Le
pouvoir de nos valeurs et de nos croyances.
« Je
ne crois que ce que je vois »
Saint
Thomas
« Je
ne vois que ce je crois »
«
l'essentiel est invisible au yeux »
Saint
Exupéry
Les
croyances sont des filtres pour sélectionner les quelles, des 2
milliards d'informations qui bombardent nos sens à chaque instant,
notre cerveau retiendra pour percevoir le monde. elles nous aident à
prendre des directions et valider les choix que nous avons réaliser.
Nos croyances sont inconscientes et se mettent en place hors champs
de la conscience. Les systèmes de croyances orientent votre
comportement pour atteindre certaines valeurs.
Il
est important de rappeler que les croyances dont nous parlons sont
différentes des croyances religieuses. Les croyances sont des
programmes que nous mettons en permanence en place pour appréhender
l'environnement qui nous entoure. Elles peuvent s'apparenter à une
sorte de filtre photographique pour faciliter l'analyse que fait le
cerveau en permanence. Les croyances vont permettre au cerveau de
sélectionner les informations dont il a besoins pour atteindre les
valeurs que vous vous fixer. Elles vont donc laisser passer ceux que
nos cinq sens perçoivent mais de manière déjà prédéfinie. Si je
vois du brouillard, je vais penser qu'il fait froid. Si je ne
supporte pas le froid je vais commencer à grelotter. Une croyance
peut en impliquer une cascade d'autres. Si je pense que je suis bon
en orthographe, je vais peut être me dire que je suis bon à écrire
des histories. Je vais m'orienter vers des études littéraires pour
devenir écrivain de fiction ou avocat.
nous allons distinguer deux sortes de croyances : les croyances aidantes : je suis un bon conducteur. elles vont m'aider et me pousser à atteindre ce que je veux. et les croyances limitantes : on m'a toujours dis que j'étais un mauvais élève, qui vont me ralentir voir m'empêcher d'avancer.
« Plusieurs
études scientifiques le montrent que notre perception du monde est
influencée directement par nos croyance. Par exemple, une étude
menée au Brigham and Women’s Hospital, à Boston, a montré qu’on
ne voit que ce que notre cerveau est conditionné à chercher.
L’expérience a consisté à demander à 24 radiologistes de
détecter une dizaine de tumeurs cancéreuses sur 5 clichés
différents dont le dernier, truqué, comportait l’image d’un
gorille d’une taille 48 fois supérieure à celle d’une tumeur.
Dans 85 % des cas, les radiologistes n’ont pas remarqué la
présence du gorille sur les clichés, alors que d’après l’analyse
de leurs mouvements oculaires, ils l’ont bien vu. Ainsi, nos
croyances peuvent affecter nos sens. »
Yannick
Tschanz
Dans
notre vie quotidienne, nos croyances peuvent influencer fortement
notre manière de voir le monde et le rapport que l’on a avec lui.
Nos croyances sont partout où nous posons le regard. Si nos
expériences sont conditionnées par nos croyances, alors il devient
difficile de voir objectivement ce qui nous entoure. Nous créons
notre propre réalité et nous cherchons inconsciemment à valider
nos croyances.
Plusieurs
études en physique quantique montrent que l'observateur crée les
résultats de l'expérience. La découverte de la physique quantique
en ait d'ailleurs le fruit. Les chercheurs ont voulu démontrer que
la plus petite particule se comporterait comme de la matière or les
résultats ont montré qu'elle se comportait comme une onde.
Lorsqu'ils ont voulu approfondir ne comprenant pas ce qu'il se
passait, cette particule a modifié la réponse pour se comportait
comme une particule de matière.
Si vous vous dites que cette
vie est difficile, alors vous allez progressivement rencontrer dans
votre vie des événements, des personnes, qui vont vous rendre la
vie vraiment difficile ; et vous allez penser que vous aviez
raison. Ainsi, votre point de vue a attiré la preuve de votre point
de vue.
Les
premières croyances sont souvent des idées préconçues d'autres
personnes. Elle représente une réserve erronée d'idées sur nous
même. Ces croyances auront un impact d'autant plus fort si elle
émanent d'un professeur, d'un parent, d'un entraineur.
Une
croyance du genre : « je suis bête », peut provenir
des copains d'enfance qui vous rabaissaient sans cesse, d'un papa qui
ne supportait pas de ne pas avoir raison. Ces réflexions vont avoir
l’effet de sans cesse vous sentir inférieur. Parfois même, vous
risqueriez de finir par mettre les personnes que vous pensez plus
érudites sur un piédestal. Poussées à l'extreme, les croyances
peuvent avoir un pouvoir de vie ou de mort. Elle peuvent nous aider à
être un être humain épanoui, en bonne santé, ou tout l'inverse.
Si j'ai la croyance, que tous mes voisins sont gentils, je ne vais
pas avoir le même regards sur mon entourage, que si je pars du
principe que tous les voisins m'en veulent.
Galilée
et les croyances.
Galilée
représente, pour moi, le mieux le conflit de Croyance entre ceux qui
devaient absolument croire que la Terre était plate, les spirituels,
et les scientifiques qui devaient valider la sphéricité de la
planète.
Pendant
des millénaires, l'Homme se pensait au centre du monde. La croyance
populaire et dogmatique disait que la terre était plate et que le
soleil tournait autour de la Créature de Dieu. Bien que déjà
démontrée dans l'Antiquité, la croyance d'une Terre ronde ne
pouvait aller dans le sens d'une « valeur de but » :
l'homme est au centre de l'Univers. Il aura fallu que Galilée monte
au créneau et n'en démorde pas pour que la croyance ancestrale
s’écroule. Cependant il faut se remettre dans le contexte de
l'époque. Si l'Homme n'était pas au centre de l'Univers cela
remettait en cause les croyances et dogmes religieux. Bref,
l'ensemble des valeurs et croyances de l'Eglise. Nous n’avons que
peut changer depuis 1642, où certaines croyances ont du mal à
évoluer.
Si
nos croyances sont à la bases protectrices : « ne
t’approche pas du barbecue sinon tu vas te bruler. » Elle
peuvent aussi être un frein dans ma vie : chaque changement est
insurmontable. Ce sont nos croyances limitantes que nous devons
changer. Une croyance limitante se cache toujours si vous utilisez
les expressions comme impossible devrais ne pourrais pas il
faudrait...
Dans
mes croyances limitantes qui m’empêchent d'avancer comme je le
veux notamment dans l’élaboration de mon blog, l'une est plus
invalidantes que d'autre. Elle se verbaliserai comme cela : «
j'ai une écriture de cochon bourrée, de faute d'orthographe ».
ce sont des mots que j'ai longtemps entendu par mes professeurs, mon
entourage et mes amis. Comme mon écriture n'est pas optimale, je
fais amalgame suivant. Le contenant n'a pas une bonne apparence donc
le contenu n'en vaut pas plus d'importance. Autant dire que j'ai
tendance à me décourager très vite quand à écrire un article. Et
comme le fond me fait défaut, je projette que vous lecteur ne portez
que peut d'intérêt à ce que je puisse écrire. Ma croyance peut
donc m’empêcher d'écrire. Or à l'heure de l’informatique mon
écriture de cochon n'a pu lieu d’être. Et mes peurs de jugement
sur les fautes d'orthographes devraient prendre moins d'importance
car le fond pour moi est devenu plus important que la forme.Cela dit
dès que je vais proposer un écrit je vais surtout entendre les
critiques négatives.
Si
nos croyances ont un aspect sécuritaire, un garde fou, nous avons
donc intérêt à travailler sur elles quand elles entravent nos
projet. En microkiné nous allons chercher le fondement d'une
croyance : « quoique je fasse je ne vaut rien » :
pour l'expliquer et ensuite que vous puissiez modifier votre mode de
fonctionnement.
Finalement
les croyances ne sont que des projections et des préjugés que nous
recevons, que nous créons sur nous et les autres. Elles ne sont
qu'une image virtuelle, un présupposé d'une réalité qui serait
absolue. Or notre pensée est créatrice de monde alors libre à nous
de nous en débarrasser pour nous apporter ce que nous désirons.