dimanche 3 décembre 2017

J-22

en cette période de l'avent, je vous propose d'ouvrir 2 fois par semaine, une case pour réussir au mieux vos fêtes de fin d'année.
nous allons aborder ici les 10 erreurs de pensées que nous commettons tous et qui nous pourrissent la vie :

la première est :

  • le catastrophisme : c'est trop grave, insurmontable
le catastrophisme consiste à surestimer l'impacte d'une situation en projetant une fin tragique à la Shakespeare.... tout le monde meurt. Notre cerveau va aller créer des images dramatiques à partir d'une situation anxiogène. Nous allons avoir une faible tolérance au changement de projet, à l'imprévu. Nous allons déformer la réalité des faits qui vont prendre une proportion ingérable. 
C'est l'histoire d'une maman qui a demandé à son fils de 16 ans de rentrer à minuit pile. Bien entendu à partir de 23h30, cette maman égraine les minutes, à l'affut de cette heure fatidique. Elle est déjà dans une peur anticipation. A minuit pile, elle n'entend toujours pas le bruit du scooter et le murmure des clefs dans le barillet. A minuit et 2 minutes, elle commence a imaginer que son fils aurait du changé ses pneus un peu fatigué. Il a perdu le contrôle de son 2 roues. A0h10, elle en est sûr, il git sur l'asphalte, fauché par un chauffard qui a trop bu. A 0h15, elle commence à pleurer, ne sachant pas comment annoncer sa mort à la petite sœur. Et à 0h17, de retour réellement à la maison, le fils se fait engueuler car maman s'est inquiétée à cause de lui.
Adepte du catastrophisme, Rob Wilson vous conseille :
  • d'envisager d'autres scénarios : il y a fort à parier que votre fils n'a pas vu l'heure, Que son scooter que vous saviez déjà capricieux n'a pas démarré toute de suite, Que si il ne vous a prévenu c'est que d'habitude un peu de retard n’affole pas la famille en journée.
  • d'examiner les preuves : que ce passerait il dans le cas où votre enfant aurait un accident de la route ? S'il est avec des copains, il y aura forcément un coup de téléphone pour avertir. Si c'est réellement grave, il y aura un appel de la gendarmerie ou de l’hôpital. Vous connaissez la route qui ne comporte que peu de risque et vous savez qu'il est, de toute façon, prudent. Etc. reporter les preuves à votre scénario et, tel un bon détective, mesuré les indices qui pourraient amener ver telle ou telle pistes.
  • De garder le sens des proportions : même si votre fils à un accident de scooter, il y a fort à parier qu'il ne perde pas la vie. Même si les morts en 2 roues sont indéniables , il y a plus d'utilisateurs vivants que de personnes tuées sur nos routes.
  • D'identifier l'origine de la peur : On a peur que de ce qu'on a connu ! Pour cette maman, il faut savoir que la mort est arrivée de façon sournoise une nuit, sans crier garde et lui a volé
    son premier bébé 21 ans en arrière à 6 mois de grossesse.
N.B. : N'oubliez pas les dangers d'internet : il n'y a que les personnes n'ayant pas pu dépasser une situation dramatique qui irons passer du temps à en parler pour en chercher du réconfort. C'est souvent des scénarios extrêmement plus compliqués que ce qu'ils peuvent bien en dire.
Quoi qu'il en soit qu'importe événement, dites-vous que le monde ne s'écroulera pas pour autant et ce n'est surement pas aussi grave ou important que l'impression première qui vous ressentez.


l'enjeu du concours de la meilleure bûche ou de ne pas trouver le bon cadeau ou ne pas avoir le beau frère à Noel devraient du coup être plus facile à gérer. 
tant pis si ce n'est pas la bonne taille de crevette, le principal n'est il pas de passer du bon temps ensemble? 




mercredi 22 novembre 2017

l'incroyable pouvoir des croyances : Je ne vois que ceux que je crois

  1. Le pouvoir de nos valeurs et de nos croyances.
« Je ne crois que ce que je vois »
Saint Thomas

« Je ne vois que ce je crois »


«  l'essentiel est invisible au yeux »
Saint Exupéry



Les croyances sont des filtres pour sélectionner les quelles, des 2 milliards d'informations qui bombardent nos sens à chaque instant, notre cerveau retiendra pour percevoir le monde. elles nous aident à prendre des directions et valider les choix que nous avons réaliser. Nos croyances sont inconscientes et se mettent en place hors champs de la conscience. Les systèmes de croyances  orientent votre comportement pour atteindre certaines valeurs.




Il est important de rappeler que les croyances dont nous parlons sont différentes des croyances religieuses. Les croyances sont des programmes que nous mettons en permanence en place pour appréhender l'environnement qui nous entoure. Elles peuvent s'apparenter à une sorte de filtre photographique pour faciliter l'analyse que fait le cerveau en permanence. Les croyances vont permettre au cerveau de sélectionner les informations dont il a besoins pour atteindre les valeurs que vous vous fixer. Elles vont donc laisser passer ceux que nos cinq sens perçoivent mais de manière déjà prédéfinie. Si je vois du brouillard, je vais penser qu'il fait froid. Si je ne supporte pas le froid je vais commencer à grelotter. Une croyance peut en impliquer une cascade d'autres. Si je pense que je suis bon en orthographe, je vais peut être me dire que je suis bon à écrire des histories. Je vais m'orienter vers des études littéraires pour devenir écrivain de fiction ou avocat.
nous allons distinguer deux sortes de croyances : les croyances aidantes : je suis un bon conducteur. elles vont m'aider et me pousser à atteindre ce que je veux.  et les croyances limitantes : on m'a toujours dis que j'étais un mauvais élève, qui vont me ralentir voir m'empêcher d'avancer. 
« Plusieurs études scientifiques le montrent que notre perception du monde est influencée directement par nos croyance. Par exemple, une étude menée au Brigham and Women’s Hospital, à Boston, a montré qu’on ne voit que ce que notre cerveau est conditionné à chercher. L’expérience a consisté à demander à 24 radiologistes de détecter une dizaine de tumeurs cancéreuses sur 5 clichés différents dont le dernier, truqué, comportait l’image d’un gorille d’une taille 48 fois supérieure à celle d’une tumeur. Dans 85 % des cas, les radiologistes n’ont pas remarqué la présence du gorille sur les clichés, alors que d’après l’analyse de leurs mouvements oculaires, ils l’ont bien vu.  Ainsi, nos croyances peuvent affecter nos sens. »

Yannick Tschanz

Dans notre vie quotidienne, nos croyances peuvent influencer fortement notre manière de voir le monde et le rapport que l’on a avec lui. Nos croyances sont partout où nous posons le regard. Si nos expériences sont conditionnées par nos croyances, alors il devient difficile de voir objectivement ce qui nous entoure. Nous créons notre propre réalité et nous cherchons inconsciemment à valider nos croyances.

Plusieurs études en physique quantique montrent que l'observateur crée les résultats de l'expérience. La découverte de la physique quantique en ait d'ailleurs le fruit. Les chercheurs ont voulu démontrer que la plus petite particule se comporterait comme de la matière or les résultats ont montré qu'elle se comportait comme une onde. Lorsqu'ils ont voulu approfondir ne comprenant pas ce qu'il se passait, cette particule a modifié la réponse pour se comportait comme une particule de matière.

Si vous vous dites que cette vie est difficile, alors vous allez progressivement rencontrer dans votre vie des événements, des personnes, qui vont vous rendre la vie vraiment difficile ; et vous allez penser que vous aviez raison. Ainsi, votre point de vue a attiré la preuve de votre point de vue.



Les premières croyances sont souvent des idées préconçues d'autres personnes. Elle représente une réserve erronée d'idées sur nous même. Ces croyances auront un impact d'autant plus fort si elle émanent d'un professeur, d'un parent, d'un entraineur.
Une croyance du genre : « je suis bête », peut provenir des copains d'enfance qui vous rabaissaient sans cesse, d'un papa qui ne supportait pas de ne pas avoir raison. Ces réflexions vont avoir l’effet de sans cesse vous sentir inférieur. Parfois même, vous risqueriez de finir par mettre les personnes que vous pensez plus érudites sur un piédestal. Poussées à l'extreme, les croyances peuvent avoir un pouvoir de vie ou de mort. Elle peuvent nous aider à être un être humain épanoui, en bonne santé, ou tout l'inverse. Si j'ai la croyance, que tous mes voisins sont gentils, je ne vais pas avoir le même regards sur mon entourage, que si je pars du principe que tous les voisins m'en veulent.

Galilée et les croyances.
Galilée représente, pour moi, le mieux le conflit de Croyance entre ceux qui devaient absolument croire que la Terre était plate, les spirituels, et les scientifiques qui devaient valider la sphéricité de la planète.
Pendant des millénaires, l'Homme se pensait au centre du monde. La croyance populaire et dogmatique disait que la terre était plate et que le soleil tournait autour de la Créature de Dieu. Bien que déjà démontrée dans l'Antiquité, la croyance d'une Terre ronde ne pouvait aller dans le sens d'une « valeur de but » : l'homme est au centre de l'Univers. Il aura fallu que Galilée monte au créneau et n'en démorde pas pour que la croyance ancestrale s’écroule. Cependant il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Si l'Homme n'était pas au centre de l'Univers cela remettait en cause les croyances et dogmes religieux. Bref, l'ensemble des valeurs et croyances de l'Eglise. Nous n’avons que peut changer depuis 1642, où certaines croyances ont du mal à évoluer.

Si nos croyances sont à la bases protectrices : « ne t’approche pas du barbecue sinon tu vas te bruler. » Elle peuvent aussi être un frein dans ma vie : chaque changement est insurmontable. Ce sont nos croyances limitantes que nous devons changer. Une croyance limitante se cache toujours si vous utilisez les expressions comme impossible devrais ne pourrais pas il faudrait...
Dans mes croyances limitantes qui m’empêchent d'avancer comme je le veux notamment dans l’élaboration de mon blog, l'une est plus invalidantes que d'autre. Elle se verbaliserai comme cela : «  j'ai une écriture de cochon bourrée, de faute d'orthographe ». ce sont des mots que j'ai longtemps entendu par mes professeurs, mon entourage et mes amis. Comme mon écriture n'est pas optimale, je fais amalgame suivant. Le contenant n'a pas une bonne apparence donc le contenu n'en vaut pas plus d'importance. Autant dire que j'ai tendance à me décourager très vite quand à écrire un article. Et comme le fond me fait défaut, je projette que vous lecteur ne portez que peut d'intérêt à ce que je puisse écrire. Ma croyance peut donc m’empêcher d'écrire. Or à l'heure de l’informatique mon écriture de cochon n'a pu lieu d’être. Et mes peurs de jugement sur les fautes d'orthographes devraient prendre moins d'importance car le fond pour moi est devenu plus important que la forme.Cela dit dès que je vais proposer un écrit je vais surtout entendre les critiques négatives.

Si nos croyances ont un aspect sécuritaire, un garde fou, nous avons donc intérêt à travailler sur elles quand elles entravent nos projet. En microkiné nous allons chercher le fondement d'une croyance : « quoique je fasse je ne vaut rien » : pour l'expliquer et ensuite que vous puissiez modifier votre mode de fonctionnement.

Finalement les croyances ne sont que des projections et des préjugés que nous recevons, que nous créons sur nous et les autres. Elles ne sont qu'une image virtuelle, un présupposé d'une réalité qui serait absolue. Or notre pensée est créatrice de monde alors libre à nous de nous en débarrasser pour nous apporter ce que nous désirons.


jeudi 16 novembre 2017

nos valeurs guident nos vies.

Nous n'avons pas les mêmes valeurs


Les valeurs :
Avez-vous déjà entendu qu'intel ou intel n'ont aucune valeur ? En réalité, tout le monde en a. Comme le dit très bien la pub pour une célèbre marque de rillettes, nous n'avons pas (tous) les mêmes valeurs. Les croyances et les valeurs sont des filtres pour sélectionner les 5 à 9 informations secondes sur les 2 milliards d'informations qui bombardent nos sens à chaque instant notre cerveau retiendra. Ce sont aussi nos tuteurs de vie. Elles nous permettent de nous reconnaître dans un groupe social. Elles nous aident à prendre des directions et valider les choix que nous avons réaliser. Nos Valeurs et croyances sont inconscientes et se mettent en place hors champs de la conscience.

Nous agissons tous en fonction de nos valeurs. Ce sont des éléments clefs qui conditionnent notre comportements. Ce sont nos aspirations. Elles nous permettent de juger si nos actions sont bonnes ou mauvaises. Elles ont une répercussions sur nos choix de vies, de nos amis, de notre partenaires et même de ceux que nous consommons. Il est donc cruciale de s'y attarder surtout si nous nous sentons perdus dans nos choix, que nous n'arrivons plus à avancer ou si nous ne parvenons plus à nous exprimer. La meilleure façon de nous y attarder et de les hiérarchiser. Ces valeurs nous proviennent pour beaucoup, du moins au départ de notre éducation, de notre culture et de l'environnement dans lequel nous évoluons, ainsi que nos expériences de vie.


Pour déterminer les valeurs qui nous animent, il nous suffit de nous poser la question suivante : Qu'est ce que j'attends de ma Vie ? Qu'est ce qui est fondamental pour moi ? Très souvent les valeurs les plus hautes sont en liens avec de concept plutôt abstrait : le bonheur, l'amour, la liberté. Ce sont des valeurs de but. Ensuite viennent des valeurs de processus : le travail, l'argent, la communication. Ces valeurs de processus sont les moyens que nous mettons à notre disposition pour atteindre les valeurs de but. Ainsi si ma valeur de but est la Liberté ; l'argent, l'indépendance intellectuelle, l'absence de jugement sont mes valeurs de processus c'est grâce à elles que je pourrai me sentir libre. Ces valeurs nous sont propres.


Comment découvrir les valeurs qui nous animent ?
Choisissiez un domaine de vie qui ne vous satisfait pas pleinement. Reprenons par exemple la famille nucléaire.
Faites une liste de ce qui est important dans cette situation. Les premières valeurs viennent vite :
  • je veux que ma famille soit heureuse,
  • qu'il y est du dialogue,
  • que nous passions des moments ensemble,
  • que nous soyons solidaire.
Persistez et creusez parfois d'autre valeurs viennent un peu plus tard :
  • que nous soyons indépendants
  • que chacun ait du temps pour soit.
Ensuite pour le projet en question, hiérarchisez vos valeurs : les quelles sont les plus importantes.
  • le bonheur,
  • la solidarité,
  • la cohésion familiales
  • le temps pour soit
  • l'indépendance,
  • la communication

Parfois, une fois les valeurs classées, nous pouvons nous apercevoir que pour avoir de la cohésion il faut de la communication. Donc un rééquilibrage s'impose. Dans un contexte donné, ces valeurs changent. En effet, dans la routine de la semaine, les valeurs familiales ne sont pas les mêmes que pendant les vacances. L'autonomie prendra plus de place que les moments ensemble de détente.



Conflits des valeurs.



Parfois les valeurs que l'on nous demande nous mettent en difficulté. Les valeurs et la hiérarchisation des uns ne sont pas toujours en accord avec celles des autres.Ce moment pourrait être assimilé à un sentiment d'écartèlement.  Nous prendrons ici l'exemple d'une Aide Soignante  qui veut faire son travail du mieux qu'elle puisse. Si elle classe pour déterminer ses valeurs en fonction des autres cela pourrait donner :
  • pour le patient, la valeur principale serait probablement l'empathie
  • pour l’infirmière, j’imagine que ça puisse être la qualité dans les actes techniques
  • pour la cadre, un esprit d'équipe
  • pour le chef de service, de la sécurité
  • et pour le chef d'établissement, de la rentabilité.

La pauvre aide soignante, si elle veut répondre aux exigences de toutes ces valeurs avec la même importance, risque de vite se retrouver en burn out.
Parfois, nos valeurs changent et nous nous en rendons pas compte. Souvent cela arrive après un événement marquant : l'arrivée d'un bébé par exemple. Cela viendra modifier notre ressenti sur les événement ainsi que nos priorités. nous pouvons alors exprimer un sentiment de culpabilité, de mal faire, d'injustice. Nous n'arrivons plus à expliquer nos choix et nous subissons l'avis des autres. L'un des conflits qui peut se mettre en place une fois que je suis devenue maman, c'est de me sentir perdue dans ma vie professionnelle. L'importance que j'y portais diminue sans que je ne puisse le contrôler. Alors que je vais toucher cette promotion que je souhaitais depuis 10 ans, celle ci devient un peu plus fade. Je veux toujours l'avoir mais tous les moyens que je mets en place finissent toujours par échouer. Si je reprends mes valeurs, je m’aperçois que si j'obtiens cette promotion j'aurai plus de reconnaissance, et aussi plus de déplacements. Celle ci m’éloignerait de ma fille de 6 mois et je ne pourrai le supporter. Mon inconscient risque alors de ne pas m'aider à l'obtenir même si je mets tout en oeuvre pour l'avoir, dans le but de préserver mes Valeurs principales : ma famille.
Dans un couple par exemple, il est important de pouvoir hiérarchiser ses valeurs et de les comparer afin de mieux nous comprendre. Si pour les deux protagonistes, le Bonheur est la valeur de but, la hiérarchisation peut être différente. Pour la femme, la hiérarchisation peut se faire de la manière suivante : Bonheur, enfants, communication, épanouissement personnel, sécurité financière. Pour le mari, cela pourrait être Bonheur, sécurité financière, travail, bien matériel, enfant. Dans ce cas, nous entendons vite que le fossé est créé dès la deuxième valeur. La source de discorde risque vite d'arriver si nous ne nous exprimons pas.

Quand et comment changer nos valeurs.

C'est donc dans le moment où nous nous sentons en désaccord avec nous même ou que nos projet semblent ne pas avancer que nous devrions s'interroger sur nos valeurs.
Interrogez l'origine de cette valeur. Cela peut venir par exemple d'une maman inquiète de la scolarité de son enfant qui met en avant la nécessité de travailler. Cela peut venir d'un papa qui passe des heures au travail à s'en user. Un beau jour, vous pouvez vous retrouvez bloquez dans votre voiture vous demandant pourquoi vous vous mettez une pression si importante. Il s'est passé 25 ans entre l'enfant que vous étiez et le vous d’aujourd’hui et pourtant la première des choses qui viendra à votre esprit est peut être que vous décevriez vos parents si vous renoncer à ces responsabilités professionnelles. A l'heure actuelle vos parents se sont découverts en dehors de leur travail car ils sont retraités. Ils ont évoluer sur leurs perceptions de leurs environnements. Le travail n'a plus la même importance. Donc vous pouvez lâcher votre peur de les décevoir, ils vous comprendrons surement.



vendredi 18 août 2017

Et si nous sortions de nos dépendances affectives?

Et si nous sortions de nos dépendances  affectives?

Nous avons tous eu une rencontre, où nous avons pensé : je me sens revivre, sans sa présence je ne serai rien. Je lui dois touts.. Nous ressentons tous ce besoin d’être compris écoutés et entendus par nos paires. Cette éternelle quette de reconnaissance fait souvent naitre des dépendances affectives. Nous allons nous nourrir de ce que l'autre pourrait nous renvoyer, avec un besoin existentiel. Si la personne vient à partir tous s'écroulerait. Le paroxysme de ses relations est cette chimère nommée âme sœur. C'est cette personne idéalisée dont nous avons le besoin d'identification, notre miroir en somme, qui serait ce dont nous avons toujours rêver. L’âme sœur pourrait se définir comme une version de nous mais en 2.0.


En générale tout commence sur nos blessures, et nos peurs . Je n'ai pas confiance en moi, je me sens seule, abandonnée. J'ai une image de moi erronée, peuplée de croyances négatives. Je m'inflige au matin une auto culpabilisation maladive tel un moine pratiquant autoflagellation. Je tente d'expier une culpabilité que mes valeurs erronées jouent à me faire porter jusqu'à courber l'échine. Avec une certaine rigueur ou un certain besoin, je me répète inexorablement les mêmes phrases qui m’empêchent d'avancer.

Je deviens alors aigrie, ou l'être gris, que vous croisez souvent dans votre miroir de salle de bain, le matin lorsque vous vous répéter : je suis nulle, je ne vaux rien, je ne sais rien faire.



J'ère alors dans ma vie sans but, mais pleins de rêves. J'idéalise la vie des autres en permanence. Je repousse à demain mes projets en me disant : un jours peut être, moi aussi, j'aurai de la chance d’être heureux . Je me noie dans un fatalisme ou la procrastination, la médiocrité et la négativité règnent en maitre. Le poids de mes chaines est tel que je me sens me sens figer dans le temps et dans l'espace. Je suis une momie.



 Et un beau jours, cette chance tant espérée me tombe dessus . Coup de magie de la vie, enfin, je rencontre la personne qui me fait vibrer. Tel Branche, le troll gris (pour ce qui ont des enfants comprendront) je me sens revivre.



 j'ai des couleurs qui poussent le long de ma colonne vertèbre et irradie jusque dans mes doigts de pied. Que c'est doux de se sentir aimée, que c'est agréable d'exister. . Mes rêves se concrétisent sous la direction de mon partenaire et deviennent des projets . Je me sens d'une vitalité irrépressible. J'ai les yeux qui pétille d'un amour pour l'autre dégoulinant qui en ferait baver une limace devant une salade.



Il me donne des ailles. Lorsqu'il est là, le monde m'appartient. Je me sens capable du meilleur.
L'énergie de mon partenaire jaillit dans mes veines comme la poudre blanche achetée au coin de la rue. Je me sens une autre personne. C'est ma drogue mon infini. A travers ses yeux et ses mots je me sens capable de tout. Je me sens valorisée, je suis forte. Je me sens apte à me dépasser grâce à ses encouragements, ses valorisations, sa reconnaissance.

                                                

J'ai enfin l'impression d’exister. J'ai tellement confiance en l'image qu'il me renvoie que je me sens capable de faire le tours du monde. J'ai l''univers au bout des doigts. Il m'apporte tout ce que je ne pouvais espérer, toutes les teintes de mon rêves sont à portée dans mes yeux. Cependant telle une droguée, je sens déjà le piège se refermer sur moi - Qu'il est bon d’être ensemble. C'est ma dose, mon héroïne., jamais l'un sens l'autre. S'il n'est pas à mes cotés, je retombe dans cette peur de ne plus exister. J'ai besoin de ses compliments de cette palette de couleur qui nuance ma vie qui lui donne un sens.

                                 


Sans m'en rendre compte, je me suis passée des menottes invisibles. Je fais tout en fonction de lui. Son avis m'importe tellement, que je n'en est plus. Mon identité tout entière dépend de ce que lui me renvoie. Je suis dans une demande permanente. Une dépendance s'est crée qui sera d'autant plus forte que je dépends de lui sur de nombreux facteurs : (confiance en moi, argent, entourage etc.)

                              
Cependant, j'ai des obligations professionnelles familiales et amicales. Lui a des désirs que je n'ai pas et qui deviennent de plus en plus difficiles à assumer. Je deviens tiraillée entre mes propres valeurs et mon besoin de répondre à ce qu'il me demande. Une cassure commence à se faire. Les conflits, les non dits deviennent monnaie courante. L'atmosphère est de plus en plus électrique

Jusqu'au moment où les liens se brisent. La chute est vertigineuse. Tout s'écroule. je m'enfonce dans les précipices de mes tourments..Ma vie n'a plus de sens. Tout redevient gris, noir, sale. Je n'ai plus goût à rien. Je reprends ma boucle d'autodévalorisation.

                                                


Et puis …. Je touche le fond.




Je suis une camée errante dans une rue vide de sens, avide de sentir un peu de reconnaissance dans le regard des autres. Comme une droguée à ce besoin d'exister d être reconnue je me perds dans des expériences avec l'Autre plus déprimantes les une que les autres. Je vais avoir deux solution : sois je cumule les expériences, je recherche de la couleurs dans des chimères, des paradis artificiels sans jamais m'exposer de peur de trop souffrir, Soit je repousse tout. Le sevrage fait mal et la peur de trop souffrir m’empêche de m'engager. Je me sens incomprise et rejetée.



Et un beau jour, pour plusieurs raisons, j'ai une révélation. Je peux procédé à un travail sur moi, une lecture, un amis, un thérapeute m'invite a découvrir m'a « boite à JE » ; ce sont tous les outils positifs, les croyances, les valeurs, les expériences de vie sur laquelle je me peux me baser de manière objective. Ce sont des critères d'auto évaluation destiner à me situé, à me valoriser, toute seule sans dépendance. Au lieu de demander à l'autre de peindre mon monde de la couleur que je souhaite, je vais commencer à découvrir que j'ai mes propres pinceaux. Je vais donc pouvoir ajouter de la couleur à ma propre vie sans dépendre des autres. J'ai mes propres outils de valorisation et de reconnaissance. Je ne vais donc pas être dans le besoin de rechercher le regard des autres. Mes objectifs sont dessinés en fonctions de mes propres valeurs, qu'importe si cela déplait.


Je vais donc pouvoir m'affirmer. Je m'identifie à un système de valeur qui est le mien. Les autres seront dans la capacité de gravité autour de moi, et cela ne sera plus l'inverse car je n'aurai plus peur d’être séparer ou rejeter. Je vais échanger mes pots de couleurs sans avoir peur de me faire voler ou d'être redevable. Le partage sera le maitre mots pour sublimer nos qualités. En me positionnant pour moi, je n'ai plus besoin de l'approbation des gens qui m'entourent et je vais pouvoir m'accorder le droit de décevoir et de dire Non. Plus la dose de dépendance affective, de recherche de reconnaissance est importante plus nous sommes la proie des pervers narcissiques mais aussi potentiellement dans certains cas d'en devenir un. En transformant mon univers, mon monde va changer. Je ne me sentirai plus attaquée, n'aurai plus l'impression de devoir me battre pour être reconnue, je n'aurai plus le sentiment d’être en trop. Les nuances vont s'aciduler et le regard que je porte sur les autres et sur moi même va s'adoucir. Je vais enfin pouvoir assumer mes actes, sortir de la victimite, et ne plus être sur la défensive. Nous parlons souvent de cercles vicieux de spirales infernales. Il ne tient qu'à nous de faire des boucles positives.

Et c'est ainsi que j'ai gagné ma liberté.



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modifions la perception de nos épreuves.

Comment gérer nos épreuves de vie



J'aime comparer notre chemin de vie à une prairie vallonnée parsemée de fleurs. Dans ma prairie nous allons imaginer des vaches qui pâturent.





 Aimant beaucoup les fleurs, je peux venir à éprouver une certaine déception à la vue de ce magnifique cadre bucolique s'entacher de bouses bovines.











 C'est ainsi que je peux comparer certains événements de vie indélicats qui me perturbent. Ces merdes de vie qui viennent salir mes jolies fleurs, peuvent être perçues de trois façons différentes.









La première, celle que nous faisons le plus souvent, est de râler. C'est la fatalité. Le couperet est encore tombé. J'avais presque tout pour être heureux et ça m'est encore tombé dessus. Le risque est de s'installer dans une victimite aiguëe. 


Qu'est ce que j'ai encore fait pour mériter cela ? Comment vais-je faire pour m'en sortir ?J'ai à peine fini une merde que j'en recommence une. Nous allons fortement focaliser sur ces difficultés et en oublier les jolies fleurs à coté. Notre soucis peut prendre une place démesurée et il nous prendra tout notre esprit. Si il est professionnel, il nous empêchera de profiter de notre femme et de nos enfants en rentrant le soir. Nous allons le ressasser encore et encore.




La seconde manière consisterait à ne pas les voir, à détourner le regard. Il peut s'agir d'un mécanisme de défense : le déni. Le terme récurremment utilsiés seront : ce n'est pas si grave que cela, ca ne met jamais arrivé. Ou bien cela peut correspondre à se dire que l'herbe est plus verte ailleurs : l'envie : lui il a de la chance ca lui tombe tout cru dans les mains, c'est pas à elle que ca arriverait. Lorsque nous sommes dans une forte difficulté, nous pouvons parfois déplacer le soucis dans un autre domaine de vie ou essayer de l'ignorer.
 Nous pouvons aussi le déplacer sur d'autre personne. Parfois nous pouvons même nous convaincre que cela n'est jamais arrivé, qu'il s'agissait un mauvais rêve. Il suffira d'attendre que la tempête passe pour aller mieux. Sauf qu'au premier courant, d'air je prendrai peur. A ne pas vouloir voir nos difficultés, nos épreuves et nos fragilités, nous finirons toujours par remettre le pied dedans. Malheureusement, lorsque cela nous arrive, les conséquences sont souvent plus importantes que le problème de base. Nous reviendrons un peu plus tard sur l'effet hypnotique d'un conflit – cette proportion qu'à la vie à nous remettre dans les pattes ce que l'on a pas pu évacuer dans le passé.

La troisième serait de remercier les vaches car leurs excréments sont des engrais pour mes fleurs. Cela permettra donc de les nourrir, de les fortifier, et donc de les pérenniser. Virtuellement nos merdes de vie sont ainsi. Elles nous permettent d'avancer sur notre chemins de vie.
 Si nous arrivons à y voir du positif elles nous rendrons plus fort. Cela revient à ce fameux adage : «  ce(ux) qui ne nous tue(nt) pas nous rend plus fort ». Dans chaque épreuve il y a du positif à en tirer. Le premier conseil que je pourrais donner est qu'elle est la chance que l'on me donne. Au lieu du fameux « pourquoi ca m'arrive » qui est suivit du « je n'y arriverai pas. »

Positiver n'est pas une chose facile dans notre société. Il faut revoir nos reflexes de pensées. Il faut se (ré)éduquer à vivre les « echecs » autrement. En séance j'ai eu un couple qui venait de perdre leur enfant de 25 ans. C'est eux qui m'ont ouvert les yeux sur le fait de rester positif. Ils étaient en plein deuil ce qui est normal, mais ils s'emplaient relativement sereins. Ils m'ont lâché tout les deux que malgré leurs douleurs, l'absence de leur enfant, ils avaient pus apprendre et er sur leur chemin de vie d'un pas de géant. La brutalité de la mort de leur fils avait permis de ressouder la famille et surtout leur couple. Ils avaient pris de la distance avec l'emprise de leurs travail, ils envisageaient de faire un tour du monde. Ils avaient pu découvrir toute une partie qu'ils ignoraient de la vie de ce jeune homme. Tous les week ends depuis 6 mois, un groupe de jeunes passaient leurs rendre visite. La maman m'a dit qu'elle ne l'avait jamais senti aussi présent que depuis qu'il était parti. Ils ont découvert une partie des œuvres de leur enfant (il était artiste).

Cet exemple est caricatural car les émotions sont très fortes. De manière plus générale, nous pouvons tout à fait l'appliquer à des faits plus simples. Mon patron me demande de réaliser une tâche difficile et une fois finie, il m'annonce que ce n'était pas néccessaire. Le coté positif est que j'ai su réaliser quelque chose que je trouvais laborieux. J'ai pu apprendre des nouvelles connaissances. Donc au lieu de le vivre comme un manque de reconnaissance, autant le vivre comme une valorisation sur une valeur ajoutée à mon savoir.



a moi de choisir comment je veux vivre les événements 


Il n'y a d'échec que conceptualisation de l'esprit. La nature ne se pose pas de question. Soit ça passe, soit ça casse. L’échec s’inscrit en fonction de notre croyance, de notre éducation, de notre histoire de vie. Pour beaucoup de médecins, la mort d'un patient est un echec, pour d'autre l'échec aurait été de n'avoir pu accompagner la personne au mieux vers ce passage. Il n'y a d'échec que si le référentiel utilisé emploi le négatif. Il n'y a pas de mauvaises situations mais il y a uniquement des mauvais points de vue. Si la compagne de mon ami décide de le quitter en partant avec son, il retrouvera du temps qu'il pourra exploiter à découvrir une passion, cela lui permettra de rencontrer des personnes qu'il n'aurait pas été voir etc. Ce que nous appelons épreuve peut être alors renommée en chance ou en tremplin, car quand vous vous en sortez vous avez gagné un temps fou. Vous avez pris un recul sur la vie. Certes cela laissera une cicatrice. Elle sera là pour vous avertir que vous avez vécu plus compliqué à gérer et elle vous invitera à prendre de la distance. Elle nous permettra d'être, peut-être, moins dans le matériel et plus dans le relationnel, moins dans la précipitation et plus dans la contemplation. Elle nous invitera aussi je l'espère à nous aider à nous accepter et à accepter ce que nous possèdons sans forcément en vouloir plus de son prochain.

mercredi 16 août 2017

déménagement le 20 aout

Pour des raisons professionnelles, je vous informe que mon cabinet va déménager le 20 aout



2017 de Tours à la :

rue  Gustave Eiffel 37230 Fondettes.
(entre au Tours du vin et le SDIS)
En effet, n'ayant pas la possibilité de nous rendre accessible, il m'est donc obligatoire de changer de lieu.
le choix de Fondettes c'est imposé à moi, pour des raisons pratiques : 
                         - le cabinet est a 3 minutes de la rocade.
                         - il y aura des places de parking réservées (contrairement à Tours)
                         - une ligne de bus à 3 minutes à pied (ligne 11, arrêt les Aubuis)
                         - un cabinet multidisciplinaire.
                         - un cadre plus agréable. 
Si les changements sont souvent sources d'inquiétudes, il n'en reste pas moins que ce ne sera que positif pour vous et moi. 


En vous souhaitant un agréable été d'ici là.