jeudi 20 août 2020

l'audition et l'équilibre par la lecture biologique

                                                                  L’ouïe et l'équilibre


Comme disait Florence Foresti :  « je sais pas ce qui a pris au mec qui a inventé l'oreille d'avoir fait des vallons, des collines et des vallées. » Bon, si je laisse l'esthétisme aux comiques, il n'en reste pas moins que l'oreille est une fabuleuse ingénierie qui permet de convertir des vibrations en signaux électriques avec une précision et une célérité inimitable. Outre les récepteurs auditifs, l'oreille accueille les récepteurs de l'équilibre. En lecture biologique, nous rattacherons les conflits de l'équilibre à ceux de l'oreille. On parlera d'information auditive déstabilisante, renversante, qui m'a coupée l'herbe sous le pied, ou comme je le préfère : ce qu'elle m'a dit m'a foutu sur le cul !


Comme pour les autres articles, nous allons faire un ….. petit rappel anatomique… 


  1. Anatomie de l'oreille


L'oreille se divise en 3 principales régions. Pour une fois, les anatomistes ont voulu jouer la simplicité car, je vous les cite. Du dehors en dedans, nous trouvons : l'oreille externe, puis l'oreille moyenne et enfin l'oreille interne. 


    1. L'oreille externe



      Il s'agit de la partie visible à l'extérieur, celle appelée craquage architectural par l’humoriste pré-citée. Elle se compose de l'auricule, du méat acoustique (méat : trou, cavité, ou orifice) et du tympan.

    Le pavillon est la partie saillante de l'oreille en forme de coquille, formé de cartilage et de peau, Hamer la classe donc en ectoderme. Son bord est appelé hélix quant à son extrémité inférieure lobule. 



    Le méat acoustique externe ou conduit auditif, est un tube courbé de 2,5 cm partant du pavillon jusqu'au tympan. Il passe au travers de l'os temporal. On y retrouve des poils et des glandes cérumineuses qui en sécrétant le cérumen s'opposent à l'entrée de poussières et autres corps étrangers dans le tympan, coton tige compris... 

    Le tympan ou membrane tympanique (du latin tympanum qui signifie tambourin) est une mince membrane transparente qui sépare l'oreille moyenne du conduit auditif. Il est lui aussi composé d'épiderme et tapissé d'épithélium cubique. On retrouve cependant du tissu conjonctif composé d’élastines et de collagènes qui lui confère une fonction de déformation. 


Les Foyers de Hamer : ils se situent dans la région correspondant au cortex sensitif. Au niveau du cortex entre les FH de l'aire motrice et de l'aire post sensitive, il forme un homonculus. 


Le conflit : nous rappelons que l'organe le plus récent garde la mémoire de celui le plus ancien. L'oreille la plus ancienne est l'oreille moyenne. Nous retrouverons donc un conflit de séparation auditif : 

  • à droite : ne pas avoir pu capter, être séparé d'une infirmation auditive

  • à gauche : ne pas pouvoir se séparer d'une information auditive.

Cependant, nous rappellerons que nous pouvons aussi garder en tête la loi de la dangerosité. Cela signifie que pour une information auditive avec perte de protection, on gardera le coté d'entrée de l'oreille. Autrement dit, sans avoir besoin de crier, si j'entends par un murmure que je suis une « salope » par mon oreille droite, alors que je veux me séparer de l'information, le DHS sera bel et bien à droite. 

Les informations auditives ne sont pas forcément des mots, des intonations, cela peut être des sons, des ambiances sonores bruyantes, ou bien le silence (ne parle t-on pas de silence assourdissant ?), les monitoring, l'absence de respiration d'un enfant, le claquement d'une porte, pour ma part la détonation d'un fusil ou d'artifice. Plus symboliquement, je pense aux rumeurs, aux murmures qui se font derrière mes oreilles, d'où l'expression « ça doit te siffler dans les oreilles »


En phase active : il y a une ulcération indolore et asymptomatique de la région auriculaire. 


En PCL : il y a prolifération cellulaire inflammatoire provoquant ainsi : 

  • l'eczéma de l'oreille avec ou sans démangeaison

  • les perforations tympaniques, en crise épiléptoïde qu'elles soient accidentelles ou spontanées. 

  • on retrouve les piercings de l'oreille : ils renvoient alors au conflit du derme : perte de protection, sentiment d’être souillé dans un contexte d'information auditive avec la thématique à droite, à ne pas avoir pu entendre à gauche, de ne plus vouloir entendre. Nous ne parlons pas de la boucle d'oreille traditionnelle du lobe qui appartient plus à la culture. Je pense ici au nombreux anneaux sur une oreille ou le piercing du tragus qui pour moi aurait pour sens biologique de ne plus laisser passer l’information auditive qui m'a blessée. 

2. L'oreille moyenne



L'oreille moyenne est une petite cavité délimitée entre le tympan à l'extérieur et le rocher à l’intérieur. Creusée dans l'os temporal, elle est remplie d'air. Elle est séparée par l'oreille interne par une mince cloison osseuse percée de deux petites ouvertures recouvertes d'une membrane, appelée la fenêtre du vestibule et la fenêtre de la cochlée. Elle contient trois osselets : le marteau, l'étrier et l'enclume. Ce sont les trois plus petits os du corps humain. Les osselets sont rattachés à la paroi de l'oreille moyenne par des ligaments et des articulations synoviales. Ces osselets sont articulés les uns entre les autres à partir du tympan. Cette partie de l'oreille est tapissée par une muqueuse. Cette muqueuse est dérivée de l'intestin primitif. Elle conserve donc la mémoire d'attraper à droite et de recracher à gauche. Pour Guinée, c'est la forme d’audition la plus archaïque.


Les FH : ils sont situés dans le tronc cérébral. Le FH est localisé dans la partie dorsale et externe au bord de la 8ème paire des nerfs crâniens, le nerf auditif. Il est à remarquer que le FH est directement adjacent au relais des glandes mammaires dont les FH sont situés postérieurement dans le cervelet. Il n'est pas rare qu'une femme allaitante soit surprise par une montée de lait en entendant un enfant pleurer. Il en est de même pour les pingouins, dont les mères reconnaissent parmi les milliers d'individus, les cris de leurs progénitures. D'ordre général, chez la femelle qui garde ses petits, l'audition revêt une grande importance pour détecter le danger avant qu'il ne soit trop tard. 


Le conflit : il s'agit donc de capter l'information auditive dans une consonance de vital. 

  • à droite : ne pas pouvoir attraper le morceau auditif, l'information auditive dans un aspect vital. Il est indispensable de capter l'information vitale. Pour l'enfant cela serait de pouvoir localiser sa mère par le son. Pour la maman, il est fréquent de ne pas avoir entendu son bébé pleurer à la naissance. Dans d'autre cas, cela peut être de capter le moindre bruit d'un prédateur. 

  • à gauche : ne pas pouvoir se débarrasser d'une information auditive dans un aspect vital. « je ne vous donne pas votre prêt. », « Madame votre enfant a un gros soucis. » cela peut être aussi un bruit (amniocentèse.) ou cris (grosse violence à la maison) ou des mots insupportables à entendre.

Dans tous les retards scolaires, l'un des premiers conflits touche les oreilles. 


La phase active : la croissance cellulaire du tissu tumoral est souvent modérée. Cette prolifération peut atteindre la mastoïde. À droite, les cellules sont absorbantes, à gauche les cellules sont sécrétrices. 


Le sens biologique :

A droite, la croissance cellulaire de type absorbante permet l'accroissement de la surface des capteurs archaïques de l'audition.

À gauche, la multiplication cellulaire permet un accroissement de la capacité sécrétrice de ces cellules. Le morceau d'information peut ainsi être réduit. 


En PCL : on retrouve comme pour tout organe de l'endoderme une inflammation de l'organe provoquant ainsi les otites. Elle se marque par la réduction de la tumeur par caséification sous influence des bactéries. Il peut y avoir perforation du tympan. Nous parlerons alors d'otite séreuse accompagnée de fièvre. 


Chez touts les patients trisomiques, nous retrouverons des conflits auditifs car le chromosome 21 porte l'oreille. Nous avons donc souvent des doubles conflits auditifs. 

Les acouphènes appartiennent aux difficultés sur l'oreille interne donc ectodermique. Il s'agit souvent d'un signal sonore de danger. Le silence peut être un bruit insupportable donc on peut le meubler inconsciemment par des acouphènes. 


3. La trompe d'Eustache

La trompe d'Eustache est aussi appelée trompe auditive. Elle est constituée d'os, de cartilage hyalin. Hamer la classe, au vue de la paraclinique, dans l'endoderme.

La trompe d'Eustache est le conduit qui assure la communication entre l'oreille moyenne et le rhinopharynx. Elle permet la régulation des pressions entre l'oreille interne, moyenne et la pression atmosphérique. L’extrémité médiale s'ouvre pendant la déglutition et le bâillement permettant de laisser l'air entrer dans l'oreille moyenne ou sortir en fonction des gradients de pression afin que la pression auriculaire soit égale à celle atmosphérique. Nous avons tous senti nos oreilles se déboucher au moment où les pressions s'équilibrent. Le tympan vibre alors librement. Un déséquilibre peut provoquer des douleurs intenses, une diminution de la sensibilité auditive, des bourdonnements et des « acouphènes » où l'on entend le cœur battre. Cela correspond alors à une phase active ou début de PCL. 


Le conflit : les conflits sont similaires à l'oreille moyenne. Il s'agit souvent de bien capter le son à droite pour le répliquer sur le ton juste à gauche. 


Le FH : il est situé au même endroit que l'oreille moyenne étant son prolongement. 


En phase active, il y a prolifération cellulaire fermant ainsi les canaux. 


En PCL : il y a nécrose de l'amas formé en phase active mais en début elle est accompagnée par uneinflammation du canal provoquant parfois son obstruction. 


4. Les muscles de l'oreille moyenne


Dans cette oreille moyenne, nous y retrouverons de minuscules muscles dont le muscle stapédien qui permet d'atténuer les vibrations sur le marteau. Il protège la fenêtre du vestibule d'une hyperstimulation. Sa paralysie entraîne l’hyperacousie. Nous devrions alors envisager l'hypothèse de l'hyperacousie comme une impuissance dans une information auditive. Les autres muscles : tenseurs du tympan et stapédien se contractent pour protéger l'oreille contre les bruits forts prolongés. 


    1. L'oreille interne


L'oreille interne est aussi appelée labyrinthe à cause de ses canaux tortueux. Sur le plan structural, elle comprend deux parties : un labyrinthe osseux et un autre membraneux. Le labyrinthe osseux est une série de cavités creusées dans l'os temporal habritant : 

  • les canaux semi-circulaires

  • le vestibule : récepteurs de l'équilibre

  • la cochlée : récepteurs de l'ouïe

Le labyrinthe osseux est tapissé de périoste. Si il ne me semble pas qu'Hamer en parle, je me permets d’émettre l'hypothèse que nous parlerons de conflit de gifle verbale, d'en prendre plein les oreilles, de se faire percuter par un mot. Si les FH sont dans le sensitif, il est possible, par voie de conséquence, qu'une partie soit dans le post sensitif.


La cochlée est un canal osseux en forme de spirale. Elle est semblable à une coquille d'escargot. 


Les FH : les foyers sont a proximité immédiate de l'insula d'où l'implication de l'audition dans les conflits de territoire. Pour le Dr Hamer , il est toujours accompagné d'un FH homolatéral du relais acoustique du tronc cérébral. Dans le conduit cochléaire, se disséminent 16000 cellules sensorielles ciliées. Elles constituent les récepteurs proprement dit de l’ouïe. Enfin plutôt, comme le conduit est rempli d'un liquide il capte les vibrations et les fréquences sonores, sorte de micromouvements qui sont acheminés jusqu'à ces cellules réceptrices. Ces cellules traduisent alors les vibrations en signaux électriques qui partirons par le nerf VIII, pour être interprétés dans le cerveau. 


L'onde sonore n'est ni plus ni moins qu'un déplacement d'atome dans l'air qui vient se faire capter par l'auricule et passe par le méat acoustique. Les ondes sonores viennent alors frapper le tympan par pression/dépression, les vibrations sont transmises aux osselets puis au vestibule. Ces vibrations se déplacent alors dans le liquide péri lymphatique de la cochlée. Les vibrations sont alors encodées en signaux électriques pour aller jusqu'au cerveau au niveau du thalamus qui va les trier. Les messages électriques parviennent alors dans le gyrus temporal supérieur pour être décodés et interprétés. 


Le vestibule est la partie centrale : il se compose de deux parties : 

  • l'utricule

  • le saccule 

Ils sont reliés par un petit conduit. Au dessus, trois canaux semi-circulaires osseux s’enchevêtrent. À l'extrémité de chacun d'eux se trouve une ampoule. C'est ici que ce joue l’équilibre, enfin une partie. 


L'équilibre : il comprend l’équilibre statique, c'est à dire maintenir une posture du corps immobile et l'équilibre dynamique maintenir la position du corps en dépit de mouvements intrinsèques. L'un des principaux acteurs des deux types équilibres est l'oreille interne, en plus de la peau, des muscles, des ligaments, de la vision, etc. l'équilibre statique, la sensation de la gravité, est régi par le saccule et l'utricule. Le vestibule présente un épaississement de la paroi : les macules qui contiennent des récepteur de l'équilibre statique. 

C'est par déplacement d'un liquide gélatineux que les cils des conduits semi-circulaires détectent l'information du mouvement et régissent ainsi l’équilibre dynamique par conversion du fléchissement des cils en influx nerveux. 


Le conflit : étant donné que nous sommes dans de l'ectoderme nous parlerons de conflit de séparation en rapport à une information auditive verbale, mais pas que. Les phrases redondantes sont : 

  • je n'en crois pas mes oreilles

  • je ne supporte plus l'entendre

  • je l'entends encore me dire que 

  • je ne supportais plus le bruit de... 

  • le bruit d'eau dans les oreilles qui peuvent ramener à une fausse couche ou une IVG avec perte de l'embryon dans les toilettes

  • l'aspirateur dans le contexte d'IVG par aspiration

  • le bruit de la scie pour un patient qui s'est vu le doigt emporter par la scie circulaire 

  • un conflit auditif peut être le silence, je ne supporte plus ce silence, les silences assourdissants, votre partenaire qui ne dit plus rien (ou jamais rien). Il en va de même pour les enfants, les plus grandes peurs sont lorsque nous ne les entendons plus. Comme dit un de mes anciens adjudants : « tant que ça crie, y a de la vie. »

  • grosse tension familiale

  • je n’arrive pas à effacer ses mots dans ma tête

  • sons des animaux qui agonisent 

  • personne en difficulté respiratoire, etc .



La phase active : il y a diminution du son exactement en rapport avec la fréquence du son concerné. Chez les personnes âgées, les hommes semblent perdre plus facilement les sons aigus et les femmes sont touchées plutôt sur les les sons graves, très souvent on retrouve des conflits du genre : « je ne supporte plus entendre la voix aiguë de ma femme ». En médecine traditionnelle, nous appareillons. Cependant, si le conflit n'est pas résolu, le cerveau va diminuer le son de plus en plus. 



Certaines personnes peuvent être sourdes sur un mot, le mot est le rail du conflit, il renvoie à une situation auditive où les phrases ont été prononcées avec ce mot. 

Chez tous les enfants en difficulté scolaire, nous irons nous intéresser en premier lieu à ces conflits auditifs. Chez des enfants, nous pouvons nous apercevoir que des élèves sont mauvais en maths car il ne comprennent pas le français . 

En phase active, se trouvent aussi les acouphènes. Ils débutent dès la récidive de la phase active. 

On peut avoir des qualités d’acouphènes différentes :

  • je n'entends pas, je n'en crois pas mes oreilles : acouphène bruyant.

  • pour l'oreille droite où il est indispensable d'entendre on a un acouphène continu. 

  • « Je n'arrive pas à me débarrasser de cette situation auditive » : acouphène plutôt bruyant 

  • et parfois c'est l'ambiance sonore qui peut être renvoyée selon un rail de conflit. 

Le moment de l’acouphène, dans la journée, signe un rail du conflit tout comme le bruit (chasse d'eau, scie, sirène, alarme).


Lorsque l’acouphène est pulsatile, le conflit est lié à une chose insupportable à entendre avec écroulement d'existence associé.


Dans la phase PCL : l’oreille interne subit une inflammation cela peut donner une aggravation de la diminution du son. 

La PCL se termine par le retour de l'audition à la normale.


En crise épileptoïde : nous répertorions la maladie de Ménière, ce sont des informations auditives qui t'ont déstabilisé à en tomber sur le cul. La position du vertige donne un rail de conflit.

Une autre possibilité sur les vertiges de Ménière, est le rappel de chutes ou de forts risques de chutes (chute en vélo, chute d'un toit, chute dans l'eau).


Petit point psychiatrie : deux conflits sur les cotés opposés provoquent alors des hallucinations auditives. 


avec toujours un grand merci à Lulu pour son travail de relecture