mercredi 20 octobre 2021

la confiance en soi / l'estime de soi

 issu de microkinetours.blogspot.fr

La confiance en soi


Pourquoi abordons-nous ici ce sujet ? pour plusieurs raisons : 


  • La première, c'est que le manque de confiance en soi est l'un des motifs principaux de consultations dans nos cabinets. Il s'agit d'un frein majeur à entreprendre, et c'est l'un des premiers moteurs au mal-être.

  • La seconde raison est que le manque de confiance en soi se traduit parfaitement en lecture biologique. Et comme, c'est notre dada, alors nous allons jouer avec ce symptôme qui est en réalité un syndrome. 

    En effet, c'est un ensemble de facettes de conflits, qui touche plusieurs organes. Bien sûr, comme à chaque fois, dans la logique du décodage, il n'y a pas de recettes miracles toutes faites. La lecture biologique se voudra personnalisée !!! nous ne proposerons pas du prêt à consommer, mais plutôt un démantèlement de l'articulation de ce qu'est le manque de confiance en soi. 


Pourquoi le manque de confiance en soit est-il si présent ?


« Regarde toi, tu doutes encore. Tu ne sais toujours pas faire cela, tu manques de confiance en toi ! ». Vos parents, vos profs, vos amis, votre partenaire, votre patron doutent tellement d'eux-mêmes qu'il sera extrêmement difficile de ne pas douter de soi en permanence. C'est ce que l'on appelle le conditionnement du manque de confiance en soi. Et ainsi, vous douterez de vous, du monde et des autres... alors vous ferez douter à tour de rôle les différents acteurs de votre vie. Ce doute est comme une mauvaise herbe qui se répand. Une peur virale, qui comme toute émotion, si elle n'est pas transcendée ou intégrée dans un processus global envahie le terrain et peut le rendre infertile.



En effet, c'est génial de douter, mais seulement un peu ! Cela amène à se questionner, à se dire que rien n'est fini et que l'on peut évoluer, améliorer les situations. Le manque de confiance en soi est aussi protecteur. Imaginez-vous un seul instant avoir une confiance en vous débordante dans votre capacité à skier. Alors vous arriverez en haut de la piste noire, les yeux fermés, et c'est parti pour un tout schuss.... sauf que dans les faits, vous ne savez pas skier ! Il s'agit donc d'une peur qui vous informe qu'il peut y avoir un danger, qu'il vous faudra être prudent. 


Nous allons d'abord définir ce que la normalité appelle confiance en soi. La confiance en soi est différente de l'estime de soi. L'estime de soi est une estimation de sa propre valeur. Pour le cerveau, c'est la distance qu'il reste à parcourir entre la personne que l'on croit être et celle que l'on rêve de devenir. Plus cette distance est grande, plus l'estime de soi est dans les chaussettes. Comme il s'agit d'une auto-évaluation, ce rapport à soi n'est pas discutable, jugeable ou attaquable. Si je suis chirurgien et que je rêve d'être serveur dans un restaurant, j'aurai la même estime de moi pourrie que dans le cas inverse. Pour Christophe André, la confiance en soi fait partie des 3 piliers de l'estime de soi, avec l'amour de soi et l'image de soi. Il est quand même important de définir ces trois piliers car dans les problématiques de confiance en soi j'ai parfois l'impression que l'on patauge... 



  • L'amour de soi : l'amour de soi n'est pas l'amour narcissique de mon égo sur ce que je suis... il s'agit de l'alignement entre mes besoins et mes valeurs. Autrement dit, l'amour de soi se traduit par un profond sentiment de bien-être lorsqu'il y a une- cohérence entre ce que je pense important et ce que je réalise. Je pourrais très bien avoir un poste à responsabilité dans la finance, mais pour ma part je ne suis pas certain que cela participe à augmenter l'amour de soi.

  • L'image de soi : elle se caractérise par la façon que nous avons de nous percevoir, de nous juger. Malheureusement, à cause de nos conditionnements et de nos besoins d'appartenance, l'image de soi est souvent corrélée à ce que notre entourage pense de nous. L'avantage est que contrairement au physique, à tout moment, nous pouvons nous en construire une autre. La timidité peut être une problématique d'image de soi, et non un problème de confiance en soi.

  • La confiance en soi est la certitude de pouvoir réaliser une action ou une tâche. 

Avant d'aller plus loin, il nous faudra nous interroger sur : est ce que je manque réellement de confiance en moi ou bien : 

  • Est-ce que je me sens en décalage avec ce que je m'impose à faire et ce que mes valeurs m'invitent à faire ?

  • Est-ce que j'ai peur de l'image que cela renverra de moi ? 


Pour Sarah Famery, la confiance en soi est un profond sentiment de sécurité intérieure permettant de s'affirmer sans peur, sans agressivité et sans honte. 

La confiance en soi se définit aussi comme la capacité à pouvoir atteindre un objectif. On distinguera la confiance en soi spécifique ou l'auto-efficacité, décrite par Albert Bandura, qui est la capacité à réussir dans des situations spécifiques. Il s'agit du fait que je sois sur de réussir à taper dans un ballon. Et la confiance en soi généralisée est la capacité à réussir dans des situations plus larges comme devenir sportif de haut niveau par exemple. Pour ma part, je préfère m’intéresser à la confiance en soi spécifique car la généralisée tend beaucoup vers l'estime de soi. 

Si la confiance en soi est la capacité à réussir, il est donc logique de la corréler avec l'expérience. En effet, j'aurai confiance en moi dans ma façon de skier, uniquement si je skie régulièrement.


Je ne peux pas attendre d'avoir confiance en moi pour passer à l'action





La confiance en soi est donc inextricable de l'apprentissage d'un acte, d'une pensée. La confiance en soi est une construction de stratégie conduisant à la réussite. Et si tout simplement la confiance en soi était la croyance positive de ses propres capacités d'apprentissage ? Et encore plus, la confiance en soi ne serait-elle pas la capacité à surmonter les épreuves, les échecs ?


Une définition de la confiance en soi que j'aime beaucoup est celle Lionel Bellenger : « la confiance en soi devrait être considérée comme un vouloir être fait de connaissances, de soi, d'unité du moi, d'affirmation de soi, de confiance en l'avenir personnel, et de capacité à résister aux tensions et aux risques. »


Souvent j'entends : 

  • « j'ai pas confiance en moi »....

  • « je ne suis pas assez ceci, je ne suis pas assez cela. » 

    Et la phrase qui tue : « j'ai peur de ne pas y arriver.... »

Mais flûte alors, qui suis-je pour prétendre à la perfection, tout tout de suite, sans affinage. Un bon comté c'est minimum 18 mois... Même google et son algorythme ne me présentent pas le site ou le mot que je veux dès la première recherche. Dans mon coté provocateur, ne pas avoir confiance en soi pourrait être interprété comme une prétention. La prétention de penser que je devrais y arriver sans échec, sans erreur. Il serait alors égocentrique de se comparer à des pairs qui ont plus d'expérience que soi et de prétendre vouloir faire aussi bien qu'eux. Quelle manque d'humilité, d'oublier de valoriser leurs épreuves, les parcours pour être ce qu'ils sont devenus. 

(ça pique hein ? )


Pardon pour Don Miguel Ruiz, je viens de massacrer le première accord de Toltèque : « que ta parole soit propre »... cependant s'offusquer contre sa médiocrité, est à mon sens ni bien, ni mal, si nous allons jusqu'au bout du processus. 

Dire que je manque de confiance en moi signifie qu'il y a des absences, des trous, des ombres qu'il va falloir aller traquer.

Être dans la plainte est un acte de foi avec soi-même. Souligner une frustration ne veut pas dire que nous ne sommes jamais heureux. Cela montre que nous voulons toujours nous améliorer, avancer, évoluer. 


Nous allons aborder les facteurs du manque de confiance en soi. 


  1. Je vise trop haut :


Nous manquons de confiance en nous car souvent nous oublions de subdiviser nos projets. Nous nous lançons dans un projet gigantesque, que nous pouvons nommer rêve ou projet sens. C'est beau sur le papier. La vue sera magnifique arrivé là-bas, mais je n'ai pas l’entraînement pour cela. C'est comme si je voulais voir le toit du monde, gravir l’Himalaya, mais que je me refuse à faire un programme d’entraînement. Mon voisin l'a fait, alors je suis capable non ? Rêvons, virons notre étroitesse d'esprit de notre conscient qui nous dit toujours : « tu n'y arriveras pas, ce n'est pas pour toi ». Cette médiocrité conditionnée par la peur de ne pas se relever de nos parents, de nos instituteurs. Cependant, il nous faudra toujours garder à l'esprit que si nos pensées sont illimitées, nos corps et le monde sont finis et sont régis par les lois newtoniennes. Donc le temps et l'espace existent pour eux. La plupart des gens échouent dès le départ car il se mettent des objectifs beaucoup trop importants, qui deviennent alors écœurants. « Allez vient chéri pour mes 40 ans on monte l’Himalaya !!! », et l'autre répond : « HEUUUU tu sais, c'est la semaine prochaine …. » c'est clair que c'est compliqué de ne pas être effrayé... courage, fuyons. Comment ne pas douter de sa capacité à atteindre son objectif ? Il faudra donc subdiviser nos projets, et surtout garder en mémoire qu'un escalier ne se compose pas d'une seule marche !! il nous faudra jalonner par étapes notre ascension tant sur une échelle temps, que sur un balance de faisabilité. Nous devons nous appuyer avant tout sur nos acquis. 


  1. Mes croyances ou programmes limitants


L'impuissance apprise

Pour améliorer, la confiance en soi il faudra toujours faire le point entre la réalité des faits, notre capacité actuelle, les avancées, les acquis, et ce qu'il nous reste à acquérir. Ce regard doit être objectif, c'est à dire sans jugement de valeur. Et c'est là que nous devons être vigilant à nos filtres de sélections d'informations de notre thalamus. Mon cerveau observera toujours la situation actuelle en fonction d’événements passés. Combien de fois luttons-nous pour anticiper, prévoir notre futur, en nous basant sur nos expériences passées, quitte à reproduire nos schémas habituels, et ainsi renforcer nos croyances. Mon cerveau et mon corps fonctionnent de manière très binaire. Si je me programme à échouer, j'échoue. Si je me focalise sur la difficulté alors elle sera prépondérante. Si ma croyance est que dans ma vie il y a toujours des bâtons dans mes roues qui m’empêchent d'avancer alors oui il y aura des bâtons dans mes roues. Car la vie est ainsi. Je ne connais personne qui a réussi ses projets sans douter ni trébucher. Le problème de la confiance en soi est pour moi un ensemble de croyances : 



  • La croyance que je porte sur moi : ce sont ici toutes les croyances sur ma personnalité, mon identité. Ce sont ces petits programmes qui s'allument dès que je commence un projet, qui me font ramer le système en m'envoyant des pop-up me signalant : « imposteur », « ce n'est pas un projet pour toi », « tu es nul en maths ». Tous ces programmes, formant notre personnalité, font partie de l'impuissance apprise. On apprend à manquer de confiance en nous tout d'abord sur les bancs de l'école, où on nous compare entre nous. Je n'ai rien contre les membres de l'éducation nationale, qu'on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas. J'exprime que l'enseignement non personnalisé à un enfant, force l'enfant à rentrer dans un moule sans s'appuyer sur ses qualités. Ainsi, il se rend vite compte de ses difficultés, dans tel ou tel domaine, puis il en fait une croyance générale. Comme certains disent : « La vie notée est à la vraie vie ce que le cheval de bois est à l'équitation ». Donc, si je ne rentre pas dans le standard de l'éducation nationale alors j'aurai l'impression de ne pas pouvoir réussir. Si tant bien même que je le puisse, alors j'aurai l'impression d'avoir volé ma place. 

  • Les croyances que les autres portent sur moi : ce sont les rappels conscients ou inconscients des jugements que les autres pensent de moi. Nos cerveaux n'aiment pas l'inconnu, cela les met dans un inconfort monstrueux. Alors ils se comportent de manière assez binaire. Soit je connais, reconnais le comportement, j'accepte. Soit je ne le reconnais pas alors je le rejette. Cela fait écho à nos besoins les plus archaïques, les plus grégaires, d'appartenir à un clan. C'est d'ailleurs dans l'adolescence que nous le subirons le plus. Tous ceux qui ne rentrent pas dans mon clan sont donc jugés comme dangereux, il me faudra les attaquer. Cela à deux vertus. La première est de faire fuir la différence. La seconde est de fédérer le clan. Sauf que mon cerveau n'oublie pas. Alors même plus tard, si je ne fonctionne pas dans la pensée commune, je vais douter. Je vais me conditionner à des comportements, des stratégies voir des identités dite normées. Cependant, si un décalage entre cette vision de la norme et de moi émerge, alors je vais douter, rentrer dans une peur etc. De plus, un risque dont on ne parle pas beaucoup est le risque de réussite. Que se passerait-il si je commence à illuminer l'entourage. Cela risque de mettre des zones d'ombre chez autrui en avant. Donc d'attirer la jalousie. 

  • La croyance que je porte sur les autres : l'idéalisation. Regarde, lui il réussi tout ce qu'il fait. A bon ? Sérieux ? Tu es là la nuit quand il bosse des heures, qu'il lance un projet qui ne fonctionne pas ? Je me souviens en début de carrière ou je regardais mon planning gruyère (avec peu de patients) et je disais à une de mes collègue que ce n’était pas facile de créer une patientèle de nos jours. Elle m'a rigolé au nez en me disant que 30 ans en arrière elle a vécu la même chose. Nous sommes tous passé par là. Se comparer peut être une bonne chose pour déterminer les ressources que l'autre a déployé pour réussir mais au lieu de les lui pomper, de les cultiver en moi. 

  • Dans les autres croyances, nous citerons la notion du temps. Je veux tout tout de suite, réussir vite, se relever tout de suite, le fait de devoir anticiper. 

  • Une croyance est la gestion exacerbée des risques qui peut y avoir sur le chemin. En effet, notre œil est focalisé sur le danger et pas sur la beauté du monde. C'est une notion archaïque du mode de survie. Pour une biche il sera nécessaire de prêter attention aux mouvements sur les cotés, d'un éventuel loup qui rôde plutôt que la jolie marguerite à ses pieds. 

  • La peur du changement et de l'inconnu. Comme le dit Dispenza, notre cerveau préfère rester dans sa zone de confort même si cela lui est douloureux que de risquer le changement. Crèvecœur lui affirme que le premier changement d'état est la naissance. Nous passons alors d'un milieu confortable et stable au monde extérieur, où nous allons connaître :

    • la faim

    • le froid

    • les différences hydriques 

    • l'absence de contact … 

    et comme mon cerveau se réfère toujours à ce qu'il à connu, on s'étonne de ne pas pouvoir changer. Un proverbe souvent entendu dans mon enfance est « on sait ce qu'on perd, jamais ce que l'on gagne ». Sous entendu, tout ce qui change est forcément négatif. Le changement demande la sélection d'un potentiel et donc de pouvoir abandonner tous les autres un temps. C'est une histoire de deuil d'un ancien moi, et des autres potentiels qui auraient pu être. 



    3. Je ne prête pas d'attention à mes réussites



La réussite n'est ni mesurable, ni comparable. La réussite ne dépend que de l'image que je m'en fais. De plus, c'est un ensemble de cofacteurs. Michel-Ange disait de Léonard de Vinci qu'il était bon en tout, parfait en rien. Michel-Ange ne voit pas la réussite du même angle que Léonard. La perception de réussir doit nous être propre à nos propres critères internes. En partant de là, je vais pouvoir me connecter à ma Source, à mes rêves. Cela sera alors plus simple de réussir. En effet, si mon rêve est d’être pianiste, et que je veux faire plaisir à papa en jouant au tennis, je pourrai m’entraîner longtemps.... cependant, je doute un jour pouvoir réellement prendre du plaisir dans l'activité et donc de pouvoir progresser. Oui, oui, le plaisir est gage de réussite !!! si ce n'est pas mon chemin, la Vie n'est pas mauvaise, elle me fera passer le message que je ne suis pas connecté. Si moi je ne l'écoute pas elle me conduira de plus en plus à l’écouter quitte à me dégoûter. 

La réussite n'est pas un don, ce n'est qu'une idée que l'on s'en fait. Je ne connais aucun sportif de haut niveau qui soit arrivé là ou il en est sans travail. Nous avons peut être des prédispositions pour une tâche ou quelque chose comme cela. C'est à nous de pouvoir aller chercher ces dernières pour s'appuyer dessus afin d’exceller. La réussite est le sommet de la montagne visible de tous. Les erreurs, les échecs et tous les ajustements qui en ont découlé, sont les sentiers qui y mènent. Il est important de se fixer des objectifs atteignables pour gonfler notre confiance en nous. 


La réussite doit être simple comme dit Aberkane, offrons-nous des victoires faciles. Pourquoi ? car la confiance en soit n'est ni plus ni moins que la croyance de la réussite. Plus il y a de victoires plus il y a de confiance. C'est un processus exponentiel et non additionnel. 

Lorsque nous voulons commencer un nouveau domaine il faut commencer par ce que nous connaissons déjà. L’erreur que nous faisons tous mais vraiment tous, c'est de nous focaliser sur ce que nous ne maîtrisons pas. Il y a aura encore cette petite voix qui vous dira, tu n'y arrivera pas. 

C'est d'ailleurs comme cela que des jeux comme Candy Crush vous piègent. Par une succession de petites victoires faciles célébrées par une petite musique et des effets visuels. Vous allez vous sentir fier de vous, valorisé et vous aurez envie de recommencer. Mettez des paillettes dans votre vie !!! 

Fêtons les petites victoires. Être fier de soi, n'est pas un acte de prétention, mais plutôt d’honnêteté avec soi-même, d'Amour. La vie est suffisamment difficile pour avoir le droit d'être content de de ce que nous réalisons. En reprenant la métaphore de l'escalier, célébrons chaque marche de franchie. Ce n'est pas qu'une fois tout en haut que nous devrions profiter car vous le savez bien, après le premier niveau, il y aura le deuxième ! Habituons notre cerveau à vivre dans le présent afin de pouvoir célébrer parfaitement notre victoire, sans le coût de l'effort passé, ni l'anticipation de celui à venir. La méditation pleine conscience peut être un bon outil. 

Célébrons les victoires imprévues. Si vous avez l'habitude de la rando, c'est rarement le point le plus haut le plus intéressant, c'est la petite fleur sur le parcours, la marmotte qui nous surprend. Et pourtant, nous avons peur de ne pas toujours prévoir... On peut aisément prédire la vue que nous aurons en haut, mais nous ne pourrons jamais anticiper la surprise, l'imprévu, que nous retiendrons le plus d'ailleurs. Comme c'est deux molosses, qui m'ont bloqué, ou le sourire de cette mamie de 85 ans en haut d'un col. Le prévu ne nous remplira jamais d'autant de joie de le non pré-senti.




  1. Ne jamais avoir valorisé « les échecs »,

En France, nous avons la phobie de l’échec, du raté. Cela est tout autre dans les pays anglo-saxons. Dans l’hexagone, si vous coulez une entreprise, cela est perçu comme une honte, un échec. La faillite de votre boîte sera vue comme un non aboutissement, et vos interlocuteurs se focaliseront davantage sur les raisons de cette liquidation plutôt que de s'attarder sur les points suivants : 

  • combien d'entre nous avons monté une entreprise ?

  • combien de temps avez-vous prospéré ?

  • quelles stratégies avez-vous mis en place pour la sauver ?

Alors, si vous avez coulé quatre entreprises, quelle image allez-vous renvoyer ? Celui d'un raté qui ne réussit rien ? Ou une personne persévérante qui tente de vivre de ses passions. Raté ? Qui vous le dit ? La question souvent oubliée est la suivante :

  • si j'échoue dans un projet, ai-je réellement tout perdu ?

  • N'ai je pas gagné quelque chose ?

  • Qui vous dit que je n'ai pas gagné un 1 000 000 d'euros avant que l’entreprise ne fasse naufrage ?

Ici se joue la question des méta-programmes en PNL. Romillia Ready et Kate Burton définissent les méta-programmes comme les filtres inconscients qui orientent vers l'objet de votre attention. C'est la façon d'on vous traitez n'importe quelle information perçue de votre environnement. Je ne détaillerai pas les méta-programmes ici, cependant si votre méta-programme est spécifique pessimiste vous vous focaliserez sur ce qui ne va pas, sur vos échecs. Si vous êtes global optimiste alors vous ne retiendrez que le bon de l’expérience. Un autre exemple est la phrase commune « les chiens sont des bêtes à chagrin ». Bien sûr que l'espérance de vie d'un chien est plus faible que la votre mais cette phrase illustre le méta-programme négatif de notre cerveau qui s’arrête uniquement sur la mort et les difficultés de séparation. Notre cerveau occulte les quatorze années de bonheur avec l'animal... 

Un méta-programme global optimiste sera gage d'une meilleure confiance en soi, qu'un méta- programme spécifique négatif. Le premier retiendra que globalement même si la fin n'a pas été celle escomptée, il aura appris, découvert des ressources, se sera amusé, etc. Alors que le second restera sur la défaite, sur l'action qui n'a pas été bien réalisée. J'ai l'habitude de dire qu'un événement est comme les deux versants d'une montagne : celui du sud qui est toujours éclairé quant à celui du nord toujours dans l'ombre. A nous de savoir où nous voulons regarder. Je vous invite à la lecture de l'article : « modifions la perception de nos épreuves ».


  1. La persévérance est une vertu nécessaire à la confiance en soi


La persévérance, plus que la patience est une à mon goût la vertu la plus présente chez les personnalités qui réussissent. En effet, de manière très pragmatique, si la confiance en soi est la capacité à savoir si je peux atteindre un objectif, et que celle-ci passe par la répétition, nous ne pouvons faire l’économie de la persévérance. L'idée que je dois apprendre en mode sans échec est ridicule. N'importe quel apprentissage passe par un feedback d'essai-résutlat-analyse. Jamais au grand jamais, ni vous, ni votre entourage n'a douté que vous marcheriez. Pour autant qui a conscience de cette prouesse de l'évolution que de se verticaliser. Combien d'espèces sont capables de le faire, libérant ainsi les membres supérieurs pour autre chose que la locomotion. La bipédie a permis l'action de préhension des objets qui a permis in fine de pouvoir explorer le monde autrement. Nous sommes un miracle de technologie évolutive, héritage de 3,5 milliards d'années !!! je prends souvent l'exemple de la marche pour illustrer comment se passe l'apprentissage. Nous sommes à 95% passés par ces différentes étapes. Après quelques temps passés à quatre pattes, nous avons tous l'envie d'un mieux, s'ériger, se verticaliser. Alors nous nous tenons comme nous pouvons pour pouvoir nous redresser. L'effort est considérable et souvent les jambes flanchent et retour à la case départ, nous voilà écroulé sur le sol. Alors que faisons nous ? Lamentons-nous en disant que c'est trop -difficile ? Sortons-nous les phrases : « arrête, tu n'es pas capable ? ». Nos parents sont-ils là à nous fustiger ? Non, bien sur que non, nous allons pas remettre 4 millions d'années de bipédie en doute quand même ! Alors nous allons réessayer encore, jusqu'à ce que nos jambes soient suffisamment fortes pour nous tenir. Alors enfin, c'est le grand moment, nous tentons de lever la jambe droite et …. BOUM, nous retombons, retour à la case départ, vautré par terre, nous regardons les adultes venir voir si tout va bien. Jamais au grand jamais, il nous est venu la phrase : « puisque c'est comme ça, j'arrête, je décide maintenant de me déplacer sur le cul, la marche c'est trop dure, c'est pas pour moi... ». Non, on analyse que lever une jambe nécessite la contraction plus forte des muscles de la jambe qui porte. Alors nous nous entraînons pour nous déplacer tout en nous tenant. Et un beau jours, alors que nous avons célébré nos petites victoires, nos évolutions, enfin c'est le grand moment, nous lâchons les mains, un vrai bipède et …. VLAMMMM encore une chute. Nous découvrons l'équilibre. Et par un système d'essais et d'ajustements nous commençons à prendre confiance sans nous décourager car une certitude viscérale nous tient, nous et notre entourage, nous allons finir par courir. C'est après que ça se dégrade : « tu bouges de trop, touche pas à ça, fais attention etc... » mais cela est une autre histoire.


Et en lecture biologique cela donne quoi ? 


Le tissu principal du manque de confiance en soi est …. roulement de tambour : le mésoderme nouveau. Pour bref rappel, il concerne le système musculo-squelettique allant du tissu adipeux à la moelle osseuse en passant par les fascias, le tissu conjonctif, les artères et les veines, les muscles les tendons et ligaments etc... De manière très logique à comprendre, le système musculo-squelettique est l'ensemble des tissus qui nous permettent l'action. Si je vis une impuissance, c'est que je ne peux avoir l'action nécessaire pour interagir avec mon environnement. Plus l'organe est interne, plus la dévalorisation est profonde. Autrement dit, le l'hypoderme donnera une légère dévalorisation de soi quand la moelle osseuse, elle donnera les plus fortes dévalorisations que l'on puisse trouver.

Comme le manque de confiance en soi est une incapacité à atteindre une cible, un objectif, le mésoderme nouveau est le premier ensemble concerné. Nous allons prendre plusieurs exemples : 

  • Si je manque de confiance en moi sur mes capacités intellectuelles : alors j'aurai mes os temporaux de touchés. Cela donne des phrases du genre, je suis idiot, je suis nul en maths etc...

  • Si je n'ai pas la valeur que je veux aux yeux des autres : alors ce seront le tissus conjonctif et l'hypoderme de touchés. 

  • Si je manque de confiance en moi pour une activité de déplacement, alors ce seront les muscles de mes jambes : la phrase récurrente est « je n'ai pas la force de faire cela, d'avancer... » 

  • Si je manque de confiance dans mes choix, ce seront alors les surrénales qui seront concernées. Il s'illustre par les phrases : « je me plante tout le temps », « je fais toujours les mauvais choix »

  • Si j'ai tendance à me comparer toujours aux autres, le myocarde peut être en jeu : je n'arrive pas à suivre le rythme des autres/de ma famille. 

Dans la cohérence de la lecture biologique, les organes du mésoderme nouveau composant le système musculo-squelettique sont toujours assimilé à un ressenti principal lié à l'impuissance (ne pas avoir la force de, ne pas être capable de). Ce ressenti est en lien avec le conflit inhérent au DHS, au sur-stress programmant. Ensuite nous y retrouverons des ressentis secondaires, appelés facettes. Les manques de confiance sont toujours dans un aspect relationnel : nous retrouverons les organes composant l'ectoderme. Très souvent, ces doutes s'inscrivent dans une peur anticipative de l'échec : ce sont les gros ganglions qui l'illustrent le mieux dont le conflit s’énonce : « je ne peux pas me protéger de ce qui va m'arriver car je connais les conséquences et je ne peux pas effacer l'impact que cela aura sur moi ». 

Le manque de confiance en soi touche toujours des territoires et donc les aires cardiaques pour acquérir ou maintenir un territoire. 

Ensuite, il peut y avoir une problématique de place et d’identité qui touchera le rectum ou l'estomac. Une problématique de jugement concernera la vésicule biliaire. 

Enfin, je peux avoir peur de « l'inconnu », ou de de ce qui peut m'arriver, nous parlerons ici de fortes insécurités. Cela touchera les aires visuelles. Certains, plus particulièrement, peuvent avoir l'impression d’être poursuivi par l'échec. 

Je rappellerai ici, que les peurs anticipatives et les insécurités amènent à des états de sidération, plus connus sous le nom de procrastination. A tous les parents qui liront cela, peut-être trouverez-vous alors que votre enfant manque de confiance en lui car il ne se met pas en action. Oui, sûrement souvent... et parfois non, ce que vous lui proposez ne l’intéresse peut-être tout simplement pas. 

Enfin, un organe de l'endoderme que nous retrouvons est l'hypophyse : je ne suis pas à la hauteur. 


La liste n'est bien sûr pas exhaustive. 


Prenons l'exemple de Manon grande timide, si nous devons travailler sur sa timidité, il faudra probablement chercher dans le système musculo-squelettique les dévalorisations intellectuelles et le l'hypoderme. Cela se traduirait par : ne pas avoir la valeur intellectuelle aux yeux des autres. L'un des symptôme est l'acné sur le front. Ensuite, comme il y a un replis, une prostration, nous avons une constellation sur le larynx et la vésicule biliaire. Le conflit du larynx renvoie à une peur bleue ou à une peur sur l'expression, la vésicule biliaire est en lien avec les jugements. Les deux réunis amènent le mutisme. Tous cela ne sont que des hypothèses, il faudra affiner en fonction des événements au cours de la séance.

Je vous invite aussi à vous méfier de l'excès inverse. Je pense aux personnes qui ont besoin de toujours briller, de s'imposer. Ces dernières peuvent cependant vite s'énerver lorsqu'elles sont prises à partie. Dans notre société, nous disons souvent qu'elles ont un fort caractère.... c'est cela oui.... Souvent ces personnes sont très vulnérables aux désaccords, pour ne pas perdre le contrôle, elles surenchérissent en s’agaçant. C'est bien le signe d'un manque de confiance en soi, corrélé à une problématique d'image de soi. Je m'explique, si je suis au clair avec mon identité, je sais que je ne plais pas à tout le monde, que mes idées peuvent être différentes des autres. Ce n'est pas un drame en soi. Le cas contraire pourrait renvoyer à un manque de confiance en soi sur l'image que je renvoie au monde. Nous pouvons proposer plusieurs hypothèses comme : 

  • les deux épaules dans l’hypoderme : le symptôme sera la mégalomanie sociale : je dois briller

  • probablement un temporal, si il y a désaccord sur les idées. Cela peut être une main, si c'est sur l'écriture, ou les jambes si c'est un sport de ballon. Si ça ne vous évoque rien, je pense au loulou qui veut toujours être premier à la course. 

  • Comme il y a de la colère, nous penserons à la constellation qui touche le rectum et la vésicule biliaire, la biomaniaque agressive. Le conflit s'énonce de la sorte : je me sens menacer sur ma place d'une manière injuste. 

Pour les programmants, je vous laisse chercher et imaginer ce que vous voulez : 

  • les dévalorisations de fratrie,

  • les problèmes de place avec les copains 

  • papa qui veut toujours avoir raison 

  • etc...


et la partie la plus attendue …. les solutions : 


Comme à chaque fois en lecture biologique, je vous invite à remonter sur le conflit le plus loin ou le plus fort qui fait écho à la problématique actuelle. 

Ensuite, relisez le en mode « sans échec », sans émotions ou avec le recul de la Vie. Est-ce réellement d'actualité encore. Ai-je encore 7 ans, puis-je m'adapter autrement ? Si notre vie est un film, nous avons toujours le choix de le regarder en mode dramatique, comédie ou funny game !!! Ne faites cependant pas l'économie de la présence d'un tiers qui saura vous guider.

Comme nous l'avons vu, une autre façon d'améliorer la confiance en soi, est la répétitions d’expériences positives atteignables. Partez de ce que vous savez faire pour aller vers le plus difficile. Cela demande du travail, du risque et surtout de célébrer les petites victoires. Cela renforcera les circuits de la récompense et du plaisir. Comme dit Idriss Aberkane : saturer votre esprit pour faire taire les mauvaises voix. Donnez lui de l'occupation pour qu'il ne vous taraude pas. Répétez les expériences que vous réussissez jusqu'à ce que cette certitude de réussite soit votre nature. Gardez toujours en tête, le plus important, c'est le chemin. Ce n'est pas une évidence pour tout le monde de savoir lire, souvenez vous comment vous avez fait. Vous avez décortiqué les actions, jusqu'à tant que cela rentre dans un automatisme. Il faut environ 21 jours pour changer une habitude, pour la faire passer du conscient à l'inconscient. Nous devons de temps en temps faire l'inverse passer des acquis inconscients à la conscience de la difficulté au départ.

Pensez toujours à interroger les motivations (voir la détermination d'objectif). Le positionnement et le questionnement est simple, « est-ce que le projet me veut du bien ? ». Autrement dit dans la pratique en PNL, on nous invite à nous poser une série de 5 questions reprenant la réponse à la présente par «  et pourquoi de plus important, je fais cette action ». cela permet de découvrir ou valider la valeur la plus haute. Il n'y a pas d'action sans envies, sans désirs et surtout sans passions. La motivation et le plaisir du résultat doivent ne dépendre que de soi. Réussir dans un domaine pour faire plaisir à papa ou au conjoint est la meilleure façon de rater. 

La plupart des personnes célèbres réussissent car elles sont passionnées par ce qu'elles font et non pas par la célébrité. Bon... je pense à croire qu'avec l’avènement de la télé réalité, ce propos puisse être pondéré. Que nous prenions un Vinci, un Mandela, ou Bob Marley, ils étaient tous animés par un projet plus grand qu'eux, une vocation, une passion à vouloir partager. La notoriété n'est qu'un dommage collatéral. 

Gardez toujours un regard objectif sur vous, et inspirez vous des meilleurs sans idéalisation. Eux ont sûrement échoués un million de fois plus que vous car ce sont des pionniers. Il aura fallu 1 homme qui ne doutais pas que l'on puisse courir le 100 m en moins de 10 secondes que pour dans les 6 mois après une dizaine puissent égaler l'exploit visé depuis des années.


Ayez une vision à long terme ou à large spectre. Transférez vos acquis, voyez toujours plus large. 


Pour avoir confiance en soi, nous devons avoir un regard juste, honnête sur ce que nous attendons de nous etde notre environnement. 

Nous devons formuler des projets qui nous appartiennent uniquement à nous, qui nous tiennent à cœur. Cela s'appelle être sur son chemin de vie. C'est une manière de cultiver l'amour de soi. C'est une façon d'apprendre à se respecter. 

Il nous faut être authentique, à nu devant nos qualités (ça, ça va !) mais surtout nos défauts. Ici, il s'agit d'affiner son image de soi. L'image de soi doit être au plus réaliste et actualisée dans le temps. Dire que je suis un grand sportif parce que j'ai été champion de France à 15 ans alors qu'à 50 ans je ne pratique plus que deux fois par semaine est inapproprié à mon goût. Cependant, dire que nous avons de l’expérience dans le sport de compétition est déjà plus en accord avec la réalité. 

L'objectif est de prendre sa responsabilité dans ses réussites et ses échecs. L'habilité à la réponse, en chants de oiseaux (écoute de son), afin de pouvoir affiner notre trajectoire en permanence. 


La transcendance : avoir confiance en une force plus grande que soi :



« Se mesurer à l'impossible, c'est faire confiance en la vie » : Eugène Ionesco

Je me permettrai aussi de questionner : Est-ce un manque de confiance en moi ou un manque de confiance en la Vie. Parfois, je m’aperçois de la prétention que je peux avoir à vouloir influencer la Vie plus vite que ce qu'elle a prévu pour moi. Moins j'y arrive plus je me mets la pression pour la contrôler. Si j'avais confiance en la Vie, je me rappellerai que je n'ai pas à douter, qu'après la pluie, le beau temps, qu'après une tempête il y a une accalmie, et qu'après chaque hiver vient le printemps. Si j'avais confiance en la Vie je ne redouterai pas que ses vents rasent mes petits murs, que les pluies purifient et que de ces déchets auxquels je m'accroche fertiliseront le sol d'un meilleur futur. Si j'avais confiance en la Vie je pourrais être comme ces navigateurs chevronnés qui savais que leurs barque est solide et que les vents ne leurs veulent pas de mal et alors je pourrais avancer à mon gré et profiter des vents pour accélérer, profiter des temps calmes pour me ressourcer. Je pourrais me dire que même si mon embarcation vacille, je pourrais garder un cap. 

J'illustre souvent le manque de confiance dans la Vie au fait de vouloir cloisonner la mer, de vouloir l'aplanir, la rendre lisse, contrôler les marées, etc... En effet cela pourrait me rassurer, voir me donner un coté de toute puissance... Or, peut-être que je devrais faire acte de modestie, d'humilité. Je ne peux pas contrôler la mer. Plus je vais essayer, plus je vais me retrouver en échec jusqu'à temps que je m’aperçoive que je ne peux pas. C'est alors que nous devons lever les yeux aux ciel. Prenons concession de l'immensité de ce qui nous entoure, cette magie tant dans l'espace, que dans le temps, ce qu'est la merveille de la Vie. De l'infiniment petit, à l’infiniment grand, tout est magique, et nous avons la chance de faire partie du spectacle à la fois en tant que spectateurs qu'acteurs. Si l'Univers a besoin de nous, que sommes-nous dans l'Univers ? C'est peut-être alors que nous arrivons dans ce que les new ager appellent le lâcher prise. Cette connexion avec le Tout, tout en sachant que je ne suis quasiment rien. C'est cette confiance insatiable qui montre que la Vie, l'Univers nous veut du bien quelque soit l'épreuve que nous traversons. Que l'épreuve que je vis, je peux la pleurer personnellement et porter mon petit drame personnel tout seul. Ou alors, je peux lever les yeux et le transcender. Je vais alors pleurer les drames plus grand que moi. Merci Monsieur Amhao pour sa sagesse. Si je pleure mon père décédé, mes larmes seront destinées à mon cœur et au Coeur de l'humanité, aux cœurs de tous les enfants qui n'ont pas pu avoir la chance de pleurer leurs papas décédés, pour toutes les raisons qui leurs incombent : comme pour tous les enfants n'ayant pas connu le leurs, mort en pendant la guerre, de maladie, parti pour un autre foyer etc... pour moi c'est cela l'humilité... l'humus qui nourrit l'humanité. C'est transformer un déchet, quelque chose qui n'est plus, pour nourrir l'avenir. C'est cela avoir Foi en la Vie. Derrière tout deuil, physique ou émotionnel se cache le printemps d'un temps accompli. Il en a toujours été depuis des milliards d'années. Qui suis-je pour en douter.... le lâcher prise pour moi c'est cela avoir confiance en la Vie.