vendredi 18 août 2017

modifions la perception de nos épreuves.

Comment gérer nos épreuves de vie



J'aime comparer notre chemin de vie à une prairie vallonnée parsemée de fleurs. Dans ma prairie nous allons imaginer des vaches qui pâturent.





 Aimant beaucoup les fleurs, je peux venir à éprouver une certaine déception à la vue de ce magnifique cadre bucolique s'entacher de bouses bovines.











 C'est ainsi que je peux comparer certains événements de vie indélicats qui me perturbent. Ces merdes de vie qui viennent salir mes jolies fleurs, peuvent être perçues de trois façons différentes.









La première, celle que nous faisons le plus souvent, est de râler. C'est la fatalité. Le couperet est encore tombé. J'avais presque tout pour être heureux et ça m'est encore tombé dessus. Le risque est de s'installer dans une victimite aiguëe. 


Qu'est ce que j'ai encore fait pour mériter cela ? Comment vais-je faire pour m'en sortir ?J'ai à peine fini une merde que j'en recommence une. Nous allons fortement focaliser sur ces difficultés et en oublier les jolies fleurs à coté. Notre soucis peut prendre une place démesurée et il nous prendra tout notre esprit. Si il est professionnel, il nous empêchera de profiter de notre femme et de nos enfants en rentrant le soir. Nous allons le ressasser encore et encore.




La seconde manière consisterait à ne pas les voir, à détourner le regard. Il peut s'agir d'un mécanisme de défense : le déni. Le terme récurremment utilsiés seront : ce n'est pas si grave que cela, ca ne met jamais arrivé. Ou bien cela peut correspondre à se dire que l'herbe est plus verte ailleurs : l'envie : lui il a de la chance ca lui tombe tout cru dans les mains, c'est pas à elle que ca arriverait. Lorsque nous sommes dans une forte difficulté, nous pouvons parfois déplacer le soucis dans un autre domaine de vie ou essayer de l'ignorer.
 Nous pouvons aussi le déplacer sur d'autre personne. Parfois nous pouvons même nous convaincre que cela n'est jamais arrivé, qu'il s'agissait un mauvais rêve. Il suffira d'attendre que la tempête passe pour aller mieux. Sauf qu'au premier courant, d'air je prendrai peur. A ne pas vouloir voir nos difficultés, nos épreuves et nos fragilités, nous finirons toujours par remettre le pied dedans. Malheureusement, lorsque cela nous arrive, les conséquences sont souvent plus importantes que le problème de base. Nous reviendrons un peu plus tard sur l'effet hypnotique d'un conflit – cette proportion qu'à la vie à nous remettre dans les pattes ce que l'on a pas pu évacuer dans le passé.

La troisième serait de remercier les vaches car leurs excréments sont des engrais pour mes fleurs. Cela permettra donc de les nourrir, de les fortifier, et donc de les pérenniser. Virtuellement nos merdes de vie sont ainsi. Elles nous permettent d'avancer sur notre chemins de vie.
 Si nous arrivons à y voir du positif elles nous rendrons plus fort. Cela revient à ce fameux adage : «  ce(ux) qui ne nous tue(nt) pas nous rend plus fort ». Dans chaque épreuve il y a du positif à en tirer. Le premier conseil que je pourrais donner est qu'elle est la chance que l'on me donne. Au lieu du fameux « pourquoi ca m'arrive » qui est suivit du « je n'y arriverai pas. »

Positiver n'est pas une chose facile dans notre société. Il faut revoir nos reflexes de pensées. Il faut se (ré)éduquer à vivre les « echecs » autrement. En séance j'ai eu un couple qui venait de perdre leur enfant de 25 ans. C'est eux qui m'ont ouvert les yeux sur le fait de rester positif. Ils étaient en plein deuil ce qui est normal, mais ils s'emplaient relativement sereins. Ils m'ont lâché tout les deux que malgré leurs douleurs, l'absence de leur enfant, ils avaient pus apprendre et er sur leur chemin de vie d'un pas de géant. La brutalité de la mort de leur fils avait permis de ressouder la famille et surtout leur couple. Ils avaient pris de la distance avec l'emprise de leurs travail, ils envisageaient de faire un tour du monde. Ils avaient pu découvrir toute une partie qu'ils ignoraient de la vie de ce jeune homme. Tous les week ends depuis 6 mois, un groupe de jeunes passaient leurs rendre visite. La maman m'a dit qu'elle ne l'avait jamais senti aussi présent que depuis qu'il était parti. Ils ont découvert une partie des œuvres de leur enfant (il était artiste).

Cet exemple est caricatural car les émotions sont très fortes. De manière plus générale, nous pouvons tout à fait l'appliquer à des faits plus simples. Mon patron me demande de réaliser une tâche difficile et une fois finie, il m'annonce que ce n'était pas néccessaire. Le coté positif est que j'ai su réaliser quelque chose que je trouvais laborieux. J'ai pu apprendre des nouvelles connaissances. Donc au lieu de le vivre comme un manque de reconnaissance, autant le vivre comme une valorisation sur une valeur ajoutée à mon savoir.



a moi de choisir comment je veux vivre les événements 


Il n'y a d'échec que conceptualisation de l'esprit. La nature ne se pose pas de question. Soit ça passe, soit ça casse. L’échec s’inscrit en fonction de notre croyance, de notre éducation, de notre histoire de vie. Pour beaucoup de médecins, la mort d'un patient est un echec, pour d'autre l'échec aurait été de n'avoir pu accompagner la personne au mieux vers ce passage. Il n'y a d'échec que si le référentiel utilisé emploi le négatif. Il n'y a pas de mauvaises situations mais il y a uniquement des mauvais points de vue. Si la compagne de mon ami décide de le quitter en partant avec son, il retrouvera du temps qu'il pourra exploiter à découvrir une passion, cela lui permettra de rencontrer des personnes qu'il n'aurait pas été voir etc. Ce que nous appelons épreuve peut être alors renommée en chance ou en tremplin, car quand vous vous en sortez vous avez gagné un temps fou. Vous avez pris un recul sur la vie. Certes cela laissera une cicatrice. Elle sera là pour vous avertir que vous avez vécu plus compliqué à gérer et elle vous invitera à prendre de la distance. Elle nous permettra d'être, peut-être, moins dans le matériel et plus dans le relationnel, moins dans la précipitation et plus dans la contemplation. Elle nous invitera aussi je l'espère à nous aider à nous accepter et à accepter ce que nous possèdons sans forcément en vouloir plus de son prochain.

mercredi 16 août 2017

déménagement le 20 aout

Pour des raisons professionnelles, je vous informe que mon cabinet va déménager le 20 aout



2017 de Tours à la :

rue  Gustave Eiffel 37230 Fondettes.
(entre au Tours du vin et le SDIS)
En effet, n'ayant pas la possibilité de nous rendre accessible, il m'est donc obligatoire de changer de lieu.
le choix de Fondettes c'est imposé à moi, pour des raisons pratiques : 
                         - le cabinet est a 3 minutes de la rocade.
                         - il y aura des places de parking réservées (contrairement à Tours)
                         - une ligne de bus à 3 minutes à pied (ligne 11, arrêt les Aubuis)
                         - un cabinet multidisciplinaire.
                         - un cadre plus agréable. 
Si les changements sont souvent sources d'inquiétudes, il n'en reste pas moins que ce ne sera que positif pour vous et moi. 


En vous souhaitant un agréable été d'ici là. 

lundi 14 août 2017

Suite à des soucis de déménagement de ligne téléphonique et à l'incompétence d'Orange,  je vous remercie de me joindre au
06 50 07 34 34.
ou par mail : 
henault.microkine@orange.fr

vendredi 23 juin 2017

et si on parlait astrologie.

Nous allons aller un peu plus loin sur nos fragilités et nos prédispositions. Que l'on y crois ou non je vous propose une lecture de votre signe astrologique. Je vous invite à prendre votre date de naissance, la durée de grossesse et enlevez encore 3 mois. Cela donnera le signe astrologique de votre projet de conception. Cela sera peut être plus parlant pour le prématuré qui est nait avant. La vie commence au moment où l'on conçoit un enfant pas quand il nait. 

    1. Bélier,
le bélier est une énergie masculine associée au premier feu, c'est l'étincelle. Le Belier est doué d'une énergie d'initiation. Il va être dans l'innovation. Il devra prendre des décisions. C'est une énergie de chef de famille, il revendique le droit d'ainesse plus largement le droit à l'autorité. Il va donc avoir la réputation du fonceur et cela ne sera pas toujours facile de le suivre. Il sera dans le besoin de se fixer des objectifs, des défis pour pouvoir avancer. Il déteste se sentir freiné.

    1. taureau
le Taureau est un signe féminin, plutôt dans la douceur, la réception et le maitre mot : La CONVIVIALITE. C'est une énergie de transmission, de maintien de ce que je reçois. Il aime recevoir et rassembler. Il est tourné vers le foyer, son petit confort et sa sécurité. Il peut se sentir en difficulté pour sortir vers l'inconnu. On peut reprocher au Taureau une certaine lenteur même si je trouve cela un peu rédhibitoire. Il aime se laisser distraire par les choses de la vie quotidienne qui l'amènent à vouloir résoudre tout dans le bien des autres.

    1. Gémeau
la force du gémeau sera l'adaptabilité, un peu trop peu être. Cela lui vaut cette caractéristique de « bipolarité ». Le gémeau est un communiquant dans les groupes, c'est celui qui va mettre le doigt sur ce qui dérange. Eternel étudiant, il est toujours à la recherche d'un développement intellectuel. Très curieux, il a une soif d'apprendre énorme qui peut le disperser très rapidement. En général le gémeau aime exceller dans deux domaines de vie différents, il a souvent deux pôles d’intérêt très fort, qui lui vaut les reproches d'être dispersé. Le gémeau peut être éparpillé, il pense à mille choses à la fois et déballe tout d'un coup.

    1. cancer
Le cancer est une énergie de chef. Il est un très bon dirigeant (maire, PDG, capitaine d'équipe). Ce sont des meneurs. Il a une haute valeur de ses racines, du milieu d'origine et de la filiation. Il aime l'ordre et l'autorité. Les choses sont hiérarchisées, organisées et ordrées. Le cancer aura tendance à regarder souvent dans le passé. Le cancer peut être dans des difficultés de jugements, et pourra rentrer dans des forte opposition avec quiconque viendra le défier.

    1. lion
le lion est une énergie féminine associée au soleil. Il est important pour le lion de faire briller, de redorer l'image familiale. Gare à celui qui s'attaque à l'image du lion car il le mettrait dans une rage folle. Le lion doit faire attention à ne pas être trop dans les apparences, à ne pas trop faire de bling-bling. Le lion doit rayonner par lui même, ce qui peut le pousser à être parfois un peu trop ego centré. Par fierté, il est capable de se transcender pour aller décrocher des objectifs toujours plus haut.

    1. vierge
la vierge aime se sentir utile, tourner vers les autres. C'est un signe de communication, plus organiser que le gémeau. Elle déballe les informations familiales, les trie et les restitue. La vierge est une révélatrice de l'histoire du clan. Souvent impliquées dans les secret cachées de famille qui lui tombent dessus. Elle est caractérisée par le dévouement pour les autres. La vierge a souvent peur de ne pas être à la hauteur. Critique avec elle même, elle ne se sent jamais satisfaite. Les vierges se tuent au travail et ont beaucoup de plaisir quand quelque chose est réalisée correctement. Cependant cette exigence peut les rendre incapables de réaliser une tache.

    1. balance
La balance est le signe de la légalité, de la justice. Il se fera porte parole de l'harmonie et de l'équilibre. On retrouvera souvent une fragilité avec la notion de ce qui est juste pour moi. Le balance se verra parfois dans des difficultés de pouvoir prendre des décisions car il sera dans la quête de choisir la meilleure solution à sa problématique. Le Balance à le don de trouver des nouvelles choses mais souvent il va suivre son meilleur second choix. Il aime prendre des rôles à responsabilité pour faire appliquer ses propres valeurs. Il sera toujours dans une démarche de peser le pour et le contre afin de ne pas se tromper.

    1. scorpion
Le scorpion est celui qui modifie les choses. C'est une énergie de transmutation. Il est là pour couper les information négatives du clan pour les transformer en force. Il est rarement dans la nuance (contrairement à la balance). C'est soit blanc, soit noir, jamais au milieu.Il faudra se battre jusqu'au bout pour tout gagner ou tout perdre. Souvent dans les secrets, il peut voyager dans les noirceurs des histoires de familles.

    1. Sagittaire
Le sagittaire est le signe du dépassement. C'est le dieu de la foudre, celui qui vient donner la sentence. Ce sont souvent des enfants très toucher par l'injustice insécuritaire. C'est un signe tranchant. Il faut faire toujours plus vite, plus fort, plus loin. Il a souvent peur de ne pas être assez performant. Le grand malheur du sagittaire sera donc l'inactivité et pourra se sentir en perdition s'il ne voit pas d'objectif à atteindre.

    1. capricorne
c'est un jeune vieux, ou un vieux jeune. Les Capricornes n'ont pas d'age. Ils ont souvent des responsabilités jeunes ce qui les mets dans des difficultés de places dans une fratrie. Il porte fréquemment des événements lourds à porter, qui les obligent à se forger une carapaces leurs donnant un aspect austère. Il aime peu la frustration affective qui le conduit cependant à prendre de la distance avec les autres. Le Capricorne pense souvent être le second choix des autres. Il se complait parfois dans l'apitoiement sur sur soit.

    1. verseau
c'est la recherche de connexion à l'état pur avec une volonté de liberté. Le verseau est l’énergie des ondes, de l'information, du renouveau. S'il est réputé pour être altruiste, le verseau rêve à des idéaux de liberté. Cela peut lui jouer des tour car on peut le trouver superficiel. Il adore sortir et voir du monde mais n'aime pas se sentir dans une dépendance affective. Il se sent souvent prisonnier entre le monde réel et son imaginaire qui le freine pour avancer.

    1. Poisson
le poisson va être dans les problématiques de relier les gens. Il sera dans une fragilité sur les départs et les séparations. Il est emprunt de grand Idéaux et s'expose au risque de grandes frustrations et de se noyer dans des paradis artificiels. Il peut être difficile à cerner et peut être assez fuyant. Les poissons ont une grande capacité à rebondir sur les problèmes qu'ils règlent assez rapidement


Certains me diront : oui mais je ne me reconnais pas du tout c'est n'importe quoi. Notre signe astrologique est un outil de travail, pas une personnalité. Il nous sert à avancer sur notre chemin de vie. Il nous donne une énergie. Si nous pouvons l'exprimer, il faut alors se référer à l’énergie du signe opposé. Pour le bélier l’énergie opposée est celle de la balance. Si je ne peut pas foncer dans mon projet je ferai le pour et le contre pour modérer et trouver la meilleur solution. Le taureau, dans la convivialité, va se mettre sur l'énergie de scorpion, plus irascible. Le gémeau, dans la communication, va devenir sagittaire : piquant et cinglant. Le cancer plutôt jovial deviendra plutôt renfermé, énergie du capricorne. Si la Vierge ne peut pas être utile dans son travail elle prendra l'énergie du poisson, moins dynamique et plus rêveuse. La balance, réfléchie, deviendra plus fonceuse et agira sur des coups de tête (Belier). Le scorpion sera plus ouvert etc.


vendredi 2 juin 2017

microkiné et miracle.







J'entends souvent parler de la microkiné comme une thérapie miracle, ou que tel ou tel microkiné a réalisé un miracle sur untel. Par définition, le miracle est un" fait positif extraordinaire, en dehors du cours naturel des choses, que le croyant attribue à une intervention divine providentielle et auquel il donne une portée spirituelle." il m'apparaît donc nécessaire de démystifier la microkiné. 

Le miracle tient de plusieurs facteurs. Souvent, ces patients viennent à nous, suite à des symptomes lourds à porter. Ils ont déjà essayé multitudes de thérapeutiques avec des avis parfois très rigides. Pour les accouphènes, par exemples, le corps médical est assez pessimiste sur les évolutions. Comme il n'existe pas forcement de traitement médicamenteux actuellement, il n'est pas rare que le médecin dise à son patient qu'il faudra apprendre à vivre avec. C'est la croyance du médecin en fonction de ses moyens d'action qui l'ammène à "prédire" que l'évolution ne peut être positive. Quand le symptome disparait, en fonction de la foi du patient en son médecin, nous aurons tendance à dire qu'il s'agit d'un miracle. Deplus avec le cumul des techniques, parfois, la microkiné quand elle vient en dernier va être la dernier pierre de l'édifice pour aider la personne qui va enfin pouvoir faire disparaître son symptome. Oubliant alors, l'allopathie, l'ostéo, l'accuponcteur qu'elle a déjà consulté, elle ne retiendra que le dernier intervenant. 

La notion de miracle tient aussi du fait que certains soignants entretiennent un éventuel coté mystique. Oui, oui, cela m'est arrivé aussi. J'avais parfois des difficultés à expliquer comme nous pouvions ressentir certains évènement de vie rien qu'en touchant à travers des vétements. C'est parce qu'il est difficile de comprendre la technique d'un regard exterieur que la microkiné rélève souvent du miracle. Cependant, si parfois le miracle peut nous valoriser cela peut nous desservir; car cela fait peur. La microkiné est une technique acceptible à tous. Il n'y a nul besoin d'un don, mais des heures d'apprentissage. Comme tout le monde, nous avons appris à marcher, nous avons à parler, nous avons appris à lire puis à écrire. En école de kiné, nous avosn appris à palper, à faire la différence entre un os, un tendon, un ligament. Puis, nous avons affiner notre palpation pour déterminer si un tendon est inflammé ou non. En microkiné, nous avons appris à affiner encore plus notre toucher. Avec nos mains nous "posons une question" et nous écoutons la réponse du corps pour lui redonner une information positive. Il ne s'agit donc que d'un jeu de question/réponse/correction, un peu comme un professeur qui interragirait avec ses élèves pour leurs montrer leurs difficultés et leurs montrer une manière de mieux fonctionner.
Parfois, j'entends même que nous sommes voyants. Rassurons nous, si remonter les évènement de vie est nécessaire dans notre métier, cela représenterai un jeu dangereux et mal placé de l'imposer à un membre de sa famille ou de s'amuser à cela avec son voisin s'il n'est pas conssentant. Il n'en reste pas moins, de toute facon, une certaine subjectivité dans l'interprétation de nos palpations. Nous proposons seulement une information.

Enfin, le miracle repose sur la non compréhension dans le processus de guerrison de la maladie. C'est sûr qu'il n'est pas toujours facile d'expliquer pourquoi avec un Pouet Pouet Bla Bla, le patient mieux être du patient

Ce qui tient du miracle pour moi c'est la CAPACITE du corps à se régénérer, à se réparer et dont on ne connait finalement pas grand chose. 

jeudi 1 juin 2017

jeux de maux

je me permettrais une petite escapade en partant des mots de Jacques Salomé. Si les mots sont des vibrations, ils véhiculent une information. cette information est commune  à tous et parfois utilisée en dehors du sens premier. Nous pouvons aisément comprendre que nous les utilisons non sans raison, consciemment ou inconsciemment. A tous les soignants (Soi niant) je nous invite à nous positionner corps et âme en fonction de nos convictions. Il nous faudra être bien centrés car si vous soignez (soit nier) vous risquer de passer à coté de vous et de votre patient et de nous perdre. Si le patient n'est pas patient il risque d'être déçu car il faut prendre le temps car souvent nous avons tous du  MAL A DI(R)E les MOTS dont nous souffrons - parfois même les MAUX tout cours ! Si le SOI NIANT ne l'écoute pas il ne pourra pas le GAI RIRE et tout le monde repartira en faisant la tronche. Le SOIGNANT sera bien content car il l'aura bien SOIT NIER considérant une pathologie et non une personne mais le patient lui ressentira un MAL ETRE plus fort. Je préfère de loin que les Patient guérissent. Mais un peu d'humilité si pour moi GUERRIR relève d'un combat, GUERRE RIRE appartient à chacun et non au thérapeute qui n'est que guidance vers le BIEN ETRE.
Le but du SOI UN est alors pour moi, de faire CORPS avec l'autre pour nous changer. le SOI UN ne serait plus une action unilatérale mais plutôt un partage. Le SOI UN serait alors le LIEN entre les différentes expériences de chacun et le thérapeute se ferait médiateur des difficultés des uns et des autres. J'aime à dire que le thérapeute doit mettre en MOTS les MAUX des Patients qui n'arrivent pas à prendre le temps pour exprimer ce qu'ils ont dû MAL A DIRE, qui nous empêchent de GAI RIRE de nous même avec les autres et notre histoire. Le Soignant devra lui même être patient. Et pourtant, ceux sont des Maux ou mots que nous utilisons tous les jours :
  • j'en ai pleins le dos de cela
  • je porte a bout de bras
  • il faut encore que je me traine-
  • je ne sais plus ou tourner de la tête
  • ne te met pas la rate au cours bouillon.
  • ça me gonfle
  • j'ai les boules, c'est indigeste etc.
Pour en revenir plus sérieusement aux mots : si thérapeute veut dire qui sert Dieu,  serviteur, celui qui prend soin, alors je vous invite à vous laisser servir par vos thérapeutes dans le respect de chacun sans se sentir imposé, contraint par ces derniers. Nous nous échapperons au cadre conventionnel de connaissances unilatérales hiérarchisés pour rentrer dans un échange pour que soignant et soigné s'élèvent tous les deux en éclairant l'âme de chacun.

 Si je me permets cette escapade matinale c'est qu'il n'y a pas longtemps on m'a sorti: " la microkiné marche car tu prends le temps d'écouter et de parler avec tes patients. c'est un placébo." Jusqu'à preuve du contraire parler est une action, ce n'est pas un placébo. Et si juste l'échange verbal suffisait à mes patients pour aller mieux, cela me satisferait amplement  car n'est ce pas le but premier du soin ? 

dimanche 7 mai 2017

la pensée positive

Changeons notre manière de penser. 

Comme nous l'avons déjà abordé, tout n'est que question de perception. Il est donc importante de pouvoir contrôler notre manière de percevoir notre environnement. La pensée est créatrice de monde.Toute pensée va produire une réaction sur l'organisme et le psychologique et notre environnement avec lequel nous interagissons. Ainsi, si je pense que je vais y arriver il y a plus à parier sur une réussite que le cas contraire où je pars en baissant les bras. J'ai donc tout intérêt à pouvoir comprendre pourquoi je pense de façon négative sur telle problématique afin de pouvoir modifier ma perception de ce soucis pour aller de l'avant. Comprendre nos blocages est pour moi un point crucial vers le mieux être. C'est pour cela que je parle tant dans mes séances de microkinés.
Cela parait simple, mais en réalité penser positivement est un réel travail sur soit qui demande beaucoup d'efforts. En effet, dès la naissance, voire même dans le l'utérus maternel, nous sommes programmés à développer un maximum de pensées négatives. Dès la vie utérine, le foetus est influencé par les émotions de la mère. Si l'enfant est désiré, alors le début de grossesse est vécu dans le bonheur. Si la maman a déjà perdu un enfant avant, alors déjà la grossesse risque d'être vécue dans la peur d'une séparation précoce. Il en va de même pour nos difficultés au travail, de couple etc. qui vont influencer notre futur enfant. Le conditionnement négatif est alors déjà enclenché. Puis, toute l'éducation va être organisée pour renforcer une planification stimulant nos programmes négatifs. Alors que l'enfant devrait être choyé dans les bras de sa mère, il en sera séparé parfois dès la maternité. Si ce n'est pas le cas, rapidement la maman devra s'absenter pour aller travailler. L'enfant connaitra très vite les séparations, le manque et le sevrage. Avant même sa naissance, l'être humain est conditionné à ne pas pouvoir vivre un moment de bonheur. Très souvent dans mes séances, retrouvant une date en foetal correspondant à un décès dans la famille, j'entend que la maman s'est prise en pleine tronche : "pour qu'il y ait une vie, il faut un mort".... Ceux sont des informations qui vont impacter le petits loulou qui n'a rien demandé à personne. Il prend dès lors la responsabilité de ce gamin qui s'est tué en voiture à son 4eme mois de grossesse. Statistiquement, la population mondiale augmente. Si pour une naissance un mort, nous ne serions pas sur une courbe croissante. Si vous avez des enfants qui pleurent de rire, interrogez vous de l'arrivée d'une grande tristesse après une grande joie pendant la grossesse. "Chouette je suis enfin enceinte cependant je ne peux pas l'annoncer à ma soeur qui vient d'apprendre qu'elle a un cancer".
Très vite, nos enfants sont plongés dans des situations d'angoisses qui se succèdent. Ensuite, nous, parents, allons accroitre ces pensées négatives par nos peurs : « Ne cours pas tu vas tomber; n'essayes pas tu n'y arrivera pas. Tu as eu 15 mais tu as fait des fautes. si tu n'écoutes pas papa, tu ne t'en sortiras pas. »
Bien entendu notre conditionnement vient aussi des générations précédentes, de notre scolarité et de la société dans laquelle nous vivons. Un bon conseil : coupez toutes informations médiatiques qui nous maintiennent dans la peur et la négativité - Ayons peur, cela évite de penser...

Ces modes de fonctionnement conduiront l'enfant à un grand manque de confiance en lui. Il sera dans le replis et la culpabilité. « A cause de moi, papa n'est pas content.. »  « Si je ne fais pas mes heures supplémentaires non payées, je risque de me faire virer, ou de couler la boite". Notre société judéo chrétienne (que l'on veuille ou non) nous inflige directement la Culpabilité sans pitié ni état d'Ame pour un crime odieux: l'Amour. tu nais pécheur... Si si. tu n'as rien demandé à personne mais tu es déjà coupable d'être là...


Il est donc nécessaire de (RE)APPRENDRE à penser. 
Dans toute expérience négative, il y a toujours du positif à en dégager.

Je me souviens de mes leçons de conduite quand ma monitrice d'auto-école qui avait des cigarettes à la place des doigts, me disait : Vincent si tu regardes le ballon qui travers la route, tu vas te l'emplafonner. Aujourd'hui, c'est l'entraineur qui me dit si tu imagines que tu vas rater ton coup, ton cerveau va t'aider à mettre en place ce qu'il faut pour que tu échoues.
En effet, si je regarde dans direction que je veux éviter, je vais y être attirer. Si j'ai peur de ne pas avoir ce boulot, je vais arriver à l'entretien d'embauche en balbutiant en me mettant en retrait,  alors que si j'étais persuader de l'avoir je serai plus clair dans mes propos et beaucoup plus sûr de moi... Je pourrai aisément en plus me conforter dans ma négativité : « tu vois je te l'avais bien dit que je suis un bon à rien, même lui ne veut pas de moi ». 

Notre cerveau est un organe, comme un muscle, il va mettre en place les programmes que nous lui demandons. Regardons là où nous voulons aller, pas ce que nous voulons éviter. j'ai un peu le vertige, je suis largement capable de marcher sur un fil assez large à 10 cm du sol. Ce même fil à 3 mètres me fera trembler et je finirai inévitablement en bas. Pourtant le chemin est le même, la seule différence est ma représentation de la chute. J'ai la petite voix de ma maman qui revient : si tu tombes, tu vas te faire mal... Cependant, si je réussis serais je fier de moi ?
Toute critique acerbe que vous vous infligez aura des influences sur votre vie. A long terme, elle risque de ternir l'image que vous avez de vous-même. A court terme, elle risque d'influencer votre esprit critique et vos prises de décision. Il faut donc soigner la façon dont nous nous percevons. Dr Robertta prend l'exemple d'un mari dont sa femme constamment le critique : " tu as l'air négligé, tu ne sais pas cuisiner, tu ne sais même pas ranger tes chaussettes, tu as grossi, tu ne t'occupes pas des enfants, tu es vraiment un raté". Je ne sais pas combien de temps vous seriez capable de supporter ces reproches incessants. Je ne sais pas non plus comment vous pourriez entreprendre sereinement des projets. Pourtant c'est ce que nous faisons tous au quotidien. Alors quand une chose positive nous arrivera, nous ne pourrions même pas en profiter pleinement. 

Il y a pourtant des clefs simples. Il faut admettre que nous puissions réussir. La réussite est propre a chacun. Il y a une différence entre réussir et écraser les autres. Très souvent nous en faisons l'amalgame. Il faut admettre que ce ce sont nos choix qui nous amènent où nous sommes, pas les autres. Nous sommes les seuls à pouvoir décider pour notre avenir, ne remettons pas notre vie à d'autre. Il faut prendre le risque de tomber car c'est en se relevant que nous apprenons le plus. Il faut changer notre vision fataliste de l'univers. Il nous faut accepter notre passé pour pouvoir vivre le présent pleinement. Il ne faut pas se persuader que le futur sera mieux que l'instant présent ou au contraire un désastre car nous passerions a coté de maintenant. Enfin, nous avons tout intérêt à comprendre l'origine de nos peurs et de nos besoins pour pouvoir s'en détacher et  gagner en liberté.