jeudi 23 janvier 2020

https://lesvoiesdelinconscient.blogspot.com/2020/01/introduction-sur-linconscient.html?m=1

jeudi 16 janvier 2020

Comment notre inconscient supervise nos choix ?

Comment notre inconscient supervise nos choix ? 

Allan Snyder dit simplement :« Nous sommes guidés par notre inconscient qui commande à bord.  
Expérience directe ! 
Amusons-nous un peu…
  • Si je vous demande de me donner un nombre à trois chiffres, sans réfléchir et le plus rapidement possible. C'est trois chiffres doivent être identiques et impairs.  
En théorie la réponse devrait être la même chez tout le monde…333 !
Naaaaaaaan, je l’crois pas ! Over, méga flippant là !

inconscient, choix

  • Et pour l’amour alors ?
En une seconde, nous percevons (vous l’avez compris) une multitude de détails : forme du visage, silhouette, odeurs, façon de se mouvoir, micromouvements... Le plus petit mouvement est intégré par l’inconscient qui va enfin permettre au cerveau de trancher : ça passe ou ça casse !
Les scientifiques pensent que nous tombons amoureux le plus souvent de personnes qui nous ressemblent : largeur de nez et QI comparable car 90% de note communication est non verbale.
C’est ce que l'on appelle en hypnose la synchronisation (c’est-à-dire le fait de se synchroniser avec une personne, c’est-à-dire imiter ses gestes, ses postures etc) Donc… plus nous imitons plus nous aimons et ce jusqu'au rythme de la respiration quand nous nous parlons !
Est-ce que là, par hasard vous ne seriez pas en train de vous inquiéter ou de vous rassurer en remontant dans vos souvenirs pour savoir si vous êtes plutôt synchronisé ou non avec votre (ex)conjoint ?!Nan je dis ça je ne dis rien… c’est juste une question !!
Quand une personne nous plait, notre cerveau libère une grande quantité d'hormones, ce qui a pour effet de troubler notre perception et de nous rendre dépendant. En réalité, quand nous tombons amoureux, c'est notre cerveau inconscient qui se met en branle, pas notre raison, même pas notre cœur.
John Bargh professeur en psychologie nous rappelle que plus les recherches scientifiques avancent, plus la part de la pensée consciente diminue dans l’explication de nos comportements.
                                                                                      Texte : Béatrice BENOIST, Vincent HENAULT
                                                                                                                     Dessin : Vincent HENAULT

mardi 14 janvier 2020

Bonne année !!!

pour 2020, nous lançons un nouveau projet !
Venez nous rejoindre dans cette nouvelle aventure.

Nous proposons des journées découvertes de votre inconscient, présentation de nos pratiques : fleurs de Bach, hypnose, lecture biologique, PNL etc. Ainsi que des ateliers soins, sur des thèmes prédéterminés...

Pour plus de renseignements, suivez nous sur : https://lesvoiesdelinconscient.blogspot.com/



samedi 11 janvier 2020

Journée découverte : ouverte à tous


































Nous vous proposons une journée découverte avec comme thème :
- comprendre Et communiquer avec son inconscient
- découverte de la lecture biologique : l’interprétation des symptômes
- harmoniser ses émotions avec les Fleurs de Bach

dimanche 4 novembre 2018

qu'est ce qu'un choc émotionnel


Conflit biologique

Le choc émotionnel peut être appelé par certains : conflit biologique, ou sûr-stress.
le conflit biologique est un événement produisant un choc conflictuel, brutal, dramatique, imprévu, vécu dans l'impuissance et l'isolement. Cet évènement provoque l'individu une inhibition de l'action : il est comme foudroyé, figé par l'effroi. L'individu ne peut ni attaquer, ni fuir. Il y a mis en place d'un programme de survie qui se développe en dehors du champs de conscience. En fonction de la perception de l'événement par l'individu, il va modifier l'organisme et le psychique de la personne.

le ressenti est déterminé par le sexe, la latéralité, la famille, l'éducation, les croyances... il y a donc autant de réalité que d'individu. Le ressenti sera donc différent d'un individu à l'autre. Pour mieux comprendre, prenons l'exemple d'une femme qui surprend son homme dans le lit conjugal avec une autre femme. Cet évènement peut être pris de plusieurs manières différentes. Cela peut être :

  • une perte de territoire car son mari la trompe. Ce ressenti impactera les coronaires
  • une rancoeur qui touchera la vésicule biliaire
  • une peur de manquer car c'est monsieur qui ramène l'argent cela touchera le foie
  • une impuissance ou dévalorisation dans la sexualité qui aura une influence les sacro iliaques et le sacrum
  • cela peut être vécu comme un soulagement; c'est le pied ! il va enfin me foutre la paix. au quel cas, il n'y aura pas de choc émotionnel.
Le conflit n'est pas systématique.
Il faut être confronté à un événement traumatisant. La situation peut prendre une importance d'autant plus dramatique qu'il y aura, déjà, auparavant une fragilisation émotionnelle appeler Programmant.



Le conflit biologique s'applique aussi bien à l'homme qu'à l'animal. Lorsqu'ils sont affectés par un même type de sûr-stress, les phénomènes et les mêmes modifications s'appliquent à l'animal comme à l'homme. C'est ce que nous appelons l'invariant biologique. Au départ, il s'agit toujours de gagner du temps pour trouver une solution. C'est le cas de l'antilope qui cherche à gagner un peu temps sur le lion. Il y a aura donc une activation de la thyroïde, des surrénales pour permettre aux muscles d'être plus efficace afin de courir plus vite. Il y a mise en place d'un programme archaïque de survie. Le programme biologique est un sens intelligent qui permet de donner plus de chance de survie, soit un gain de temps pour l'individu. 
Ce programme est mis en dehors du champs de conscience. Le patient rentre dans une réalité imaginale. Il n'a pas pleinement conscience da teneur du conflit. C'est l'histoire d'une femme qui vient en consultation a qui on retrouve un IVG. elle me répond : 
- Cela arrive à pleins de femmes. C'est quelque chose de normal.
- Donc, si je retrouve un évènement vécu comme : la mort est en moi, alors que vous ne m'en avez pas parler, c'est par ce que vous l'avez bien vécu? 
- oui, mais non, ça arrive à tout le monde. 
En rentrant plus en avant dans la discussion, avec quelques prises de conscience, il s'avère, qu'en effet, c'était encore extrêmement douloureux d'en parler.
Bien entendu, l'objectif est de permettre aux patients de sortir de leurs dénis pour les amener à comprendre pourquoi dans ce cas elle a été obliger de faire un IVG, puis de lui donner les clefs pour qu'elle puisse se pardonner...

Une fois qu'il y a eu un conflit, cette problématique deviendra le point névralgique du patient. Il récidive avec une hypersensibilité sur ses vieilles cicatrices. Il sera confronté encore et encore à cette situation pour pouvoir la dépasser. On appelle cela l'effet hypnotique du conflit, comme un papillon qui se taperait encore et encore dans le phare d'une voiture. C'est cette capacité qu'a la vie de nous remettre en permanence dans nos difficultés pour y trouver une solution adéquate.


Microkinésithérapie Tours: Pour qui? pour Quoi?

Pour qui? pour Quoi?

       L'une des questions récurrentes est : "j'ai une personne dans mon entourage qui vient de faire de la micro kiné, mais est-ce-que cela peut m'aider dans mes problèmes?"

Ma première réponse avant de savoir  est toujours : "oui, même si vous n'avez rien cela fait toujours du bien qu'on prenne soin de vous".

Qu'est ce que la microkiné 



La microkinésithérapie est une méthode de soin manuel qui se pratique sans instrument. Le praticien va rechercher la présence ou l’absence de micromouvements, soit la présence ou non de fautes d’orthographe. 
L’absence de micromouvement apparaît dans trois situations. Elle est toujours due à un traumatisme qu’il soit physique (accident de voiture, chute), chimique (intoxication alimentaire, toxine) ou émotionnel.













pour qui ?



 L'une des questions récurrentes est : "j'ai une personne dans mon entourage qui vient de faire de la micro kiné, mais est-ce-que cela peut m'aider dans mes problèmes?"
Ma première réponse avant de savoir  est toujours : "oui, même si vous n'avez rien cela fait toujours du bien qu'on prenne soin de vous".
pour qui ?
la microkinésithérapie peut être exercée sans risque sur des patients de 0 à 100 ans. Il n'existe d'autre part aucune contre indication.
Ma plus jeune patiente avait quelques jours,  ma plus âgée approchée du centenaire.
Etant une technique extrêmement douce, sans déplacement articulaire, elle s'applique à tout le monde. Dans la pratique, amusé, je constate que je vois d'abord les enfants ou leurs mères avant de voir débarquer, plusieurs mois plus tard, Monsieur complètement bloqué par un lumbago en faisant une drôle de mou en arrivant sur la table maugréant que ce n'est pas avec mes caresses que je lui ferai du bien. 




Pour quoi ?
La liste est longue, très longue des pathologies que la microkinésithérapie peut soulager. 
Loin de s’arrêter aux pathologies purement musculo-squelettique elle a de très bons résultats sur les pathologies fonctionnelles, émotionnelles. Je vais donc vous donner les pathologies ou dérèglements que je rencontre le plus 
souvent : 
  • rhumatismales : 
    • spondylarthrite
    • fibromyalgie
    • polyarthrite rhumatoïde
    • lumbago
    • sciatique
    • NBC
    • coiffe des rotateurs
  • digestives : 
    • colopathie fonctionnelle
    • douleur abdominale non expliquée
    • constipation
    • ballonnement, aigreur digestive
    • nausée
    • Reflux
    • maladie de Crohn
  • ORL : 
    • vertiges 
    • acouphènes
    • migraines
    • troubles du langage
    • allergies, rhinites 
  • dermatologique : 
    • eczéma
    • acné
  • Émotionnelles : 
    • dépression majeure
    • troubles du sommeil
    • stress
    • troubles du comportement de l'enfant
    • TOC
  • urinaires : 
    • cystite récidivante
    • fuite urinaire
      énurésie de l'enfant (même si à l'heure actuelle les résultats sont en dessous de nos attentes)
    • trouble de la miction
  • gynéco, obstétrique : 
    • rigidité / trouble de l’érection chez l'homme
    • mycose
    • trouble de fertilité (bon appui avec ou sans FIV)
  • traumatiques: 
  • entorses récidivantes
  • douleurs à distance
  • endocrinologiques
      La microkiné est une technique complémentaire de la médecine allopathique. L'un ne va pas à l'encontre de l'autre. Elle peut très bien accompagner une chimiothérapie. Nous n'aurons probablement pas d'effet direct sur un cancer, mais nous pouvons être une béquille émotionnelle non négligeable et diminuer les effets secondaires des traitements lourds et contraignants. La microkiné peut aussi être pratiquée en parallèle d'un suivi homéopathique, d’acupuncture, d'ostéopathie...
 
 Je tiens à rappeler que la microkiné n'est pas une thérapie d'urgence. Je me souviens encore de ma première rencontre avec Patrice Bennini qui nous disait en début de formation : "si je fais un infarctus du myocarde devant vous, par pitié, n'essayez pas de faire ce que je vous apprends, appelez le SAMU". Ne sortons pas de notre rôle, et soyons conscient des limites de la méthode. Si parfois les résultats sont surprenants, même pour le thérapeute, nous ne faisons pas des miracles. Méconnues nous sommes souvent la dernière roue du carrosse. Il n'est pas rare que nos patients, après être passés par maintes et maintes spécialistes, puis par le cursus habituel des thérapies alternatives, sans résultats, finissent chez nous. Quand nous apportons du mieux à ces patients cela est extrêmement valorisants. Restons les pieds sur terre, nous avons aussi des échecs, des loupés et des déçus.
      Nous ne soignerons pas un cancer avec la microkiné, nous l'aiderons à avancer. Nous ne changerons pas du tout au tout une personne dépressive depuis des dizaines d'années, nous lui permettrons de se sentir mieux. Nous ne ferons pas revenir un mort, nous vous aiderons dans votre processus de deuil.
    De grâce, restons humbles. Nous n'avons pas cent pour cent de résultat positif et la microkiné à ses limites

jeudi 18 octobre 2018

les bénéfices secondaires

quel est le bénéfice secondaire vous pouvez tirer de votre symptôme? 

Voila une question que je pose quasiment systématiquement et manière très mal adroite la plus part du temps. en efffet si mes patients viennent chercher du réconfort, mon objectif est que vous puissiez modifier l'éclairage que vous avez de votre situation.

Le bénéfice secondaire est pour moi un sujet important dans mes soins, ou la représentation de la maladie. D'une manière encore très logique, je ne pense pas que Dame nature face tout pour nous embêter ou nous empêcher d'avancer. en effet, depuis 3,8 milliards d'années, Elle s'est toujours efforcée de maintenir la vie sur terre. Alors il est vrai que parfois en voulant bien faire cela puisse ne pas toujours aller dans notre sens de manière consciente.
Parfois nous forçons bien nos enfants à aller dans une direction car nous pensons que c'est la meilleure pour eux, alors pourquoi ne ferait elle pas pareille?

nos soucis peuvent présenter des avantages parfois insoupçonnés, ce qui explique pourquoi, parfois, nous avons tant de mal à les solutionner.

Un bénéfice secondaire est d'après le docteur Fauré "le fait de tirer un bénéficie conscient ou non d'une situation qui a priori est défavorable mais dont l’arrêt signifierait la perte du bénéfice en question". En gros le bénéfice secondaire est un gain que l'on tire d'une situation qui a priori serait négative. Il s'agit de tous les avantages que nous tirons  d'une situation qui paraissent ne pas aller en notre faveur et que si la situation venait à évoluer nous perdrions ses avantages.

il est pour moi important de chercher les bénéfices secondaires de toute situation. Cela permet déjà d’être le plus honnête avec soit. Cette recherche améliore la compréhension  d'une situation qui devient chronique  ou de la perdurance d'un symptôme.
pour mieux comprendre je me permets de vous raconter le cas caricatural d'une patiente. Un jour une jeune femme revient en deuxième rendez vous pour des douleurs d'épaule. Je luis demande ce que je peux faire et elle me répond "rien". Etonné, je lui demande pourquoi et en toute honnêté elle m'énonce une dizaine raisons très pragmatiques sur l'avantage qu'elle tire de cette douleur. A aucun moment il nous faut remettre en question l'existence ou non du symptôme car il est malgré tout bien réel. Cette dame a bien mal et ça l'enquiquine fortement mais en toute honneté elle m'assure préférer avoir mal que :
- laisser sa fille chez la nourrice,
- faire 50km par jour,
- subir les foudre de ses clients
- se faire rabaisser par son employeur
- revoir se mari en faire moins à la maison
- rembourser l'emprunt de sa maison pris en charge par son assurance. 
ce n'est pas pour autant qu'elle ne pâtit pas de ne pas pouvoir prendre sa fille dans les bras.


M Vachon nous décrit 9 types de bénéfices secondaires:

- l'habitude ; le symptôme fait partie d'une habitude rassurante. Certaines personnes restent avec leurs conjoints car c'est comme cela depuis des années. Elles savent bien que leurs couples ne leurs apportent que tristesse et désolation mais elles peuvent avoir peur de l'inconnu.

- la loyauté : le soucis me rend fidèle et loyal à mon passé, à mes ancêtres. J'ai un cancer du colon comme mon père, mon grand père mon arrière grand père, c'est un truc familiale quoi.

- la protection ou l'évidement : le symptôme me protège d'autres soucis. Cela peut être le fait de ne jamais dire non par peur de décevoir, "alors tu comprends, mon chéri que j'aimerai venir voir ta mère (grincheuse acariâtre et méchante) mais à cause de mon dos, il faudra faire sans moi. Je peux pas faire de route". Je peux avoir des douleurs qui m'empêchent d'entreprendre une activité sportive par peur de l'échec de la performance.

- l'excuse : le symptôme me sert d'excuse pour justifier un comportement. personnellement lorsque je vais courir, j'ai souvent des douleurs dans les adducteurs au moment même où j'enfile mes baskettes. cela me sert de justification du fait qu'aujourd'hui je ne vais pas courir le nombre de kilomètres voulu car il pleut.

- exutoire : le problème est le symptôme d'un autre problème. pour moi beaucoup de maladie. Je suis constipé car je garde tout pour moi. 


- l'occupation : mon symptôme me permet de me focaliser sur lui et il m'évite de penser à d'autres soucis plus important; c'est souvent le cas de certains patients qui viennent me voir pour une petite douleur bénigne et en réalité, se cache un mal être plus profond. C'est souvent le cas aussi du burn out professionnel par exemple qui masque des problématiques personnelles plus importantes.

- identité : mon symptôme est mon identité, ma raison d'être. il fait partie intégrante de mon image de ma personnalité. Quand j'étais kiné, j'ai parfois été étonné par le comportement de certains de mes patients qui semblaient vouloir se débarrasser de leurs douleurs. Malgré tous les moyens mis en place, rien ne progressait. J'avais notamment une dame retraitée, veuve depuis 10ans,  qui venait me voir pour des problèmes d'épaule. Elle a dépensé beaucoup d'énergie pour être soulager, entre médecin spécialiste ostéo et acuponcteur. Un jour alors qu'elle me disait que la séance" lui avait fait du bien elle ressort et dans la salle d'attente croise une amie : "Bonjour Geneviève, ça va? moi j'ai mal à l'épaule depuis 4 mois, même orthopédiste ne peut pas  s'occuper de moi. Tu ne te rends pas compte de combien je souffre et patati et patata, je suis un cas à part". Sa douleur est devenue le point central de son existence. Toute sa vie sociale et affective tourne autour.

- reconnaissance : le symptôme permet de recevoir la reconnaissance, l'empathie voir l'admiration de nos paires. "je ne sais pas comment tu fais pour continuer à travailler dans ton état, tu as une force de caractère énorme".

- la punition : mon symptôme me puni d'un évènement dont je me sens responsable depuis années. "C'est normal que j'en bave avec ma progéniture car ma maman m'a dit que j'étais insupportable avec elle enfant". J'ai  une patient qui a  eu une capsulite rétractile après une forte altercation avec mon fils, où il l'a giflé. 

-

- attestation ou le challenge , mon symptôme me prouve ou prouve aux autres que je suis capable de lui faire face; "contrairement à mon père je dépasserai ma dépression"." Malgré mes douleurs de genou j'arriverai à finir mon marathon". cela peut être recoupé, à mon goût, à celui de l'excuse, "si je n'y arrive pas c'est à cause de mon symptôme."

et j'en rajouterai c'est celui
de la place : grâce à mon symptôme je peux retrouver ma place ou les personnes autour peuvent retrouver leur place. c'est le cas d'une de mes patientes qui majore sa dépression dès que son mari est un peu plus indépendant; Sa dépression lui "sert" à retrouver sa place avec son mari.



Il faudra garder en tête que les bénéfices secondaires peuvent touchés aussi l'entourage de la personne. 
il se peut d'ailleurs que dans les bénéfices secondaire se cache le sens du symptôme. j'ai une patiente qui se plaint de douleur de cheville l'empêchant d'aller courir. je  luis demande l'intérêt de ne pas aller courir, elle me dit  : rester à la maison avec mes enfants. Il était nécessaire de rester avec ses enfants pour les protéger de leurs papa qui mettait une pression très forte dans la maison.  elle était tiraillée entre le fait de prendre du temps pour elle, et de ne pas quitter la maison même peu de temps par peur de ce qui pouvait se passer. sa cheville a pris la décision pour elle. 



comment découvrir ces bénéficies secondaires :

Lorsque l'on trouve les bénéfices secondaires d'un symptôme cela nous permet de mieux accepter le symptôme. parfois de pouvoir le supprimer et souvent de le remercier.
Lorsque nous trouvons un sens aux choses, aux événements que nous vivons, nous pouvons alors ne plus subir ce qui nous apparaissent comme malédiction, et ainsi nous demander comment faire autrement.

il faut répondre à la question : qu'est ce qui a changer de façon positive dans ma vie depuis que j'ai cela. Qu'est ce que j'ai en plus et qu'est ce que mon entourage a en plus? il est aussi nécessaire de ce demandé qu'est ce que cela me permet d'enlever comme contraintes pour moi et pour mon entourage? 

Pour modifier nos comportements, il nous faut en être acteur. Si nous prenons les bénéfices secondaires d'une victimes, ils peuvent être énormes : reconnaissance sociale et protection, attirer l'attention sur soi, justification de n'avoir aucun contrôle sur ce qui nous arrive, fuite des responsabilités, alors parfois elles restent inconsciemment dans cette situation, la pérennise. "Ce n'est pas de ma faute personne ne même." En non possession de moyen d'agir elles subissent. vous enlevez un conflit, elles sortent  du cabinet du psy, microkiné, hypno et autres professionnels de santé et paf elles en rechoppent un. Mais ce n'est pas de leurs faute. Lorsqu'elles prennent conscience de la notion de bénéfice secondaire,  souvent elles sortent alors de leurs rôle de victime quasiment immédiatement. elles reprennent pleinement conscience de leurs actes et de leurs responsabilité.

En ce qui concerne les événements que nous ne pouvons pas changer, la recherche des bénéfices secondaires permet de mieux accepter l'évènement, de lui donner une raison ou un sens. Lorsqu'une ami a perdu un ami proche, après une phase de deuil, elle m'annonce que grâce au décès de ce "petit jeune", elle mettrait plus d énergie dans le projet qu'il soutenait pour lui donner plus de sens, un nouveau souffle. Cela permet ainsi de donner un sens à un événement qui est difficile à accepter. Le symptôme, l'événement peut ne plus être une fatalité, mais nous pourrions le voir comme une chance, une chance d'évoluer de grandir ; une chance d'accepter et de ne pas subir ; une chance de rentrer en résilience. 

je ne sais pas si vous connaissez Mickaël Jérémiasz. il a été le porte drapeau des JO de Rio paralympiques. Je vous invite, pour comprendre les nombreuses facettes des bénéfices secondaires d'écouter ses interviews où il parle de son handicap, sa reconnaissance sportive, sociale, ses associations etc.