nous retiendrons que les éléments négatifs. Le compliment est souvent jugé alors par ces personnes comme un cadeau empoisonné. Elle peut s'en sentir redevable. Elle peut penser qu'on la personne le verbalise par pitié, voire par moquerie. Imaginez, vous avez une quinzaine d'année vous vous lancez dans la peinture. Lors d'une modeste exposition de quartier les spectateurs viennent vous féliciter. Vous sentant bon à rien, vous déplacez le compliment cherchant de fausses excuses : « c'est pour m'encourager ». « C'est par ce que je suis jeune que les gens me disent que mes toiles sont belles. » « cela ne compte pas » Accepter que les personnes autour de vous n'ont pas le même avis sur la question. Et qu'importe ! Nous n'avons pas tous les mêmes exigences sur un sujet donner. Vos amis ne sont pas tous critiques d'art ou artiste peintre coté. Ils n'ont pas les même valeurs ou les même croyances pour pouvoir juger votre travail de façon hyperpointue. Très souvent si vous réagissez ainsi c'est que vous vous sentez probablement grandement dévalorisé et vous pouvez presque peur de réussir. Parfois même cela pourrait cacher une culpabilité d'avoir une place, d''être reconnu. Vous allez alors rechercher une reconnaissance mais par peur qu'on vous la retire vous allez mettre à distance cette complimentation. Voulant toujours être le meilleur, et ne pas reposer sur vos lauriés, il faudra aller chercher le négatif pour se dépasser.
Acceptez que votre conjoint peut vous trouve jolie, intelligente, drôle alors que vous ne le pensez pas. Ce n'est pas forcément parce qu'il a une faveur à vous demander. Il le pense sincèrement. Reconnaissez les efforts que vous avez faits pour arriver à vos objectifs et vos réussites. Ce n'est pas le fruit du hasard.
Rejeter un compliment est comme repousser un cadeau. Vous n'en serez pas redevable. Même si cela peut vous paraître embarrassant voire déplacer, ne les fuyez pas. Un simple merci suffira. (même si
ça vient de votre beau père qui semble vous rabaissez en permanence.)



mardi 12 décembre 2017

J-13 : tout ne tourne pas autour de mon nombril

  • personnification :
    tout ne tourne pas autour de mon nombril.
C'est un point plusieurs fois évoqué, et au combien important. Les autres ne pensent pas qu'à moi et tout ne tourne pas autour de moi. La personnification consiste à interpréter tous événements, bons comme mauvais, en les liant intiment sa personne. Pour ce faire il faut occulter les autres facteurs qui ne dépendent pas de soit. Ces personnes majorent aussi les conséquences de leurs actes. On retrouve ici les champions de la culpabilité : « à cause de moi l'univers tourne mal », Ainsi que les lauréats de la mégalo : « grâce à mes 2 euros ce SDF va avoir une nouvelle vie ».
Hors des caricatures, cette pensée consisterait à prendre pour vous les choix des autres. En cela, le fait que votre meilleur ami est dû annuler ce repas tant espéré du vendredi soir, sera vécu comme un rejet. Vous penserez qu'il ne veut pas vous voir. En réalité, sa maman est gravement malade est il doit aller à son chevet. Ne pensez pas que tout est de votre faute. La caricature serait de se rendre responsable de la guerre en moyen orient et de la famine en Afrique. En effet le battement d'un papillon produit un cyclone de l'autre coté du globe. Relativisons un peu, je ne choisis pas la géopolitique de ces régions.
Il est donc important d'envisager plusieurs éventualités pour expliquer le comportement des uns et des autres. Très souvent, on en déduit que ce soit envers moi ou un autre, la personne aurait réagi de la même manière. Nous ne contrôlons pas les facteurs qui animent les motivations et peurs de nos proches. Ne concluons alors pas trop vite de que nous êtes à l'origine de leurs réactions. Vous n’êtes pas au centre de l'univers. Il est recommandé de chercher des explications qui ne vous impliquent pas ou peu. Il est important d'écouter votre premier ressenti et ensuite d’émettre 2 hypothèses. La première serait le ressenti du second acteur et la deuxième l'avis d'une troisième personne.
Le premier risque de la personnification est donc de tout rattacher à soit de manière disproportionnée et compulsive. Le second risque serait d'imaginer que tout le monde pense comme vous
Vos proches ne lisent pas non plus dans vos pensées, et surtout agissent pour eux même en priorité. Il est important de pouvoir se positionner et de verbaliser ce que vous souhaitez. Il y a fort à parier que quand votre chéri va au foot avec les copains, le jour de l'anniversaire de votre mère, il n'ait pas pensé de la gravité de cette bévue. C'est d’ailleurs pas non plus pour vous embêter. Il a juste oublié. Ne rattachons donc pas tout à nous.
Les talents de télépathie sont assez restreints dans notre société. Les silences et non dits seront toujours interprétés par les peurs de chacun.

Prenons du recul et examinons les preuves. N'hésitons pas à demander les raisons qui motivent les actes des uns et des autres pour prendre de la distance. Vérifions nos secondes hypothèses.



Et surtout cessez de penser que quand votre belle mère vous offre un pull rayé vert et gris avec un élan dessus, elle le fait pour vous embêter. Ne dit on pas que les gouts et les couleurs ne se discutent pas ? Alors accepter le avec le sourire :)

dimanche 10 décembre 2017

J-15 le Tout tout de suite

  • faible tolérance à la frustration : vouloir tout tout de suite.



"Dis pourquoi je peux pas ouvrir mes cadeaux tout de suite."


Dans notre société, on nous berce d'illusions de pouvoir avoir tout ce que nous on désirons le plus rapidement possible. Nous sommes à l'heure du numérique de l'instantané. L'aire où les choses nous dépassent. Votre téléphone est devenu obsolète avant même sa date de sortie. Votre voiture perd 25% de sa valeur à partir du moment où vous mettez les clefs dedans. Cette aire de consommation nous pousse à vouloir toujours plus en ne supportant pas la frustration. Nous sommes matraqués d'annonces publicitaires qui nous incitent à la convoitise, voire la jalousie. Nous avons l'impression d'exister par ce que nous détenons alors qu'en réalité nous sommes détenus par les objets qui nous possèdent. Nous nous comportons parfois comme des enfants de 7 ans qui ne supportent pas la frustration. Nous voudrions avoir dans l'immédiat, en oubliant que le désire peut avoir du bon. Une de mes patientes âgées m'interpella en me demandant pourquoi nous les jeunes nous nous comportions dans nos couple. Un de ses petits enfants se séparait. Elle se sentait attristée pour son arrière petit fils de 2 ans. Après un silence, elle a eu cette réflexion pertinente :
"De mon temps, on réparait les choses. Avec mon mari ça n'a pas toujours était rose mais je l'ai toujours gardé. Vous, vous consommez les couples comme vous consommez des produits quotidiens. Dès que c'est défectueux, vous jetez, vous ne réparez rien... Moi, mon transistor, je l'ai réparé 15, 20, 50 fois avant que je le remplace car il était mort, comme avec mon mari... En même temps, vous si votre télé a un problème, on ne vous la répare plus... on la jette... comme dans vos couples."

Très souvent, nous oublions que le temps peut jouer en notre faveur et qu'il n'y a que peu d'URGENCE ABSOLUE.
Le fait de tout vouloir tout de suite nous amène souvent la vision erronée de ne pas réussir, de toujours galérer. Parfois nous pouvons idéaliser notre voisin qui semble avancer à grand pas tout le temps et sans effort. Pensez vous qu'Usain Bolt s'est mis à courir le 100 m en 9s 58 en claquant des doigts ? Picasso s'est il découvert un don du jour au lendemain ?
Il n'y a pas de recette miracle à la réussite. Cependant, les efforts finissent toujours par payer.
Alors imposez vous des choses désagréables. repoussez le seuil de la douleur. Résistez et avancez à votre rythme.

Relativiser le temps, évite d’être dans une frénésie de précipitations qui entraine en cascade une course sans fin, tel un hamster dans sa roue. Ne pas gérer une situation dans l'immédiat permet de prendre du recul et d'appréhender chaque événement de manière distanciée. Il nous est donc important de prioriser les projets dans le temps. Rome ne s'est pas construite en un jour. Décomposons par étapes les projets que nous voudrions immédiatement afin de diminuer le découragement et mesurer les avancées.

vendredi 8 décembre 2017

J - 17 les fausses obligations

se sentir obliger : les fausses obligations



Nous avons déjà abordé les petits mots comme nécessaire « être  obligé », « je devrais », « il va falloir », lorsque nous avions aborder les croyances limitantes. Ces groupes de mots sont aussi révélateurs d'une faible flexibilité et entrainent des comportement quelques peu rigides. Ces fausses obligations que nous nous imposons révèlent souvent une faible capacité à s'adapter. Il manifeste souvent une grande fragilité sur les jugements et la peur de décevoir. Bien souvent, les personnes sont dans des difficultés de place à ne pas pouvoir dire non.
Cela peut être une dans des impuissance à avoir peur de l'échec, à se mettre en danger. Prenons l'exemple où vous arrivez dans un groupe que vous ne connaissez pas. Vous pensez qu'il est nécessaire d'avoir un langage adapté par ce que vous devez absolument renvoyer une bonne image de vous et qu'il va falloir faire attention à ne pas passer pour un guguste. Nous sommes sur tout un tas de supposés extrêmement anxiogènes qui vous empêchent d'être vous même. Vu tout les efforts que vous faites pour ne pas décevoir, vous ressentirez souvent de la colère ou de la frustration lorsque les autres ne penseront pas comme vous. Cela peut vous mettre vite dans l’embarras à accepter des situations. Antagonistes. Si je dois absolument aller voir ma meilleur amie qui n'est pas au mieux, que j'ai déjà le foot du petit à qui j'ai promis d'aller voir le math et mon père qui est à l’hôpital, je risque de me perdre, de manquer de temps et de tout faire à moitié.
Faire preuve de flexibilité pour vous vous même permet aussi d'être plus flexible envers les autres. Vous seriez moins exigent et probablement plus tolérant. Prêtez attention à votre langage, apprenez à dire non, n'essayez pas de plaire à tout le monde. Sortir des normes fixées ne fera pas de vous une mauvaise personne. Vous garderez toujours en mémoire vos principes moraux et vos idéaux.


mardi 5 décembre 2017

J- 20 les prédictions

Prédiction :

J-20 avant Noël : je vois dans ma boule de cristal que : « je suis sûr que le pull que j'ai acheté à ma petite nièce, rose, rouge et avec un zèbre dessus ,ne lui plaira pas. J'espère que Tonton Denis ne sera pas encore saoul comme l'année dernière. Ho mon Dieu, courons faire un stock de beurre pour la bûche » … Ceux sont d'autant de prédictions qui nous mettent en tension pour des problématiques qui n'existent pas. Alors attendons de voir la réaction de la petite nièce. Ne sortons pas toutes les bouteilles d'un coup. Relativisons la pénurie de beurre, pour le moment, carrefour en vend encore.





L'erreur, que nous faisons tous, est de bien trop souvent imaginer ce qui va nous tomber dessus. On m'a souvent dit : « imagine le pire, comme ça tu seras près à tout ». Génial, parfois, je me suis tellement préparé au pire que je n'ai pas toujours pu agir ou que j'ai fui à la première occasion... Très souvent, nous allons projeter que l'examen que nous préparons, sera insurmontable, que nous allons avoir des difficultés à payer les études du petit dernier, que la vente de la maison ne sera pas avant 6 mois... et très souvent, il n'en est rien. Il s’avère que nos difficultés étaient bien moins dure une fois dépassées. A part de rares personnes, nous ne sommes pas médiums. Même si vous possédez surement de réelles intuitions, il faudra les différencier de vos peurs.
Prenons l'exemple de prédictions négatives pour la construction de votre maison. Imaginez que la banque vous accorde le maximale. Après avoir signer les plans et manger toutes vos économies ; vous vous rendez compte que vous n'avez pas budgété la cuisine et le portail. Aie.... vous vous dites alors qu'il sera insurmontable de ne pas avoir cela dans 18 mois.... Dans 18 mois, savez vous comment aura évolué votre compte en banque ?
Prendre du recul revient à :
  • se méfiez des expériences des autres, il vous manque toujours des informations. vous connaissez sans doute les an
    ectodes du genre  : "Vous vous souvenez surement de Mr Martin qui a vécu à peu près la même chose que vous, dans le pays voisin, il y a quelques décennies. Enfin je crois que c'était monsieur Martin ... "comme pour internet ce sont toujours les histoires sensationnelles qui marque les esprits.
  • Accepter que vos expériences du passé ne conditionnent pas votre présent. Entre temps, vous avez appris et très souvent depuis lors, vous n’êtes plus passif (enfant) mais acteur de vos choix. Vous avez évolué et appris de vos obstacles. Pour l'exemple de la maison, peut être pourrons nous faire un rabais sur le carrelage, ou peut être que j'aurais une augmentation ?
  • Soyez près à prendre des risques mesurés.
  • Tester vos prédictions. Nous ne pouvons jamais savoir à l'avance la réaction d'un autre, ou la réalisation d'un projet. Il n’empêche qu'il faut être vigilent à l'effet Pygmalion. Si je ne vais pas vers tel groupe de personne car j'ai peur d'être rejeté, effectivement, il y a fort à parier que ma prédiction se réalise. Mon cerveau est feignant, il va allait dans le sens de valider l'équation. Au premier marqueur de rejet, je vais me renfermer ou me saborder...
essayer, sans préjuger, sans jugement et avec un minimum de croyance...
Il faut limiter les « au cas ou » « imagine dans 5 ans » etc.

quoi qu'il en soit, il est vital de gérer les problématiques réelles, qui nous appartiennent dans le présent.


dimanche 3 décembre 2017

J-22

en cette période de l'avent, je vous propose d'ouvrir 2 fois par semaine, une case pour réussir au mieux vos fêtes de fin d'année.
nous allons aborder ici les 10 erreurs de pensées que nous commettons tous et qui nous pourrissent la vie :

la première est :

  • le catastrophisme : c'est trop grave, insurmontable
le catastrophisme consiste à surestimer l'impacte d'une situation en projetant une fin tragique à la Shakespeare.... tout le monde meurt. Notre cerveau va aller créer des images dramatiques à partir d'une situation anxiogène. Nous allons avoir une faible tolérance au changement de projet, à l'imprévu. Nous allons déformer la réalité des faits qui vont prendre une proportion ingérable. 
C'est l'histoire d'une maman qui a demandé à son fils de 16 ans de rentrer à minuit pile. Bien entendu à partir de 23h30, cette maman égraine les minutes, à l'affut de cette heure fatidique. Elle est déjà dans une peur anticipation. A minuit pile, elle n'entend toujours pas le bruit du scooter et le murmure des clefs dans le barillet. A minuit et 2 minutes, elle commence a imaginer que son fils aurait du changé ses pneus un peu fatigué. Il a perdu le contrôle de son 2 roues. A0h10, elle en est sûr, il git sur l'asphalte, fauché par un chauffard qui a trop bu. A 0h15, elle commence à pleurer, ne sachant pas comment annoncer sa mort à la petite sœur. Et à 0h17, de retour réellement à la maison, le fils se fait engueuler car maman s'est inquiétée à cause de lui.
Adepte du catastrophisme, Rob Wilson vous conseille :
  • d'envisager d'autres scénarios : il y a fort à parier que votre fils n'a pas vu l'heure, Que son scooter que vous saviez déjà capricieux n'a pas démarré toute de suite, Que si il ne vous a prévenu c'est que d'habitude un peu de retard n’affole pas la famille en journée.
  • d'examiner les preuves : que ce passerait il dans le cas où votre enfant aurait un accident de la route ? S'il est avec des copains, il y aura forcément un coup de téléphone pour avertir. Si c'est réellement grave, il y aura un appel de la gendarmerie ou de l’hôpital. Vous connaissez la route qui ne comporte que peu de risque et vous savez qu'il est, de toute façon, prudent. Etc. reporter les preuves à votre scénario et, tel un bon détective, mesuré les indices qui pourraient amener ver telle ou telle pistes.
  • De garder le sens des proportions : même si votre fils à un accident de scooter, il y a fort à parier qu'il ne perde pas la vie. Même si les morts en 2 roues sont indéniables , il y a plus d'utilisateurs vivants que de personnes tuées sur nos routes.
  • D'identifier l'origine de la peur : On a peur que de ce qu'on a connu ! Pour cette maman, il faut savoir que la mort est arrivée de façon sournoise une nuit, sans crier garde et lui a volé
    son premier bébé 21 ans en arrière à 6 mois de grossesse.
N.B. : N'oubliez pas les dangers d'internet : il n'y a que les personnes n'ayant pas pu dépasser une situation dramatique qui irons passer du temps à en parler pour en chercher du réconfort. C'est souvent des scénarios extrêmement plus compliqués que ce qu'ils peuvent bien en dire.
Quoi qu'il en soit qu'importe événement, dites-vous que le monde ne s'écroulera pas pour autant et ce n'est surement pas aussi grave ou important que l'impression première qui vous ressentez.


l'enjeu du concours de la meilleure bûche ou de ne pas trouver le bon cadeau ou ne pas avoir le beau frère à Noel devraient du coup être plus facile à gérer. 
tant pis si ce n'est pas la bonne taille de crevette, le principal n'est il pas de passer du bon temps ensemble?