vendredi 18 août 2017

Et si nous sortions de nos dépendances affectives?

Et si nous sortions de nos dépendances  affectives?

Nous avons tous eu une rencontre, où nous avons pensé : je me sens revivre, sans sa présence je ne serai rien. Je lui dois touts.. Nous ressentons tous ce besoin d’être compris écoutés et entendus par nos paires. Cette éternelle quette de reconnaissance fait souvent naitre des dépendances affectives. Nous allons nous nourrir de ce que l'autre pourrait nous renvoyer, avec un besoin existentiel. Si la personne vient à partir tous s'écroulerait. Le paroxysme de ses relations est cette chimère nommée âme sœur. C'est cette personne idéalisée dont nous avons le besoin d'identification, notre miroir en somme, qui serait ce dont nous avons toujours rêver. L’âme sœur pourrait se définir comme une version de nous mais en 2.0.


En générale tout commence sur nos blessures, et nos peurs . Je n'ai pas confiance en moi, je me sens seule, abandonnée. J'ai une image de moi erronée, peuplée de croyances négatives. Je m'inflige au matin une auto culpabilisation maladive tel un moine pratiquant autoflagellation. Je tente d'expier une culpabilité que mes valeurs erronées jouent à me faire porter jusqu'à courber l'échine. Avec une certaine rigueur ou un certain besoin, je me répète inexorablement les mêmes phrases qui m’empêchent d'avancer.

Je deviens alors aigrie, ou l'être gris, que vous croisez souvent dans votre miroir de salle de bain, le matin lorsque vous vous répéter : je suis nulle, je ne vaux rien, je ne sais rien faire.



J'ère alors dans ma vie sans but, mais pleins de rêves. J'idéalise la vie des autres en permanence. Je repousse à demain mes projets en me disant : un jours peut être, moi aussi, j'aurai de la chance d’être heureux . Je me noie dans un fatalisme ou la procrastination, la médiocrité et la négativité règnent en maitre. Le poids de mes chaines est tel que je me sens me sens figer dans le temps et dans l'espace. Je suis une momie.



 Et un beau jours, cette chance tant espérée me tombe dessus . Coup de magie de la vie, enfin, je rencontre la personne qui me fait vibrer. Tel Branche, le troll gris (pour ce qui ont des enfants comprendront) je me sens revivre.



 j'ai des couleurs qui poussent le long de ma colonne vertèbre et irradie jusque dans mes doigts de pied. Que c'est doux de se sentir aimée, que c'est agréable d'exister. . Mes rêves se concrétisent sous la direction de mon partenaire et deviennent des projets . Je me sens d'une vitalité irrépressible. J'ai les yeux qui pétille d'un amour pour l'autre dégoulinant qui en ferait baver une limace devant une salade.



Il me donne des ailles. Lorsqu'il est là, le monde m'appartient. Je me sens capable du meilleur.
L'énergie de mon partenaire jaillit dans mes veines comme la poudre blanche achetée au coin de la rue. Je me sens une autre personne. C'est ma drogue mon infini. A travers ses yeux et ses mots je me sens capable de tout. Je me sens valorisée, je suis forte. Je me sens apte à me dépasser grâce à ses encouragements, ses valorisations, sa reconnaissance.

                                                

J'ai enfin l'impression d’exister. J'ai tellement confiance en l'image qu'il me renvoie que je me sens capable de faire le tours du monde. J'ai l''univers au bout des doigts. Il m'apporte tout ce que je ne pouvais espérer, toutes les teintes de mon rêves sont à portée dans mes yeux. Cependant telle une droguée, je sens déjà le piège se refermer sur moi - Qu'il est bon d’être ensemble. C'est ma dose, mon héroïne., jamais l'un sens l'autre. S'il n'est pas à mes cotés, je retombe dans cette peur de ne plus exister. J'ai besoin de ses compliments de cette palette de couleur qui nuance ma vie qui lui donne un sens.

                                 


Sans m'en rendre compte, je me suis passée des menottes invisibles. Je fais tout en fonction de lui. Son avis m'importe tellement, que je n'en est plus. Mon identité tout entière dépend de ce que lui me renvoie. Je suis dans une demande permanente. Une dépendance s'est crée qui sera d'autant plus forte que je dépends de lui sur de nombreux facteurs : (confiance en moi, argent, entourage etc.)

                              
Cependant, j'ai des obligations professionnelles familiales et amicales. Lui a des désirs que je n'ai pas et qui deviennent de plus en plus difficiles à assumer. Je deviens tiraillée entre mes propres valeurs et mon besoin de répondre à ce qu'il me demande. Une cassure commence à se faire. Les conflits, les non dits deviennent monnaie courante. L'atmosphère est de plus en plus électrique

Jusqu'au moment où les liens se brisent. La chute est vertigineuse. Tout s'écroule. je m'enfonce dans les précipices de mes tourments..Ma vie n'a plus de sens. Tout redevient gris, noir, sale. Je n'ai plus goût à rien. Je reprends ma boucle d'autodévalorisation.

                                                


Et puis …. Je touche le fond.




Je suis une camée errante dans une rue vide de sens, avide de sentir un peu de reconnaissance dans le regard des autres. Comme une droguée à ce besoin d'exister d être reconnue je me perds dans des expériences avec l'Autre plus déprimantes les une que les autres. Je vais avoir deux solution : sois je cumule les expériences, je recherche de la couleurs dans des chimères, des paradis artificiels sans jamais m'exposer de peur de trop souffrir, Soit je repousse tout. Le sevrage fait mal et la peur de trop souffrir m’empêche de m'engager. Je me sens incomprise et rejetée.



Et un beau jour, pour plusieurs raisons, j'ai une révélation. Je peux procédé à un travail sur moi, une lecture, un amis, un thérapeute m'invite a découvrir m'a « boite à JE » ; ce sont tous les outils positifs, les croyances, les valeurs, les expériences de vie sur laquelle je me peux me baser de manière objective. Ce sont des critères d'auto évaluation destiner à me situé, à me valoriser, toute seule sans dépendance. Au lieu de demander à l'autre de peindre mon monde de la couleur que je souhaite, je vais commencer à découvrir que j'ai mes propres pinceaux. Je vais donc pouvoir ajouter de la couleur à ma propre vie sans dépendre des autres. J'ai mes propres outils de valorisation et de reconnaissance. Je ne vais donc pas être dans le besoin de rechercher le regard des autres. Mes objectifs sont dessinés en fonctions de mes propres valeurs, qu'importe si cela déplait.


Je vais donc pouvoir m'affirmer. Je m'identifie à un système de valeur qui est le mien. Les autres seront dans la capacité de gravité autour de moi, et cela ne sera plus l'inverse car je n'aurai plus peur d’être séparer ou rejeter. Je vais échanger mes pots de couleurs sans avoir peur de me faire voler ou d'être redevable. Le partage sera le maitre mots pour sublimer nos qualités. En me positionnant pour moi, je n'ai plus besoin de l'approbation des gens qui m'entourent et je vais pouvoir m'accorder le droit de décevoir et de dire Non. Plus la dose de dépendance affective, de recherche de reconnaissance est importante plus nous sommes la proie des pervers narcissiques mais aussi potentiellement dans certains cas d'en devenir un. En transformant mon univers, mon monde va changer. Je ne me sentirai plus attaquée, n'aurai plus l'impression de devoir me battre pour être reconnue, je n'aurai plus le sentiment d’être en trop. Les nuances vont s'aciduler et le regard que je porte sur les autres et sur moi même va s'adoucir. Je vais enfin pouvoir assumer mes actes, sortir de la victimite, et ne plus être sur la défensive. Nous parlons souvent de cercles vicieux de spirales infernales. Il ne tient qu'à nous de faire des boucles positives.

Et c'est ainsi que j'ai gagné ma liberté.



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modifions la perception de nos épreuves.

Comment gérer nos épreuves de vie



J'aime comparer notre chemin de vie à une prairie vallonnée parsemée de fleurs. Dans ma prairie nous allons imaginer des vaches qui pâturent.





 Aimant beaucoup les fleurs, je peux venir à éprouver une certaine déception à la vue de ce magnifique cadre bucolique s'entacher de bouses bovines.











 C'est ainsi que je peux comparer certains événements de vie indélicats qui me perturbent. Ces merdes de vie qui viennent salir mes jolies fleurs, peuvent être perçues de trois façons différentes.









La première, celle que nous faisons le plus souvent, est de râler. C'est la fatalité. Le couperet est encore tombé. J'avais presque tout pour être heureux et ça m'est encore tombé dessus. Le risque est de s'installer dans une victimite aiguëe. 


Qu'est ce que j'ai encore fait pour mériter cela ? Comment vais-je faire pour m'en sortir ?J'ai à peine fini une merde que j'en recommence une. Nous allons fortement focaliser sur ces difficultés et en oublier les jolies fleurs à coté. Notre soucis peut prendre une place démesurée et il nous prendra tout notre esprit. Si il est professionnel, il nous empêchera de profiter de notre femme et de nos enfants en rentrant le soir. Nous allons le ressasser encore et encore.




La seconde manière consisterait à ne pas les voir, à détourner le regard. Il peut s'agir d'un mécanisme de défense : le déni. Le terme récurremment utilsiés seront : ce n'est pas si grave que cela, ca ne met jamais arrivé. Ou bien cela peut correspondre à se dire que l'herbe est plus verte ailleurs : l'envie : lui il a de la chance ca lui tombe tout cru dans les mains, c'est pas à elle que ca arriverait. Lorsque nous sommes dans une forte difficulté, nous pouvons parfois déplacer le soucis dans un autre domaine de vie ou essayer de l'ignorer.
 Nous pouvons aussi le déplacer sur d'autre personne. Parfois nous pouvons même nous convaincre que cela n'est jamais arrivé, qu'il s'agissait un mauvais rêve. Il suffira d'attendre que la tempête passe pour aller mieux. Sauf qu'au premier courant, d'air je prendrai peur. A ne pas vouloir voir nos difficultés, nos épreuves et nos fragilités, nous finirons toujours par remettre le pied dedans. Malheureusement, lorsque cela nous arrive, les conséquences sont souvent plus importantes que le problème de base. Nous reviendrons un peu plus tard sur l'effet hypnotique d'un conflit – cette proportion qu'à la vie à nous remettre dans les pattes ce que l'on a pas pu évacuer dans le passé.

La troisième serait de remercier les vaches car leurs excréments sont des engrais pour mes fleurs. Cela permettra donc de les nourrir, de les fortifier, et donc de les pérenniser. Virtuellement nos merdes de vie sont ainsi. Elles nous permettent d'avancer sur notre chemins de vie.
 Si nous arrivons à y voir du positif elles nous rendrons plus fort. Cela revient à ce fameux adage : «  ce(ux) qui ne nous tue(nt) pas nous rend plus fort ». Dans chaque épreuve il y a du positif à en tirer. Le premier conseil que je pourrais donner est qu'elle est la chance que l'on me donne. Au lieu du fameux « pourquoi ca m'arrive » qui est suivit du « je n'y arriverai pas. »

Positiver n'est pas une chose facile dans notre société. Il faut revoir nos reflexes de pensées. Il faut se (ré)éduquer à vivre les « echecs » autrement. En séance j'ai eu un couple qui venait de perdre leur enfant de 25 ans. C'est eux qui m'ont ouvert les yeux sur le fait de rester positif. Ils étaient en plein deuil ce qui est normal, mais ils s'emplaient relativement sereins. Ils m'ont lâché tout les deux que malgré leurs douleurs, l'absence de leur enfant, ils avaient pus apprendre et er sur leur chemin de vie d'un pas de géant. La brutalité de la mort de leur fils avait permis de ressouder la famille et surtout leur couple. Ils avaient pris de la distance avec l'emprise de leurs travail, ils envisageaient de faire un tour du monde. Ils avaient pu découvrir toute une partie qu'ils ignoraient de la vie de ce jeune homme. Tous les week ends depuis 6 mois, un groupe de jeunes passaient leurs rendre visite. La maman m'a dit qu'elle ne l'avait jamais senti aussi présent que depuis qu'il était parti. Ils ont découvert une partie des œuvres de leur enfant (il était artiste).

Cet exemple est caricatural car les émotions sont très fortes. De manière plus générale, nous pouvons tout à fait l'appliquer à des faits plus simples. Mon patron me demande de réaliser une tâche difficile et une fois finie, il m'annonce que ce n'était pas néccessaire. Le coté positif est que j'ai su réaliser quelque chose que je trouvais laborieux. J'ai pu apprendre des nouvelles connaissances. Donc au lieu de le vivre comme un manque de reconnaissance, autant le vivre comme une valorisation sur une valeur ajoutée à mon savoir.



a moi de choisir comment je veux vivre les événements 


Il n'y a d'échec que conceptualisation de l'esprit. La nature ne se pose pas de question. Soit ça passe, soit ça casse. L’échec s’inscrit en fonction de notre croyance, de notre éducation, de notre histoire de vie. Pour beaucoup de médecins, la mort d'un patient est un echec, pour d'autre l'échec aurait été de n'avoir pu accompagner la personne au mieux vers ce passage. Il n'y a d'échec que si le référentiel utilisé emploi le négatif. Il n'y a pas de mauvaises situations mais il y a uniquement des mauvais points de vue. Si la compagne de mon ami décide de le quitter en partant avec son, il retrouvera du temps qu'il pourra exploiter à découvrir une passion, cela lui permettra de rencontrer des personnes qu'il n'aurait pas été voir etc. Ce que nous appelons épreuve peut être alors renommée en chance ou en tremplin, car quand vous vous en sortez vous avez gagné un temps fou. Vous avez pris un recul sur la vie. Certes cela laissera une cicatrice. Elle sera là pour vous avertir que vous avez vécu plus compliqué à gérer et elle vous invitera à prendre de la distance. Elle nous permettra d'être, peut-être, moins dans le matériel et plus dans le relationnel, moins dans la précipitation et plus dans la contemplation. Elle nous invitera aussi je l'espère à nous aider à nous accepter et à accepter ce que nous possèdons sans forcément en vouloir plus de son prochain.

mercredi 16 août 2017

déménagement le 20 aout

Pour des raisons professionnelles, je vous informe que mon cabinet va déménager le 20 aout



2017 de Tours à la :

rue  Gustave Eiffel 37230 Fondettes.
(entre au Tours du vin et le SDIS)
En effet, n'ayant pas la possibilité de nous rendre accessible, il m'est donc obligatoire de changer de lieu.
le choix de Fondettes c'est imposé à moi, pour des raisons pratiques : 
                         - le cabinet est a 3 minutes de la rocade.
                         - il y aura des places de parking réservées (contrairement à Tours)
                         - une ligne de bus à 3 minutes à pied (ligne 11, arrêt les Aubuis)
                         - un cabinet multidisciplinaire.
                         - un cadre plus agréable. 
Si les changements sont souvent sources d'inquiétudes, il n'en reste pas moins que ce ne sera que positif pour vous et moi. 


En vous souhaitant un agréable été d'ici là. 

lundi 14 août 2017

Suite à des soucis de déménagement de ligne téléphonique et à l'incompétence d'Orange,  je vous remercie de me joindre au
06 50 07 34 34.
ou par mail : 
henault.microkine@orange.fr