dimanche 4 novembre 2018

qu'est ce qu'un choc émotionnel


Conflit biologique

Le choc émotionnel peut être appelé par certains : conflit biologique, ou sûr-stress.
le conflit biologique est un événement produisant un choc conflictuel, brutal, dramatique, imprévu, vécu dans l'impuissance et l'isolement. Cet évènement provoque l'individu une inhibition de l'action : il est comme foudroyé, figé par l'effroi. L'individu ne peut ni attaquer, ni fuir. Il y a mis en place d'un programme de survie qui se développe en dehors du champs de conscience. En fonction de la perception de l'événement par l'individu, il va modifier l'organisme et le psychique de la personne.

le ressenti est déterminé par le sexe, la latéralité, la famille, l'éducation, les croyances... il y a donc autant de réalité que d'individu. Le ressenti sera donc différent d'un individu à l'autre. Pour mieux comprendre, prenons l'exemple d'une femme qui surprend son homme dans le lit conjugal avec une autre femme. Cet évènement peut être pris de plusieurs manières différentes. Cela peut être :

  • une perte de territoire car son mari la trompe. Ce ressenti impactera les coronaires
  • une rancoeur qui touchera la vésicule biliaire
  • une peur de manquer car c'est monsieur qui ramène l'argent cela touchera le foie
  • une impuissance ou dévalorisation dans la sexualité qui aura une influence les sacro iliaques et le sacrum
  • cela peut être vécu comme un soulagement; c'est le pied ! il va enfin me foutre la paix. au quel cas, il n'y aura pas de choc émotionnel.
Le conflit n'est pas systématique.
Il faut être confronté à un événement traumatisant. La situation peut prendre une importance d'autant plus dramatique qu'il y aura, déjà, auparavant une fragilisation émotionnelle appeler Programmant.



Le conflit biologique s'applique aussi bien à l'homme qu'à l'animal. Lorsqu'ils sont affectés par un même type de sûr-stress, les phénomènes et les mêmes modifications s'appliquent à l'animal comme à l'homme. C'est ce que nous appelons l'invariant biologique. Au départ, il s'agit toujours de gagner du temps pour trouver une solution. C'est le cas de l'antilope qui cherche à gagner un peu temps sur le lion. Il y a aura donc une activation de la thyroïde, des surrénales pour permettre aux muscles d'être plus efficace afin de courir plus vite. Il y a mise en place d'un programme archaïque de survie. Le programme biologique est un sens intelligent qui permet de donner plus de chance de survie, soit un gain de temps pour l'individu. 
Ce programme est mis en dehors du champs de conscience. Le patient rentre dans une réalité imaginale. Il n'a pas pleinement conscience da teneur du conflit. C'est l'histoire d'une femme qui vient en consultation a qui on retrouve un IVG. elle me répond : 
- Cela arrive à pleins de femmes. C'est quelque chose de normal.
- Donc, si je retrouve un évènement vécu comme : la mort est en moi, alors que vous ne m'en avez pas parler, c'est par ce que vous l'avez bien vécu? 
- oui, mais non, ça arrive à tout le monde. 
En rentrant plus en avant dans la discussion, avec quelques prises de conscience, il s'avère, qu'en effet, c'était encore extrêmement douloureux d'en parler.
Bien entendu, l'objectif est de permettre aux patients de sortir de leurs dénis pour les amener à comprendre pourquoi dans ce cas elle a été obliger de faire un IVG, puis de lui donner les clefs pour qu'elle puisse se pardonner...

Une fois qu'il y a eu un conflit, cette problématique deviendra le point névralgique du patient. Il récidive avec une hypersensibilité sur ses vieilles cicatrices. Il sera confronté encore et encore à cette situation pour pouvoir la dépasser. On appelle cela l'effet hypnotique du conflit, comme un papillon qui se taperait encore et encore dans le phare d'une voiture. C'est cette capacité qu'a la vie de nous remettre en permanence dans nos difficultés pour y trouver une solution adéquate.


Microkinésithérapie Tours: Pour qui? pour Quoi?

Pour qui? pour Quoi?

       L'une des questions récurrentes est : "j'ai une personne dans mon entourage qui vient de faire de la micro kiné, mais est-ce-que cela peut m'aider dans mes problèmes?"

Ma première réponse avant de savoir  est toujours : "oui, même si vous n'avez rien cela fait toujours du bien qu'on prenne soin de vous".

Qu'est ce que la microkiné 



La microkinésithérapie est une méthode de soin manuel qui se pratique sans instrument. Le praticien va rechercher la présence ou l’absence de micromouvements, soit la présence ou non de fautes d’orthographe. 
L’absence de micromouvement apparaît dans trois situations. Elle est toujours due à un traumatisme qu’il soit physique (accident de voiture, chute), chimique (intoxication alimentaire, toxine) ou émotionnel.













pour qui ?



 L'une des questions récurrentes est : "j'ai une personne dans mon entourage qui vient de faire de la micro kiné, mais est-ce-que cela peut m'aider dans mes problèmes?"
Ma première réponse avant de savoir  est toujours : "oui, même si vous n'avez rien cela fait toujours du bien qu'on prenne soin de vous".
pour qui ?
la microkinésithérapie peut être exercée sans risque sur des patients de 0 à 100 ans. Il n'existe d'autre part aucune contre indication.
Ma plus jeune patiente avait quelques jours,  ma plus âgée approchée du centenaire.
Etant une technique extrêmement douce, sans déplacement articulaire, elle s'applique à tout le monde. Dans la pratique, amusé, je constate que je vois d'abord les enfants ou leurs mères avant de voir débarquer, plusieurs mois plus tard, Monsieur complètement bloqué par un lumbago en faisant une drôle de mou en arrivant sur la table maugréant que ce n'est pas avec mes caresses que je lui ferai du bien. 




Pour quoi ?
La liste est longue, très longue des pathologies que la microkinésithérapie peut soulager. 
Loin de s’arrêter aux pathologies purement musculo-squelettique elle a de très bons résultats sur les pathologies fonctionnelles, émotionnelles. Je vais donc vous donner les pathologies ou dérèglements que je rencontre le plus 
souvent : 
  • rhumatismales : 
    • spondylarthrite
    • fibromyalgie
    • polyarthrite rhumatoïde
    • lumbago
    • sciatique
    • NBC
    • coiffe des rotateurs
  • digestives : 
    • colopathie fonctionnelle
    • douleur abdominale non expliquée
    • constipation
    • ballonnement, aigreur digestive
    • nausée
    • Reflux
    • maladie de Crohn
  • ORL : 
    • vertiges 
    • acouphènes
    • migraines
    • troubles du langage
    • allergies, rhinites 
  • dermatologique : 
    • eczéma
    • acné
  • Émotionnelles : 
    • dépression majeure
    • troubles du sommeil
    • stress
    • troubles du comportement de l'enfant
    • TOC
  • urinaires : 
    • cystite récidivante
    • fuite urinaire
      énurésie de l'enfant (même si à l'heure actuelle les résultats sont en dessous de nos attentes)
    • trouble de la miction
  • gynéco, obstétrique : 
    • rigidité / trouble de l’érection chez l'homme
    • mycose
    • trouble de fertilité (bon appui avec ou sans FIV)
  • traumatiques: 
  • entorses récidivantes
  • douleurs à distance
  • endocrinologiques
      La microkiné est une technique complémentaire de la médecine allopathique. L'un ne va pas à l'encontre de l'autre. Elle peut très bien accompagner une chimiothérapie. Nous n'aurons probablement pas d'effet direct sur un cancer, mais nous pouvons être une béquille émotionnelle non négligeable et diminuer les effets secondaires des traitements lourds et contraignants. La microkiné peut aussi être pratiquée en parallèle d'un suivi homéopathique, d’acupuncture, d'ostéopathie...
 
 Je tiens à rappeler que la microkiné n'est pas une thérapie d'urgence. Je me souviens encore de ma première rencontre avec Patrice Bennini qui nous disait en début de formation : "si je fais un infarctus du myocarde devant vous, par pitié, n'essayez pas de faire ce que je vous apprends, appelez le SAMU". Ne sortons pas de notre rôle, et soyons conscient des limites de la méthode. Si parfois les résultats sont surprenants, même pour le thérapeute, nous ne faisons pas des miracles. Méconnues nous sommes souvent la dernière roue du carrosse. Il n'est pas rare que nos patients, après être passés par maintes et maintes spécialistes, puis par le cursus habituel des thérapies alternatives, sans résultats, finissent chez nous. Quand nous apportons du mieux à ces patients cela est extrêmement valorisants. Restons les pieds sur terre, nous avons aussi des échecs, des loupés et des déçus.
      Nous ne soignerons pas un cancer avec la microkiné, nous l'aiderons à avancer. Nous ne changerons pas du tout au tout une personne dépressive depuis des dizaines d'années, nous lui permettrons de se sentir mieux. Nous ne ferons pas revenir un mort, nous vous aiderons dans votre processus de deuil.
    De grâce, restons humbles. Nous n'avons pas cent pour cent de résultat positif et la microkiné à ses limites

jeudi 18 octobre 2018

les bénéfices secondaires

quel est le bénéfice secondaire vous pouvez tirer de votre symptôme? 

Voila une question que je pose quasiment systématiquement et manière très mal adroite la plus part du temps. en efffet si mes patients viennent chercher du réconfort, mon objectif est que vous puissiez modifier l'éclairage que vous avez de votre situation.

Le bénéfice secondaire est pour moi un sujet important dans mes soins, ou la représentation de la maladie. D'une manière encore très logique, je ne pense pas que Dame nature face tout pour nous embêter ou nous empêcher d'avancer. en effet, depuis 3,8 milliards d'années, Elle s'est toujours efforcée de maintenir la vie sur terre. Alors il est vrai que parfois en voulant bien faire cela puisse ne pas toujours aller dans notre sens de manière consciente.
Parfois nous forçons bien nos enfants à aller dans une direction car nous pensons que c'est la meilleure pour eux, alors pourquoi ne ferait elle pas pareille?

nos soucis peuvent présenter des avantages parfois insoupçonnés, ce qui explique pourquoi, parfois, nous avons tant de mal à les solutionner.

Un bénéfice secondaire est d'après le docteur Fauré "le fait de tirer un bénéficie conscient ou non d'une situation qui a priori est défavorable mais dont l’arrêt signifierait la perte du bénéfice en question". En gros le bénéfice secondaire est un gain que l'on tire d'une situation qui a priori serait négative. Il s'agit de tous les avantages que nous tirons  d'une situation qui paraissent ne pas aller en notre faveur et que si la situation venait à évoluer nous perdrions ses avantages.

il est pour moi important de chercher les bénéfices secondaires de toute situation. Cela permet déjà d’être le plus honnête avec soit. Cette recherche améliore la compréhension  d'une situation qui devient chronique  ou de la perdurance d'un symptôme.
pour mieux comprendre je me permets de vous raconter le cas caricatural d'une patiente. Un jour une jeune femme revient en deuxième rendez vous pour des douleurs d'épaule. Je luis demande ce que je peux faire et elle me répond "rien". Etonné, je lui demande pourquoi et en toute honnêté elle m'énonce une dizaine raisons très pragmatiques sur l'avantage qu'elle tire de cette douleur. A aucun moment il nous faut remettre en question l'existence ou non du symptôme car il est malgré tout bien réel. Cette dame a bien mal et ça l'enquiquine fortement mais en toute honneté elle m'assure préférer avoir mal que :
- laisser sa fille chez la nourrice,
- faire 50km par jour,
- subir les foudre de ses clients
- se faire rabaisser par son employeur
- revoir se mari en faire moins à la maison
- rembourser l'emprunt de sa maison pris en charge par son assurance. 
ce n'est pas pour autant qu'elle ne pâtit pas de ne pas pouvoir prendre sa fille dans les bras.


M Vachon nous décrit 9 types de bénéfices secondaires:

- l'habitude ; le symptôme fait partie d'une habitude rassurante. Certaines personnes restent avec leurs conjoints car c'est comme cela depuis des années. Elles savent bien que leurs couples ne leurs apportent que tristesse et désolation mais elles peuvent avoir peur de l'inconnu.

- la loyauté : le soucis me rend fidèle et loyal à mon passé, à mes ancêtres. J'ai un cancer du colon comme mon père, mon grand père mon arrière grand père, c'est un truc familiale quoi.

- la protection ou l'évidement : le symptôme me protège d'autres soucis. Cela peut être le fait de ne jamais dire non par peur de décevoir, "alors tu comprends, mon chéri que j'aimerai venir voir ta mère (grincheuse acariâtre et méchante) mais à cause de mon dos, il faudra faire sans moi. Je peux pas faire de route". Je peux avoir des douleurs qui m'empêchent d'entreprendre une activité sportive par peur de l'échec de la performance.

- l'excuse : le symptôme me sert d'excuse pour justifier un comportement. personnellement lorsque je vais courir, j'ai souvent des douleurs dans les adducteurs au moment même où j'enfile mes baskettes. cela me sert de justification du fait qu'aujourd'hui je ne vais pas courir le nombre de kilomètres voulu car il pleut.

- exutoire : le problème est le symptôme d'un autre problème. pour moi beaucoup de maladie. Je suis constipé car je garde tout pour moi. 


- l'occupation : mon symptôme me permet de me focaliser sur lui et il m'évite de penser à d'autres soucis plus important; c'est souvent le cas de certains patients qui viennent me voir pour une petite douleur bénigne et en réalité, se cache un mal être plus profond. C'est souvent le cas aussi du burn out professionnel par exemple qui masque des problématiques personnelles plus importantes.

- identité : mon symptôme est mon identité, ma raison d'être. il fait partie intégrante de mon image de ma personnalité. Quand j'étais kiné, j'ai parfois été étonné par le comportement de certains de mes patients qui semblaient vouloir se débarrasser de leurs douleurs. Malgré tous les moyens mis en place, rien ne progressait. J'avais notamment une dame retraitée, veuve depuis 10ans,  qui venait me voir pour des problèmes d'épaule. Elle a dépensé beaucoup d'énergie pour être soulager, entre médecin spécialiste ostéo et acuponcteur. Un jour alors qu'elle me disait que la séance" lui avait fait du bien elle ressort et dans la salle d'attente croise une amie : "Bonjour Geneviève, ça va? moi j'ai mal à l'épaule depuis 4 mois, même orthopédiste ne peut pas  s'occuper de moi. Tu ne te rends pas compte de combien je souffre et patati et patata, je suis un cas à part". Sa douleur est devenue le point central de son existence. Toute sa vie sociale et affective tourne autour.

- reconnaissance : le symptôme permet de recevoir la reconnaissance, l'empathie voir l'admiration de nos paires. "je ne sais pas comment tu fais pour continuer à travailler dans ton état, tu as une force de caractère énorme".

- la punition : mon symptôme me puni d'un évènement dont je me sens responsable depuis années. "C'est normal que j'en bave avec ma progéniture car ma maman m'a dit que j'étais insupportable avec elle enfant". J'ai  une patient qui a  eu une capsulite rétractile après une forte altercation avec mon fils, où il l'a giflé. 

-

- attestation ou le challenge , mon symptôme me prouve ou prouve aux autres que je suis capable de lui faire face; "contrairement à mon père je dépasserai ma dépression"." Malgré mes douleurs de genou j'arriverai à finir mon marathon". cela peut être recoupé, à mon goût, à celui de l'excuse, "si je n'y arrive pas c'est à cause de mon symptôme."

et j'en rajouterai c'est celui
de la place : grâce à mon symptôme je peux retrouver ma place ou les personnes autour peuvent retrouver leur place. c'est le cas d'une de mes patientes qui majore sa dépression dès que son mari est un peu plus indépendant; Sa dépression lui "sert" à retrouver sa place avec son mari.



Il faudra garder en tête que les bénéfices secondaires peuvent touchés aussi l'entourage de la personne. 
il se peut d'ailleurs que dans les bénéfices secondaire se cache le sens du symptôme. j'ai une patiente qui se plaint de douleur de cheville l'empêchant d'aller courir. je  luis demande l'intérêt de ne pas aller courir, elle me dit  : rester à la maison avec mes enfants. Il était nécessaire de rester avec ses enfants pour les protéger de leurs papa qui mettait une pression très forte dans la maison.  elle était tiraillée entre le fait de prendre du temps pour elle, et de ne pas quitter la maison même peu de temps par peur de ce qui pouvait se passer. sa cheville a pris la décision pour elle. 



comment découvrir ces bénéficies secondaires :

Lorsque l'on trouve les bénéfices secondaires d'un symptôme cela nous permet de mieux accepter le symptôme. parfois de pouvoir le supprimer et souvent de le remercier.
Lorsque nous trouvons un sens aux choses, aux événements que nous vivons, nous pouvons alors ne plus subir ce qui nous apparaissent comme malédiction, et ainsi nous demander comment faire autrement.

il faut répondre à la question : qu'est ce qui a changer de façon positive dans ma vie depuis que j'ai cela. Qu'est ce que j'ai en plus et qu'est ce que mon entourage a en plus? il est aussi nécessaire de ce demandé qu'est ce que cela me permet d'enlever comme contraintes pour moi et pour mon entourage? 

Pour modifier nos comportements, il nous faut en être acteur. Si nous prenons les bénéfices secondaires d'une victimes, ils peuvent être énormes : reconnaissance sociale et protection, attirer l'attention sur soi, justification de n'avoir aucun contrôle sur ce qui nous arrive, fuite des responsabilités, alors parfois elles restent inconsciemment dans cette situation, la pérennise. "Ce n'est pas de ma faute personne ne même." En non possession de moyen d'agir elles subissent. vous enlevez un conflit, elles sortent  du cabinet du psy, microkiné, hypno et autres professionnels de santé et paf elles en rechoppent un. Mais ce n'est pas de leurs faute. Lorsqu'elles prennent conscience de la notion de bénéfice secondaire,  souvent elles sortent alors de leurs rôle de victime quasiment immédiatement. elles reprennent pleinement conscience de leurs actes et de leurs responsabilité.

En ce qui concerne les événements que nous ne pouvons pas changer, la recherche des bénéfices secondaires permet de mieux accepter l'évènement, de lui donner une raison ou un sens. Lorsqu'une ami a perdu un ami proche, après une phase de deuil, elle m'annonce que grâce au décès de ce "petit jeune", elle mettrait plus d énergie dans le projet qu'il soutenait pour lui donner plus de sens, un nouveau souffle. Cela permet ainsi de donner un sens à un événement qui est difficile à accepter. Le symptôme, l'événement peut ne plus être une fatalité, mais nous pourrions le voir comme une chance, une chance d'évoluer de grandir ; une chance d'accepter et de ne pas subir ; une chance de rentrer en résilience. 

je ne sais pas si vous connaissez Mickaël Jérémiasz. il a été le porte drapeau des JO de Rio paralympiques. Je vous invite, pour comprendre les nombreuses facettes des bénéfices secondaires d'écouter ses interviews où il parle de son handicap, sa reconnaissance sportive, sociale, ses associations etc. 



mardi 23 janvier 2018

se protéger de nos projections

Les projections.


Une phrase qui sort souvent de ma bouche est : tout ne tourne pas autour de toi !
Que nous le voulions ou non, nous vivons dans un monde de projections subjectives - que nous nous en rendions compte ou pas. Nous allons interpréter un évènement en fonction de nous, de nos peurs, de notre vécu.

Le jugement est propre à chacun. Comme le cerveau plante des décors, et ne reconnait que ce qu'il connait, je vais juger en fonction de ce qui fait écho en moi. En effet, si je n'ai pas eu de problème de poids, le surpoids ne sera pas un soucis majeur dans les peurs que je vais me représenter pour mes enfants. Je ne serai donc pas effrayé l'idée qu'ils grossissent, Je ne leurs reprocherai donc pas de trop manger.  Je n'ai peur que de ce que je connais. Dans le cas inverse, je risque de projeter que s'ils prennent du poids ils vont souffrir de moqueries... Comme moi. Donc je vais m'exposer à anticiper les éventuels évènements négatifs en fonction de mes blessures à moi.

Quand je fustige mon voisin de con, c'est que je ne suis pas clair avec moi-même. Lorsque je tends un doigt pour critiquer, l'index, j'ai toujours 3 doigts  repliés vers moi (le majeur, l'annulaire et l'auriculaire). Je n'aurai pas besoin de le rabaisser si je n'avais pas une nécessité à me valoriser.
Le Jugement serait donc plus, alors, une autocritique d'un Soi actuel que nous refusons de questionner ou d'un état passé que nous n'avons pas accepter. Finalement, plus je vais juger de façon virulente moins je suis au clair avec moi même. plus je vais descendre mon voisin plus j'ai un besoin de me valoriser.
L'autre n'est que le miroir de nous même. Nous allons identifier nos difficultés à travers lui.
Si j'ai accepté la plus part de mes difficultés, je serais probablement moins dans ce ressenti d'agression du monde extérieur. J’accepterai beaucoup plus la différence de l'autre. Si je suis sûr de ma place dans mon travail, je n'aurai pas peur d'un nouvel employé. Lorsque, je doute de ne pas être performant, je vais avoir peur qu'il me prenne ma place. Alors dès qu'il va parler avec mon supérieur, je vais imaginer qu'il vise une promotion. Cela va créer une agitation émotionnelle et physique qui risque d'attirer leurs regards sur moi alors je vais rentrer dans une peur ou en plus de la promotion, il veut assurément prendre ma place. Mon cerveau va rentrer dans une paranoïa, ma vésicule biliaire va s'activer. En réalité ce que j'ai oublié, c'est que le patron et ce nouveau font du tennis tous les deux, ils parlent de raquettes. Me sentant menacé, j'ai bougé, j'en ai renversé mon pot à crayons, ce qui les a interrompu et ils ont tourné la tête.

Tout ne tourne pas autour de moi. Il faut apprendre à mettre un filtre a "OBJECTIVITE", une prise de recul simple. j'ai peur pour ma place : pourquoi? est ce réel? à quoi cela me renvoie dans mon passé? cela va me permettre de modifier ma REALITE SUBJECTIVE pour me rapprocher un peu plus d'une réalité objective qui sera moins anxiogène.

pour pouvoir répondre au projection que nous faisons sur les autres, nous allons porter des masques pour être accepter par les autres.

Des exemples de projections, il y en a énormément car nous projetons en permanence. Celui que j'utilise le plus en séance est un événement insignifiant mais qui nous est tous arrivé. Imaginons nous à la caisse d'un magasin. Tous les articles passent dans les mains de la caissière, sauf un. je m'en rend compte au moment de payer.  Pour une foi,s je me dis : "tampis pour eux, elle n'avait qu'a faire attention". Cependant, j'ai une éducation qui m'interdit le vol. Alors, je culpabilise. Je sens déjà le regard de la caissière qui se sent plus pesant. En me tendant mon ticket de caisse, elle me dit un "au revoir" qui se veut culpabilisant, dans ses yeux je sens le reproche. Il y a marqué "voleur" sur mon front, je sens les réflexions des autres clients. Le pire moment est celui où je passe devant le vigile, qui me dévisage de la tête aux pieds. En réalité, ce que j'ai oublié, c'est que comme je culpabilise, je vais altéré ma réalité. Si la caissière avait eu un doute, elle l'aurait exprimé avant de payer. Personne ne me regarde car les autres ne sont préoccupés que par leurs propres vies. Le vigile me dévisage car je le fixe des yeux. Il peut même se dire que j'ai des beaux yeux bleus. Pourquoi pas? je ne suis pas dans sa tête. Cependant il semblerait illogique de continuer à penser que vigile ait vu quoique ce soit car sinon il aurait fait son travail. Ce que je sais maintenant c'est que le magasin à déjà imputé à tous ses prix une majoration de 5% pour palier au vol, à la fraude. Le gérant du magasin se moquera probablement de ce lot de 4 piles à 3 euros 57, que j'ai malencontreusement mis dans ma poche. Il s'agit de ma réalité à moi.





Dans le même ordre d'idée, il y a les projections plus positives : celle de protection. N'ayant pas eu le cursus scolaire que je souhaitais, n'ayant pas pu obtenir le diplome que je voulais, je pense que c'est pour cela que je ne suis pas épanoui dans mon travail. Pour éviter cela à mes enfants, je vais imaginer que pour qu'ils soient heureux dans leurs vies, ils devront réussir professionnellement. Par peur de ne pas les protéger convenablement, je vais leurs mettre une pression supplémentaire. Cependant, j'en oublie que mon enfant ne souhaite pas forcément faire avocat comme j'aurai aimé. Lui, considère le travail comme un gagne pain pour pouvoir s'épanouir dans sa passion qui est la musique. Cela lui suffit. Il va se créer alors une incompréhension qui suscitera des tensions qui conduira à une mise à distance, tant redouter, car je ne pourrai plus protéger mon loulou... ce qui m'angoissera encore plus.


je ne me représente le monde et les autres quand fonction de moi. 
les autres ne sont que le reflet de mon visage

Un événement de vie sera interprété en fonction de la représentation Subjective de chaque. Elle nous est propre et elle n'est pas donc JUGEABLE. Même les situations les plus insignifiantes sont sujettes à projections : ma louloutte me renverse un peu de lait sur mon pull alors que je suis en retard : « tu en as fait exprès ». Bien sûr que non, je suis passé un peu vite et s'est peut être moi qui est involontairement provoqué cette situation. Les mots « tiens s'est encore pour moi », « tu as vu ce qu'il m'a fait » ou encore « je pense qu'il serait bon pour toi » sont autant de projections que nous devrions bien de nous garder. Tout ne tourne pas autour de moi, je ne suis pas au centre du monde. Ne soyons pas obnubilés par notre nombril et prenons un peu de distance. Cela est beaucoup plus agréable, plus doux et plus serein.

jeudi 18 janvier 2018

Déprogrammer et reprogrammer notre cerveau. Approche de la PNL


  1. Déprogrammer et reprogrammer notre cerveau. Approche de la PNL
Considérons notre cerveau comme un ordinateur. Avec le temps, mon ordinateur se met à ramer, il devient plus lent. Notre cerveau est un super ordinateur. Comme un ordinateur, nos cerveaux contiennent des logiciels. Parfois ces programmes ne sont d'aucune utilité et nous font perdre du temps. Comme les PC peuvent être infectés par des virus, ils deviennent plus lent, et dysfonctionnent, nos cerveaux peuvent aussi être infectés par des virus. 




ca c'est quand je suis piratée au début d'un projet par un : tu n'y arriveras pas 

Nous les appellerons Croyances limitantes ou projections négatives. Dans notre dialogue intérieur, cela se manifeste par : je n'y arriverai jamais, je ne suis pas capable, etc.. Je m'injecte, alors, un virus dans mon cerveau. Ma programmation se verra limitée, ralentie, voire anéantie. Le projet que je voulais alors concevoir tombera à l'eau ce qui renforcera ma croyance limitante. Le problème est qu'il n'y a pas de notice associée a notre cerveau. Personne n'a expliqué à votre maman, à la naissance, comment vous alliez fonctionner. Il n'y a pas de manuel en 1367 pages pour apprendre à votre famille, vos enseignants que pour pouvoir coller une donnée, il faut faire ctrl+V. Personne ne nous apprend comment vous faire apprendre telle ou telle information, quels sont vos leviers motivationnels, quelles sont les autoroutes déjà câblées. Alors nous allons tâtonner et parfois utiliser des programmes obsolètes. L'une des programmations que l'éducation nationale est en train de changer est la notation. On nous demande d'avoir 10, mais lorsque j'ai 12, on me dit que ce n'est pas terrible. On va me dire qu'il y a tel point et tel point qui ne sont pas compris. On va oublier que sur l'ensemble des connaissances demandées, j'en ai restitué 60%. cela ne veut pas signifier non plus que je ne connais pas l'intégralité des connaissances requises. J'ai pu ne pas comprendre la question demandée par exemple, j'ai pu manqué de temps, etc.

Albert Einstein, dyslexique de son temps, disait :





«  juger un poisson à sa capacité à monter à un arbre, il pensera toute sa vie qu'il est sot et il le restera. »

La programmation est donc essentielle. Si je suis infecté par un virus à l'école, par la famille : tu n'est pas capable, tu n'y arrivera jamais, au final, ma vie sera vue de manière négative et quand je chercherai du positif mon programme restera figé sur le négatif.

Il est possible d'ajouter de nouveaux logiciels dans notre cerveau, des programmes facilitants pour effectuer une opération. Une projection limitante peut se remplacer par une croyance aidante. Il faut du coup mettre un coup d'antivirus pour supprimer la première programmation : je suis nul. Ensuite il faut reprogrammer notre cerveau par une affirmation positive : Si d'autre l'on fait, tu peux le faire. On ramène, de fait du positif, qui vient donner un sens à une action, une direction.

Si un individu est programmé positivement, il rebondira plus facilement. Notre cerveau choisira le système neuronal le plus fort, le plus facile à utiliser et le plus souvent.




il est donc nécessaire de se reprogrammer et de nettoyer les virus. Enfin, il est nécessaire de le stimuler régulièrement. Notre cerveau fonctionne comme un muscle. Il faut l'entrainer.
Il faut savoir que le cerveau ne reconnaît pas la négation. Si je vous demande de ne surtout pas visualiser et de ne pas imaginez votre voisin tout nu. Surtout de ne l'imaginez nu sur sa terrasse. Je suis quasiment persuadé que vous l'avez fait.


je vous propose de jouer a un jeu : 





je vous demande de ne surtout pas penser à un gros truc rose. 





je ne veux pas que votre cerveau ce concentre en plus sur un énorme animal. 





ca serait presque dramatique que vous visualiser un gros truc rose en mouvement. 






surtout  si en plus de cela il n'aurait pas de grosses oreilles ....






je suis presque certain que l'image qui viendra dans votre tête sera  : 




un éléphant rose 


C'est une notion de piratage. Le cerveau ne comprend pas la négation. Imaginez vous en train de vous répéter : j'en ai marre d être fatigué, le cerveau va comprendre que vous êtes fatigué, il va donc renforcer ce système là. Je ne donne pas d objectif. Il faudrait plutot affirmer une volonté de se coucher tot afin de pouvoir être reposer le matin.
Si je dis à ma louloutte ne pose pas ce verre ici, je ne donne pas de solution, il est possible qu'elle fasse toujours la même erreur. Plus elle va la faire plus je vais la reprendre, et plus je renforce un schéma qui nous bloque tous les deux. Le problème vient de moi car je ne dis pas ce qu'il faut faire, je dis seulement ce qu'il ne faut pas faire. Sauf qu'encore une faut LE CERVEAU N'ASSIMILE PAS LA NEGATION. C'est le même phénomène dans nos circuits neuronaux. Il ne faut pas dire : « je veux arrêter de fumer » car c'est un antiobjectif. Mon cerveau lui va visualiser des clopes, c'est donc contre productif. Il va être plus mal après. Nous allons donc éliminer tous les mots négatifs de notre vocabulaire, pour les remplacer par des objectifs positifs. Quand je fixe des objectifs, je dois arrêter de verbaliser des anti objectifs. Si je veux arrêter de fumer il faut verbaliser le fait de se libérer. Je vais donc mettre en place un circuit de récompense à chaque moment où j'ai une pulsion : « Je veux être mieux, je veux faire plaisir à ma femme, je veux mettre de l'argent de coté ». Au lieu de dire, j'en ai marre de tout repousser à demain, je devrais le formuler en « Je veux réaliser mes rêves dès maintenant. »
On va créer un nouveau schéma neuronal. Il faut regarder ce qu'il faudrait qu'il y ait.
En changeant le vocabulaire, il y a aura une création d’autoroute « plus,plus » et un petit sentier « moins,moins » contrairement à avant. Comme la pensée est créatrice de monde, il y a fort à parier que votre monde change. On parlera en terme d'objectifs positifs. On verra donc, le verre toujours à moitié pleins, quant avant, je le voyais à moitié vide. N'hésitez pas à utiliser un par feu pour ne pas vous faire polluer par la négativité des autres. Il consiste a reverbaliser les paroles des autres. Tu es sûr que tu vas être capable de : en je sais que tu veux m'aider, mais voudrais-tu dire que je vais sûrement devoir m'appliquer pour arriver à...

Comme chez beaucoup de gens, aller à la salle de sport est fatiguant, notre cerveau fonctionne comme un muscle. Nous sommes souvent en mode économie d'énergie. Il faudra donc rester vigilent car nous sommes tous résistant au changement, la routine est plus confortable. Il faut du temps pour pouvoir instaurer une nouvelle routine. Dès que je repars sur une fonctionnement négatif, il faut que je redémarre mon antivirus pour enlever le dysfonctionnement, puis que j'effectue une reprogrammation et enfin je redémarre sur un objectif positif.


PS : Si je ne crois pas en mon enfant comment fera-t-il pour croire en lui.

dimanche 31 décembre 2017

Le tout ou rien

  • tout ou rien : la démesure.



Je suis sois gentil, soit méchant...C'est l'histoire de ma louloute qui oublie une retenue sur sa soustraction est qui du coup n'a pas le bon résultat. Elle se dit alors qu'elle est nulle en math alors que tout son raisonnement est bon.




 C'est cette fameuse manie qui considère que c'est soit tout l'un soit tout l'autre. Soit c'est toujours de la faute des autres, soit je me sens responsable à 100%. Prenons l'exemple d'une séparation de couple que vous avez subi. Nous dirons que c'est lui qui a pris la décision de partir. Il a donc 100% de la responsabilité concernant cette rupture. En réalité, est ce si simple que cela. Ne l'avez vous pas encouragé d'une manière ou d'une autre ? Avez vous écouter ses demandes et ses plaintes depuis 3 mois. Avez vous réagi quand il vous disait que Thomas, votre collègue, envoyait trop de message, le samedi soir au restaurant, alors que c'était le 14 février ? Vous êtes vous réellement investie dans ce couple ? Il faut toujours moduler les choses, les tourner et émettre des hypothèses contradictoires





. Dans la nature les choses ne sont pas binaires, il existe de multiples nuances. Rappeler vous votre professeur de maths qui vous rendez votre copie 8/20 en vous rabâchant que c'est nul ! Archi nul ! et que vous ne ferait rien de votre vie ! Il y a 40% de choses positives dans ce devoir. Est réellement nul ? Il y a une marge de progression de 60% c'est chouette non ? Si vous êtes à la fac et que vous passez en seconde année avec un module à rattraper est ce pour autant que vous avez raté votre années ? Non ! Alors cessons de penser que tout nos effort non servi à rien.




Soyons réaliste, un écart de conduite un « échec » ne réduit pas en vain tout nos efforts. En cette nouvelle année si vous avez décidé de vous lancer dans un régime, un repas raclette vin blanc le 6 janvier un peu copieux n'ira pas à l'encontre de l’objectif fixé sur les 364 autres jours de l'année. Continuez les effort sur les jours suivants. Relativisons cela n'écroulera pas la perte de poids qui s’enclenchait et au delà le changement que vous vouliez opérer. Le risque serait de se dire qu'en un soir vous avez ruiné tous vos efforts et que ça ne vaut pas le cout de continuer.
Nous sommes dans une société où nous cherchons toujours un responsable souvent unique à un événement. Cependant, si on prend un peu de recul et que l'on nuance les faits, on se rend compte qu'un drame n'est jamais le fait d'un seul acte, d'une seule malveillance ou d'un seul oubli. Il est multifactoriel.
Développons un raisonnement nuancé. Faisons cohabiter des éléments qui semblent à priori opposés : même les sportifs de haut niveau ne sont pas toujours à 100% de leurs formes alors pourquoi n'aurais je pas le droit de ne pas être à 100% dans cette compétition ? Dois je arrêter ce sport ? Bien sur que non.
vous pouvez atteindre vos objectifs généraux : passez en 2eme année, en échouant à une épreuve. Ce n'est pas pour autant que vous avez loupé votre année. Le fait de nuancer permet d’être moins intransigeant avec soit même. Cela évite de baisser les bras trop vite à la première difficulté qui serait jugée comme insurmontable. Cela permet d'augmenter la marge d erreur tout en menant à bien un projet. Prenons nos responsabilités avec justesse de ce qui nous appartient en restante dans la mesure.


jeudi 21 décembre 2017

J- 3 La persévérance

En hommage, à Lyroi et à sa maman qui se seront battus ses 11 années de vie. Repose en paix petit Bonhomme par la taille mais grand Homme par le coeur... Que la chaleur des foyers réchauffent le coeur de ce qui sont endeuillés à l'approche des fêtes de fins d'années.


La persévérance ça a du bon... les projets n’arrivent pas toujours comme on le souhaiterait. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne seraient pas pour nous. Il faut parfois plusieurs essais pour réussir à marquer. Si j'abandonne à la première embuche, en me disant que je suis nul je n'arriverai en effet jamais à rien. N'importe quel sportif de haut niveau a un moment craqué en ce disant que c'était trop difficile et insurmontable de franchir telle ou telle étape. Il faut souvent se forcer à sortir de sa zone de confort et oser dépasser les obstacles que la vie nous propose. D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué ce sont toujours les mêmes.



 La persévérance est nécessaire mais pas n'importe comment. J'aime particulièrement l'adage qui dit que si je sème ce que j'ai toujours semé je récolterai ce que j'ai toujours récolté... cela s’apparente donc à de l'obstination qui serait alors contre productif. Si je veux aller dans une direction mais que le moyen de locomotion que j'utilise n'est pas optimal, je n'avancerai pas comme je le souhaite. J'aurai beau m'obstiner, je me fatiguerai. 






Nous avons donc tous intérêt à être flexible, et moduler nos réponses en permanence.




Il ne sert à rien d'être borner dans les moyens utilisés. L'objectif est probablement atteignable mais la trajectoire et les outils mis en place sont peut être à améliorer. La théorie du roseau nous montre que le plus dur cassera toujours en premier. 


 Essayons autre chose si cela n'a pas marché, tentez faites des expérimentations. Soyez des scientifiques et des chercheurs de vos outils.




 Gardez vos caps car ce sont surement les meilleurs pour vous. Ce qui a fonctionné hier ne fonctionnera peut être pas demain et inversement. Prenez le partie inverse, le contre pied même si cela peut vous sembler improbable.