dimanche 7 mai 2017

la pensée positive

Changeons notre manière de penser. 

Comme nous l'avons déjà abordé, tout n'est que question de perception. Il est donc importante de pouvoir contrôler notre manière de percevoir notre environnement. La pensée est créatrice de monde.Toute pensée va produire une réaction sur l'organisme et le psychologique et notre environnement avec lequel nous interagissons. Ainsi, si je pense que je vais y arriver il y a plus à parier sur une réussite que le cas contraire où je pars en baissant les bras. J'ai donc tout intérêt à pouvoir comprendre pourquoi je pense de façon négative sur telle problématique afin de pouvoir modifier ma perception de ce soucis pour aller de l'avant. Comprendre nos blocages est pour moi un point crucial vers le mieux être. C'est pour cela que je parle tant dans mes séances de microkinés.
Cela parait simple, mais en réalité penser positivement est un réel travail sur soit qui demande beaucoup d'efforts. En effet, dès la naissance, voire même dans le l'utérus maternel, nous sommes programmés à développer un maximum de pensées négatives. Dès la vie utérine, le foetus est influencé par les émotions de la mère. Si l'enfant est désiré, alors le début de grossesse est vécu dans le bonheur. Si la maman a déjà perdu un enfant avant, alors déjà la grossesse risque d'être vécue dans la peur d'une séparation précoce. Il en va de même pour nos difficultés au travail, de couple etc. qui vont influencer notre futur enfant. Le conditionnement négatif est alors déjà enclenché. Puis, toute l'éducation va être organisée pour renforcer une planification stimulant nos programmes négatifs. Alors que l'enfant devrait être choyé dans les bras de sa mère, il en sera séparé parfois dès la maternité. Si ce n'est pas le cas, rapidement la maman devra s'absenter pour aller travailler. L'enfant connaitra très vite les séparations, le manque et le sevrage. Avant même sa naissance, l'être humain est conditionné à ne pas pouvoir vivre un moment de bonheur. Très souvent dans mes séances, retrouvant une date en foetal correspondant à un décès dans la famille, j'entend que la maman s'est prise en pleine tronche : "pour qu'il y ait une vie, il faut un mort".... Ceux sont des informations qui vont impacter le petits loulou qui n'a rien demandé à personne. Il prend dès lors la responsabilité de ce gamin qui s'est tué en voiture à son 4eme mois de grossesse. Statistiquement, la population mondiale augmente. Si pour une naissance un mort, nous ne serions pas sur une courbe croissante. Si vous avez des enfants qui pleurent de rire, interrogez vous de l'arrivée d'une grande tristesse après une grande joie pendant la grossesse. "Chouette je suis enfin enceinte cependant je ne peux pas l'annoncer à ma soeur qui vient d'apprendre qu'elle a un cancer".
Très vite, nos enfants sont plongés dans des situations d'angoisses qui se succèdent. Ensuite, nous, parents, allons accroitre ces pensées négatives par nos peurs : « Ne cours pas tu vas tomber; n'essayes pas tu n'y arrivera pas. Tu as eu 15 mais tu as fait des fautes. si tu n'écoutes pas papa, tu ne t'en sortiras pas. »
Bien entendu notre conditionnement vient aussi des générations précédentes, de notre scolarité et de la société dans laquelle nous vivons. Un bon conseil : coupez toutes informations médiatiques qui nous maintiennent dans la peur et la négativité - Ayons peur, cela évite de penser...

Ces modes de fonctionnement conduiront l'enfant à un grand manque de confiance en lui. Il sera dans le replis et la culpabilité. « A cause de moi, papa n'est pas content.. »  « Si je ne fais pas mes heures supplémentaires non payées, je risque de me faire virer, ou de couler la boite". Notre société judéo chrétienne (que l'on veuille ou non) nous inflige directement la Culpabilité sans pitié ni état d'Ame pour un crime odieux: l'Amour. tu nais pécheur... Si si. tu n'as rien demandé à personne mais tu es déjà coupable d'être là...


Il est donc nécessaire de (RE)APPRENDRE à penser. 
Dans toute expérience négative, il y a toujours du positif à en dégager.

Je me souviens de mes leçons de conduite quand ma monitrice d'auto-école qui avait des cigarettes à la place des doigts, me disait : Vincent si tu regardes le ballon qui travers la route, tu vas te l'emplafonner. Aujourd'hui, c'est l'entraineur qui me dit si tu imagines que tu vas rater ton coup, ton cerveau va t'aider à mettre en place ce qu'il faut pour que tu échoues.
En effet, si je regarde dans direction que je veux éviter, je vais y être attirer. Si j'ai peur de ne pas avoir ce boulot, je vais arriver à l'entretien d'embauche en balbutiant en me mettant en retrait,  alors que si j'étais persuader de l'avoir je serai plus clair dans mes propos et beaucoup plus sûr de moi... Je pourrai aisément en plus me conforter dans ma négativité : « tu vois je te l'avais bien dit que je suis un bon à rien, même lui ne veut pas de moi ». 

Notre cerveau est un organe, comme un muscle, il va mettre en place les programmes que nous lui demandons. Regardons là où nous voulons aller, pas ce que nous voulons éviter. j'ai un peu le vertige, je suis largement capable de marcher sur un fil assez large à 10 cm du sol. Ce même fil à 3 mètres me fera trembler et je finirai inévitablement en bas. Pourtant le chemin est le même, la seule différence est ma représentation de la chute. J'ai la petite voix de ma maman qui revient : si tu tombes, tu vas te faire mal... Cependant, si je réussis serais je fier de moi ?
Toute critique acerbe que vous vous infligez aura des influences sur votre vie. A long terme, elle risque de ternir l'image que vous avez de vous-même. A court terme, elle risque d'influencer votre esprit critique et vos prises de décision. Il faut donc soigner la façon dont nous nous percevons. Dr Robertta prend l'exemple d'un mari dont sa femme constamment le critique : " tu as l'air négligé, tu ne sais pas cuisiner, tu ne sais même pas ranger tes chaussettes, tu as grossi, tu ne t'occupes pas des enfants, tu es vraiment un raté". Je ne sais pas combien de temps vous seriez capable de supporter ces reproches incessants. Je ne sais pas non plus comment vous pourriez entreprendre sereinement des projets. Pourtant c'est ce que nous faisons tous au quotidien. Alors quand une chose positive nous arrivera, nous ne pourrions même pas en profiter pleinement. 

Il y a pourtant des clefs simples. Il faut admettre que nous puissions réussir. La réussite est propre a chacun. Il y a une différence entre réussir et écraser les autres. Très souvent nous en faisons l'amalgame. Il faut admettre que ce ce sont nos choix qui nous amènent où nous sommes, pas les autres. Nous sommes les seuls à pouvoir décider pour notre avenir, ne remettons pas notre vie à d'autre. Il faut prendre le risque de tomber car c'est en se relevant que nous apprenons le plus. Il faut changer notre vision fataliste de l'univers. Il nous faut accepter notre passé pour pouvoir vivre le présent pleinement. Il ne faut pas se persuader que le futur sera mieux que l'instant présent ou au contraire un désastre car nous passerions a coté de maintenant. Enfin, nous avons tout intérêt à comprendre l'origine de nos peurs et de nos besoins pour pouvoir s'en détacher et  gagner en liberté.