il
est parfois difficile de trouver le bonheur car très souvent nous
considérons qu'il vient de l’extérieur de nous-même. Dans notre
société, il répondrait aux exigences de plusieurs critères :
l'argent, l'amour, le sexe, la santé, le travail, les loisirs et
l'entourage. Si un seul des éléments vient à nous a être absent,
nous allons éprouver un manque qui va entrainer un déséquilibre.
Par la suite ce déséquilibre risque d'entrainer une perturbation
émotionnelle :
-
si je suis relativement centré sur moi, cela pourrait être un
manque.
-
si je vis les chose en fonction des autres cela sera de l colère, de
l'injustice, de la jalousie.
Nous
irons projeter qu'avec l'objet manquant, nous serions plus heureux,
qu'il est indispensable à notre bonheur. Alors, nous allons nous
lancer dans une quête perdue d'avance, car nous savons très bien,
inconsciemment,que même si nous atteignons notre objectif cela ne
nous suffira pas - il y restera toujours ce manque. De la frustration
se créera un nouveau besoin, une nouvelle quête. L'objet en soit
n'est que le déplacement d'un déséquilibre interne, de notre
propre perception du monde. Prenons un exemple, si gamin, dans mon
établissement scolaire, je venais d'un milieu social plus bas et que
j'ai essuyé multiples railleries pour une paire de baskets bon
marchées, cela va créer une dévalorisation sur les jugements, une
peur de manquer. Alors adolescent je vais mettre un système de
revalorisation, je vais réussir mes études, je me battrai pour
ramener toujours plus d'argent mais je n'arriverai jamais à réparer
mon enfant intérieur blessé car je me comparerai toujours à mieux
que moi.
Bien
entendu d'un point de vue physique, nous allons aussi avoir une
adaptation. Si je le vis comme un manque, j'aurai une influence sur
mes cellules du foie qui stockeront plus. Si je le vis comme une
dévalorisation, une impuissance, j'aurai alors une dégradation du
cartilage asymptomatique de mon épaule etc.
C'est
pour cela que Dr Abrezol nous conseille de trouver notre bonheur à
l’intérieur de nous, indépendamment des événements de vie.
il
nous invite à suivre 10 conseils :
- considérons nos problèmes tels qu'ils sont, nos tels que nous les voyons.
- vivons le moment présent.
- réalisons que le passé est passé, que que l'on ne peut rien y changer.
- notre bonheur ne dépend que de notre amour pour nous même et pour les autres. Faisons tout de ce que nous faisons avec Amour (signifiant éclairer l’âme : la notre et celle des autres).
- imaginons toujours notre futur de manière positive.
- nourrissons nous correctement.
- pensons positivement.
- adaptons nos désirs à la réalité, gardons les pieds sur terre.
- rions le plus souvent possible.
- apprenons à être en permanence physiquement et psychologiquement détendus.
La
clef du bonheur est de se connaitre soit même. Il faut comprendre
pourquoi un événement de vie va prendre des proportions dramatiques
alors que de manière rationnelle nous nous apercevons qu'il n'en est
rien. Il nous faut donc identifier nos blessures passés que notre
présent vient réveiller pour pouvoir prendre du recul sur nos
souffrances actuelles. Il faut pouvoir s'interroger sur notre passer
pour en modifier la perception, lâcher certaines culpabilités qui
induisent notre dysfonctionnement présent.
Il
faut revoir une éducation faite de négations : « ne
fais pas... tu ne vas pas y arriver » pour aller vers un
« essais, je serai là pour t'aider à te relever ». Nous
vivons dans un monde de projection subjective et cela fera l'object
d'un prochain article.