dimanche 10 mai 2020

déconfinement votre !!!

Déconfinement votre !!!


Bonjour à tous 


Comme beaucoup, vous avez dû passer 8 semaines surprenantes, déstabilisantes, riches en émotions. La proposition de vivre cloîtré chez nous, fût une expérience atypique. Certains en ont profité pour faire du ménage, d'autre prendre du temps avec leurs enfants, certains encore ont pu découvrir en 2 mois qu'ils avaient une famille. 8 semaines confinés nous ont ouvert l'opportunité de mieux nous connaître. Être cloisonné dans un environnement restreint amplifie tous nos traits de caractère. Ainsi les anxieux, ont pu passer à très anxieux, les amoureux à très amoureux ,etc...
nous avons été assoné du nombre journalier de morts, d'informations allant dans tous les sens. Il y a de quoi être devenu complètement fou. 

Si à partir de lundi 11 mai, nous allons être déconfiné de l’extérieur, je reprendrai l'expression de J.J. Crèvecoeur, « pensez à vous déconfiner de l’intérieur ». En effet, nous avons tous subi un traumatisme entre début mars le « rassurez vous, le virus ne viendra pas en France » au « RESTEZ chez vous, c'est la guerre !!! ».
Personne n'était préparé à cela, pas même notre gouvernement qui s'est vu obligé de s'adapter, sans cesse dépassé. Nos croyances et nos certitudes ont été bouleversées, pour certaines anéanties par un « ennemi » invisible. Repensez seulement à vos projets de l'année élaborés au premier janvier. Bien que nous sommes loin de ce qu'ont vécu nos arrières et/ou grand-parents pendant l'envahissement de la France par l'Allemagne, notre ADN en a pour autant la mémoire. Pas de bombardements, pas d'exode, l'ennemi est dissimulé, invisible. Tout le monde devient suspect... Même nos enfants. Nous avons dû nous couper de notre propre nature. Animaux grégaires, nous avons été imposés de ne plus nous toucher. Nous avons même été obligés d'être notre propre gendarme et juge pour estimer si notre besoin fondamental de sortir, respirer l'air de dehors répondait à l'effort de la nation. Signer un papier pour s'autoriser à sortir, je me suis cru au lycée falsifiant mon cahier de correspondance, en me sentant fraudeur pour aller faire mes courses. 

Les neurosciences nous enseignent que le confinement quelque soit la manière dont nous l'avons vécu aura plusieurs conséquences : 
  • Le manque de cohésion sociale : l'aire tégmentale ventrale (ATV) : vous savez, c'est la zone qui vous fait du bien !!! Elle est impliquée dans le circuit de la récompense en libérant la dopamine. C'est aussi une zone du cerveau stimulée aussi bien quand nous avons été privés de contacts sociaux pendant une journée que lorsque nous avons manqués de nourriture. Nous avons donc tous vécu un jeune. Je rappelle que nous sommes des animaux grégaires, c'est à dire vivants en troupeau. Pour ceux qui suivent mes articles, vous savez maintenant que notre cerveau d'humain du XXI siècle fonctionne sur les bases de l'évolution. C'est dire que nos câblages neuronaux sont similaires à nos ancêtres. Or, dans la préhistoire, nos ancêtres ne pouvaient chasser et se nourrir uniquement s'ils coopéraient. Car, seul le cerveau doté de l'envie de collaborer pouvait survivre. Petit rappel de la pensée de Darwin : la sélection naturelle se fait toujours plus dans la coopération que dans la compétition. Être le meilleur, tout seul, ne sert à rien... Nous avons donc eu tous cette tégmentale ventrale qui s'est allumée pour crier à l'aide, réclamant de la sociabilisation, de la dopamine !!! Par conséquent si nous avons été privés, le risque cetteque cette petite partie du cerveau va chercher sa dose ailleurs. Elle vous a sûrement incité à trouver satisfaction dans la nourriture, la consommation de produits psychotropes, ou alors, si vous n'avez pas pu lui céder, vous avez pu ressentir des sentiments plus négatifs comme des épisodes dépressifs ou agressifs... 
  • Sur le même ordre d'idée : le manque du contact physique a pu se faire sentir: et ça,ce n'est pas fini... cela « touche » plus les personnes confinées seules : ne plus voir un visage (ou alors masqué), ne plus entendre une voix réelle (je ne parle pas des journalistes de BFM). Il manque la présence en chair et en os du contact physique, le toucher. Serrer la main, faire la bise permet de diminuer le sentiment de solitude. Chez les animaux, notamment les grands singes, le toucher est synonyme de cohésion du clan. Nous rappellerons l'exemple d'une expérience d'un mec du XIII siècle qui voulait montrer quelle était la langue originelle de l'humanité. Ils ont déposé des nourrissons dans des boites sans contact... résultat... les nourrissons sont tous morts. Les contacts physiques sont donc vitaux. Ils font reculer les sentiments d'angoisse et d'abandon. Il a même été prouvé qu'ils diminuaient la douleur physique et stimulaient le système immunitaire. Oui oui, des scientifiques ont chatouillé généreusement des personnes sous électrochocs ? et si elles avaient possibilité de tenir la main d'une personne chère alors la perception de la douleur diminuait. 
  • Bien sûr, le confinement nous empêche d'exprimer et d'assouvir nos désirs. Nous ne pouvons satisfaire nos désirs de base. Nous n'avons ni pu consommer à souhait (est ce un mal?), ni nous déplacer comme nous le voulions (balade en foret), ni même faire du sport à outrance. Il a donc fallu brider nos désirs profonds dans notre cerveau, jusqu'à se persuader qu'ils n'étaient pas utiles. Nous avons donc dû faire appel à notre néocortex où siège la volonté. Or néo-cortex et amygdale quand ils ne sont pas
    d'accord, ça fait des étincelles !!!! Ce cortex préfrontal demande beaucoup d'énergie pour inhiber notre premier circuit de réactions automatiques du système limbique. Mais au bout d'un moment... il y a craquage !!! On se retrouve en dichotomie entre la volonté et les émotions …. dans ce cas là, on risque de donner libre cours à ses émotions sans aucun filtre, sans inhibition. On se comporte alors comme un gamin de 3 ans dans un corps d'adulte. Le cerveau demande alors sa dose de dopamine, on se jette alors sur des séries télé pour se déconnecter, en mangeant beaucoup trop de sucre pour étouffer ses pulsions, ou alors on a des accès de violence.
  • L'incertitude : ne pas savoir combien de temps nous allons rester enfermés, ni comment nous allons nous sortir de cette crise tant sanitaire qu'économique. L'incertitude aussi de ne pas savoir si nos proches vont être touchés, si nous pourrons venir à leur chevet. Nous sommes câblés pour pouvoir maîtriser notre environnement. Lorsque nous ne pouvons plus, nous rentrons dans l'hyper contrôle, l'angoisse, les peurs anticipatives. Notre inconscient aime tellement savoir ce qui va nous arriver. Et là, on se sent à poil sans arme. L'incertitude libère les hormones du stress. Alors le cerveau en roue libre imagine un tas de scénarios dramatiques. En fonction de notre tempérament, il est plus ou moins facile de pouvoir tolérer cela. Certains ont choisi le déni, sortant comme si de rien n'était, et les autres dans l'hyper contrôle vont choisir la voie opposée. Ils vont se ruer sur les pâtes, le PQ et les masques à la première alerte.

Ensuite nous allons être confrontés au choc du déconfinement : après nous avoir répété que sortir était dangereux, lundi 11 c'est l'heure de retourner travailler. Les différents points de vigilance sont : 
  • Retrouver la vie à l'extérieur. Cela concerne surtout les personnes qui ont eu peur de la maladie, qui étaient dans l'hyper contrôle. Le fait d'être obligé de sortir chez soi, les confrontera à « devoir prendre des risques » qu'ils ne peuvent pas anticiper. Alors l'hyper vigilance sera heurtée voir saturée. Se sentant poursuivit par les risques, en lecture biologique, nous parlerons de paranoïa. Il leur faudra faire attention à tout, tout le temps. Le cerveau en branle se remettra ou poursuivra ces scénarios pouvant aller jusqu'à l'agoraphobie, l'hypocondrie, etc.
  • Les séparations : je pense surtout aux enfants. Nos loulous ont passé 24h/24, 7j/7 et 8sem/8, pour beaucoup. Une zone de confort s'est installée avec papa et/ou maman. Le retour dans une routine de travail risque de provoquer une séparation dû au fait de l’acclimatation de s'être retrouvés tous ensemble. Vous vous souvenez des premières fois chez la nounou, ou à l'école ? Bah, rebelotte !!! 
  • Le : j'ai pas envie... et oui retour à toutes les contraintes que nous étions heureux d'avoir fui : 
    • la gestion du temps et du rythme de vie, retour à la course effrénée derrières les aiguilles de l'horloge
    • la pression de la rentabilité professionnelle, avec un retard probablement accumulé, durant ces deux mois et le stress du patron qui ne sait plus comment faire pour redresser la barre.
    • gérer la vie sociale avec les collègues avec qui nous nous sentions déjà en décalage avant mais dont l'écart s'est encore creusé. 
    • Etc...
  • La gestion sociale : il va falloir s'adapter, se positionner en fonction des règles individuelles de chaque individu que nous allons rencontrer :
    • les croyances : entre ce qui sont encore confinés dans leur tête, qu'il ne faudra pas approcher à plus de 30 mètres et les autres qui voudront vous léchouiller le visage pour vous saluer, cela va nous forcer à être vigilant aux peurs et aux besoins de notre entourage. Je ne cesserai de répéter qu'avant tout cela, il vous faudra faire le point sur votre système de croyances : ce que je crois, ce que je veux, et ce que je ne veux pas. Il faudra donc savoir se positionner, annoncer nos choix, ne pas juger les comportements de chacun et en ne les prenant absolument pas contre soi. TOLERANCE et REPOSITIONNEMENT sont nécessaires.
    • Les biais de communication. Moi le premier, je suis gêné par le fait que le visage de mon interlocuteur soit caché. Je ne peux donc plus percevoir une grande partie du langage extra verbal. Il se crée alors des quiproquos par ces manques de feedback. La communication, la reformulation et le questionnement seront de mise. 
    • Pour aller plus loin, je vous invite à quitter le conditionnement dans lequel on nous a mis depuis le 16 mars, l'atteinte à la liberté, l'infantilisation à laquelle on nous a soumis. Il semble évident que je n'en parlerai pas plus ici. Cependant, nous avons perdu tellement de repères qu'il va falloir se réapproprier des réflexes simples.
    • Les avis divergents : c'est comme en politique, n'essayons pas de convaincre les avis divergents. Cela permet de garder des amis avec qui nous avons toujours tant de points en communs. Qu'un autre virus ne se propage pas : celui de l'intolérance et la méfiance. 
    • Le choc post traumatique : pour ceux qui ont vécu la mort sur eux. 


Je ne saurai vous conseiller qu'en cas de peurs, de symptômes persistants d'aller vous référer aux chiffres de l'INSEE, qui montre une augmentation de la mortalité sur 2 semaines uniquement, sur les facteurs de comorbidité du Covid et de le comparer à votre terrain (mode de vie, alimentation, système immunitaire, etc), vous référer aux statistiques de santé publique France qui laisse penser que nous arrivons à une nette décrue de l'épidémie. Un petit rappel par exemple la varicelle emporte 4 à 10 bambins par an en France. 14 250 enfants ont été hospitalisés en France en 2018 pour bronchiolite. Bref, encore un petit effort, inhibez madame amygdale par le pré cortex, revenons à la raison tout en respectant les gestes nécessaires (je n'aime pas barrière). 

Si des symptômes persistes, il faudra penser à aller voir vos acteurs de santé habituels qui pour sûr mettent tout en place pour votre sécurité (désinfections, gestes barrières, distanciation). Je parle bien sur de vos 
- médecins traitants
- de vos kinés, 
- de vos psychologues,
- de vos microkinés
- et tous les autres thérapeutes 

Pour rappel le syndrome de Stockholm n'est pas un mythe : pour reprendre un blague sur facebook : « si tu es retombé amoureux de ton partenaire pendant le confinement, c'est dû au syndrome de Stockholm »

lundi 27 avril 2020

conditions des rendez vous en microkiné dans le contexte actuel

Bonjour à tous,

Depuis lundi 27 avril, l'Ordre de masseurs-kinésithérapeute nous autorise à reprendre une activité en cabinet. Si cette bonne nouvelle est la bienvenue, elle s'accompagne d'un minimum de conditions à remplir pour moi mais aussi pour vous.

Afin de limiter le risque de propagation virale, il est demandé au patient de respecter les conditions suivantes :

- les prises de rendez vous se font uniquement :

  • par téléphone au 06 50 07 34 34 
  • par mail : henault.microkine@orange.fr
- le respect des gestes barrières : 
  • le port du masque pour le patient et l'accompagnement 
  • le lavage des mains à l'entrée du cabinet
  • la suppression de la salle d'attente : afin de respecter la proximité avec les patients de mes collègues, je vous demande d'attendre à l'extérieur du bâtiment. je vous appellerai par téléphone afin que vous puissiez entrer. 
  • limiter un maximum les contacts avec les surfaces (poignée de porte, mobilier etc...)
  • l'interdiction d'utiliser les WC. 
  • un seul accompagnant ou aidant pour les patients non autonomes et les mineurs.

- il vous est demandé de nous signaler tous symptômes en lien avec le COVID : 
  • fièvre
  • toux
  • perte du gout ou de l'odorat
  • troubles digestifs
- en cas de doute sur une éventuelle suspicion de COVID, je vous invite à m'appeler. Si pour vous, ni vous, ni moi, nous ne sommes des personnes à risque, il est important de garder en mémoire, que je vois d'autres patients plus fragiles dans ma journée. En respect pour eux, je vous remercie vraiment de respecter ces mesures et d'annuler les rendez vous en cas de douterez ce, même au dernier moment.

Dans l'attente de vous revoir, 


vincent

samedi 25 avril 2020

Réouverture le lundi 27 avril 2020



Le rein en lecture biologique

LE SYSTEME URINAIRE

Le système urinaire se compose des organes suivants : 
  • Le rein est composé des :
    • canaux collecteurs
    • glomérules rénaux 
  • Le système vésical est composé de :
    • la partie supra vésicale : 
      • le pyélon composé par les calices et le bassinet
      • les uretères
  • la vessie :
    • le trigone de la vessie 
    • muqueuse de la vessie
    • le détrusor 
    • le sphincter de la vessie 
  • la partie infra vésicale :
    • l'uretère

Le rein assure l’homéostasie de l'organisme en veillant à l'équilibre du milieu intérieur. 
Les fonctions de ce système sont d'assurer : 
  • la régulation de la composition ionique du sang (le potassium, le calcium, etc.)
  • la régulation du pH sanguin
  • la régulation du volume sanguin et de la pression artérielle notamment par la rénine
  • la libération d'hormones : le calcitriol et l'érythropoïétine
  • l’excrétion des déchets et des substances étrangères grâce à la formation d'urine. 
  • Le rein joue un rôle également dans la sécrétion de la vitamine D active. La vitamine D joue un rôle important dans la minéralisation de l'os.

    LE REIN :

Le rein chez l'adulte mesure 10 à 12 cm de long, 5 à 7 cm de diamètre de large et 3 cm d'épaisseur. Sur le bord concave et médial appelé hile rénal, sort l'uretère tout comme les vaisseaux sanguins. La partie fonctionnelle du rein se divise en deux parties : le néphron et le pyélon. 

Le rein est constitué de deux parties :

  • Lenéphron, composédes glomérules rénaux et des canaux collecteurs. C'estla partie fonctionnelle du rein. Il se situe dans le parenchyme. D'une taille microscopique, on en compte un million par rein. Il accomplit trois tâches :
  • il filtre le sang
  • il retourne dans le sang les substances utiles
  • il retire les substances dont l'organisme n'a pas besoin. 
Ainsi le néphron maintient l'équilibre de la composition sanguine et produit l'urine. Le néphron est constitué du corpuscule rénal, les glomérules rénaux, où s'effectue la filtration du plasma. Le tubule rénal, ou canal collecteur, permet la filtration et la formation d'urine.
  • Le pyélonpermet l'évacuation des urines.







                                            I. Le néphron

anatomie : 

    Le néphron est l'unité fonctionnelle du rein. Il se compose des canaux collecteurs et des glomérules rénaux. C'est dans cette partie que le sang est filtré pour former l'urine. 
Pour produire l'urine le néphron accomplit trois étapes : 
  • La filtration glomérulaire : Une partie de l'eau et des solutés quitte la circulation sanguine dans le tubule rénal.
  • La réabsorption tubulaire :Quand le nombre de filtrats et de solutés sont réabsorbés dans la circulation sanguine.
  • La sécrétion tubulaire : Au fur et à mesure que le liquide passe dans le tubule rénal, les cellules du conduit y secrètent les déchets. 

Composition de l'urine

L'urine se compose 
- D'eau 95%
  • D'urée 2% : produit de la dégradation des protéines
  • De la créatinine 0,1%: dégradation de la créatinine phosphate dans le myocyte (déchet des muscles)
  • D'acide urique :dégradation de l'acide nucléique : ADN / ARN 
  • D'acide hippurique
  • D'urobilinogène : dégradation des hémoglobines
  • De minéraux : Na+, Ca+,Cl-.
  • De d'autres substances : médicaments et autres.

Pour évaluer la bonne fonction de filtration des reins, on utilise la clairance rénale. Il s'agit
d'évaluer l'efficacité des reins à éliminer une substance donnée du plasma . Si la clairance est faible l’excrétion de la substance est inefficace, le rein dysfonctionne.
Albumine
Albuminurie
Augmentation de la perméabilité tubulaire : blessure maladie rénale, HTA
Glucose
Glycosurie
Trop de glucose dans le sang diabète.
Érythrocytes
Hématurie
Inflammation des organes urinaires.
Leucocytes
Pyurie
Présence de globules blancs, infection d'un des organes du système urinaire.
Bilirubine
Bilirubine
Dégradation d'hémoprotéines, pathologie hépatique ou cardiaque.
Urobilinogène
Urobilinurie
Dégradation hème, hémoglobine : hépatite obstruction biliaire, insuffisance cardiaque
Corps cétonique 
Cétonurie
Anorexie diabète, dénutrition
Micro-organismes

Signe une infection on retrouve principalement E.coli, et Candida Albicans. 








      1.Les canaux collecteurs des reins


Les canaux collecteurs des reins autrement appelés tubes collecteurs sont implantés au sein des pyramides de Ferrein. Ce sont une série de petits tubes à l'intérieur des reins qui filtrent le plasma et canalisent l'urine pour l'acheminerdans le bassinet puis dans l'uretère. Les canaux collecteurs réabsorbent la quasi totalité de l'eau, des électrolytes et des substances filtrées au niveau desglomérules. La filtration se fait sous l'action d'une hormone l'aldérostérone (produite par les surrénales) et l'ADH sécrétée par la post-hypophyse.La réabsorption se fait sous l'influence de l'aldostérone qui provient des corticosurrénales. Chacun d'entre eux reçoit les tubes contournés distaux de 11 néphrons en moyenne. D'un point de vue tissulaire les cellules présentent une structure en bordure de brosse qui augmente considérablement la surface d’échange. Ils descendent de façon rectiligne dans la médullaire rénale, augmentant progressivement de diamètre. Au niveau de la médullaire interne, ils fusionnent par groupes de huit pour former un canal papillaire.
Officiellement, le rein dérive du mésoderme. Selon le système ontogénétique, Hamer classera les canaux collecteurs des reins dans l'endoderme en raison d'un aspect vital de leur fonction. 

Le conflit 
C'est le conflit du poisson hors de l'eau. Hors de son milieu, ce poisson est extrêmement vulnérable à ce nouvel environnement et principalement à la déshydratation.
Ce conflit est quasiment toujours associé à celui des glomérules : conflit de liquide, ainsi que celui des surrénales : choix direction.
Le conflit est celui d'écroulement d'existence avec perte de tous les points de repères. « Tout mon univers s'écroule », autrement dit c'est de ne pas se reconnaître dans un milieu. Plus vulgairement on pourrait dire « Ça se casse la gueule ».
Il peut s'agir du sabotage de l’œuvre majeure de sa vie, la perte des moyens d'exister, la perte du sens de la Vie. On retrouvera bien sûr les décès de personnes proches, les déménagements vécus dans une tonalité de déracinement. 
Les canaux collecteurs ayant comme fonction de réabsorber l'eau, c'est a dire de ne pas évacuer l'eau dans les urines. Ainsi il permettent à l’organisme de fonctionner en circuit fermé. C'est un peu comme si notre organisme se remettait dans ses anciens schémas d'animaux aquatiques dont nous découlons.
En cas de tumeur cérébrale, Hamer pense que les canaux collecteurs sont toujours à rechercher. 
En cas d’œdème, il faudra systématiquement chercher un conflit sur ces canaux collecteurs des reins en phase active (goutte, pleurésie, ascite). 
En présence de fièvre inexpliquée, nous penserons en premier abord à une PCL sur ce même conflit. 

En phase active
Elle se marque par une croissance tumorale compacte (adénocarcinome du rein). Il peut y avoir un strabisme divergent concernant l’œil.

Le sens biologique
Le sens biologique est de retenir l'eau en augmentant le nombre de cellules des canaux collecteurs. Cela aura comme conséquence de diminuer fortement la diurèse voire de provoquer une anurie. L'organisme fonctionne alors en circuit fermé. On constatera une augmentation de la créatinine sanguine. 



En PCL
Il y a deux issues possibles.Soit la tumeur va être enkystée donnant un néonéphron fonctionnel. Soit une tuberculose rénale nécrose la tumeur provoquant des cavernes et laissant des rétractions cicatricielles. 

                                 2.Glomérules rénaux

leglomérule rénal est composé de deux parties : le glomérule et la capsule glomérulaire. 
Le glomérule est un réseau de capillaires et la capsule glomérulaire est une paroi qui enveloppe les capillaires glomérulaires. Dans cette capsule glomérulaire le plasma est filtré pour former le filtrat tubulaire. 
A coté des glomérules rénaux, on retrouve les cellules de l’appareil juxtaglomérulaire du rein. Il permet la régulation de la pression artérielle. Ce sont les compteurs de sang du volume sanguin, qui par sécrétion d’enzymes gère la tension artérielle (rénine). Les deux parties du néphron sont intimement liés ainsi qu’avec les corticosurrénales. Les glomérules rénaux assurent la perfusion du sang et filtrent 175 L de sang par jour.Il fabrique la première urine qui va être récoltée par les calices. 
On ne peut séparé les canaux collecteurs des glomérules rénaux. 
Ils sont considérés comme mésodermique.

Le conflit 

Le conflit concerne tout ce qui est en rapport avec l’eau et les liquides  ( excepté le sang considéré comme un semi liquide). Le premier liquide est l'eau : Inondation, fuite d’eau, noyade, manque d’eau ou trop d’eau et toute la météo. Le liquide symbolique est l’argent. Exemples : rétention d’eau, limite au niveau de l’argent, se sentir gonflé, problème d’eau potable. Cela peut augmenté la tension artérielle.La peur de la noyade, la peur de l’eau,... Également tout ce qui a été vécu dans le ventre de maman, le premier liquide est le liquide amniotique : Une amniocentèse ou une rupture de la poche des eaux.
Aussi toutes personnes dans des problèmes de liquides, des problèmes d’alcool possibles, des suicides par noyade.

La problématique chez les personnes dialysées rénales c’est qu’on les garde dans leurs problèmes de liquides. 
On peut retrouver les goutte à gouttes des transfusions. 
Il ne faut pas omettre que la neige, la glace sont des liquides aussi. 
On pensera aussi au drame vécu sous une forte pluie. 
Nous n’oublierons pas les autres liquides corporels : urine, sperme. 

En phase active
Il y a une nécrose du parenchyme du rein et pour maintenir la perfusion du rein. 
Elle s’accompagne d’une augmentation de la tension artérielle. 
Il y a augmentation de l’albuminurie et créatine et diminution de laclairance rénale. On peut retrouver une atrophie rénale. 

Le sens biologique
Il est de diminuer la filtration glomérulaire et ainsi de limiter l’élimination de l’eau.
On pensera aussi au symbole des fuites d'eau dans la maison, des problèmes de canalisations.
Pour les personnes qui ont peur de trop briller, le conflit peut renvoyer à la notion de si « j'ai tout, on peut tout me le retirer. »
Il faut ainsi limiter la filtration de l'eau et des substances véhiculées par l'artère rénale. 
L'objectif est de garder un maximum de liquide dans le corps pour rester dans un circuit fermé pour ne plus manquer de liquide. 

En PCL 
On observe une prolifération cellulaire. Cependant, il peut y avoir un envahissement du tissu voisin pour s’approvisionner en sang. 
  • Après 9 mois de réparation, il peut y avoir la création d’un néo-rein avec détachement et création de capsule. Une fois la PCL terminée, la capsule étant constituée, le nouveau rein créé va se libérer tout seul. 
Le sens biologique est de créer un nouveau tissu rénal pour avoir une meilleure capacité à gérer les liquides.

Pathologies de phase active 
  • Pour les canaux collecteurs :
  • Adénocarcinome du rein : il concerne les canaux collecteurs. Il renvoie donc à une notion où tout s’écroule autour de moi.
  • L’œdème : c'est un conflit de conjonction avec les glomérules rénaux : tout s'écroule autour de moi et conflit de liquide. Très souvent c'est un conflit verrouillant. 
    • Pour les glomérules :
  • HTA : difficulté de combat en lien avec des liquides, par écroulement d ‘existence ou dans des problématiques de choix et de directions. Certains auteurs verbalisent le conflit comme une dévalorisation dans le clan, une soumission forcée à un ordre dominant .


                                    Pathologies de phase PCL :


        1. Pour les canaux collecteurs :


  • La polykystose rénale : c'est une multitude de conflits répétés d'écroulement d'existence, autrement dit de blocages répétitifs dans l'existence. L'organisme s'adapte en créant « plus de rein ». c'est pourquoi certains auteurs parlent de la peur d'être sans rein. 
  • La pyélonéphrite :il s'agit d'un conflit de conjonction avec le pyélon. On parlera donc d’écroulement d'existence où l'on n'a pas pu savoir à quel territoire se fier (droit), ou bien à ne pas avoir pu poser des limites dans son territoire (gauche).
  • La tuberculose rénale :destruction d'une partie ou la totalité du rein par conflits répétitifs ou massifs d'écroulement d'existence. 
  • Une chute physique, tomber :peut être une crise épileptoïde sur les canaux collecteurs des reins.
  • Un autre type de chute comme celle d'une partie du corps(comme l'hémiface, une épaule,...) sera caractéristique d'un conflit répété sur le rein homolatéral. L'étude du DHS peut être intéressante.Les pleurs :Ce sont aussi des des crises épileptoïdes.Pour les glomérules rénaux : 

    2. Glomérulonéphrites aiguës ou chroniques
  • Atrophie rénale : elle signe une réparation trop intense ou répétée. Cela peut aller jusqu’à la cirrhose rénale accompagnée alors d'HTA vu l’impuissance de la perfusion rénale.
  • Liposarcome du rein : résulte de la survenue de trois conflits : conflits de liquide, d'écroulement d existence et conflit de silhouette. On peut alors verbaliser le conflit comme suit : « Ne pas avoir la valeur au niveau des yeux des autres. »
  • Hypernéphrome : conflit de liquide lié à un conflit d’écroulement d existence. On peut penser ici a des grandes faillites, ou des pertes financières.
  • Tumeur testiculaire au pole inférieur du rein : départ des gonades au niveau embryologique, ressenti de perte avec écroulement de l’existence. 
  • Ependymomes : tumeurs à la base du cerveau où il y a une impossibilité à trouver une solution à des conflits de liquides, problèmes financiers. 
Avec mes remerciement à Lulu pour ses corrections avisées

la vessie en lecture biologique

Le système vésical

La vessie appartient au système des voies urinaires, lequel débute à la sortie des reins et se termine au méat urinaire. Les voies urinaires sont composées : 
  • D'un segment supra-vésicalcomprenant les calices, les bassinets et les uretères.
  • D'un segment vésical, autrement dit la vessie elle même.
  • D'un segment sous vésical qui est l'urètre qui se termine par le méat urinaire.
Bien que l'embryologie, nous enseigne que le système vésical dérive du mésoderme, la composition de la muqueuse (épithélium paviementueux pluristratifié) rappelle celle de l'épiderme. D'après ses études para-cliniques, Hamer le classera dans l'ectoderme.

Les conflits concernent toujours des problématiques de territoire. On distingue deux types de territoires : 

  • le territoire féminin : biologiquement le territoire féminin est le nid et ses alentours proches. La femelle urine au milieu de son territoire pour marquer son appartenance au territoire. Pour l'espèce humaine, il s'agit de la maison, de son espace personnel. De manière plus large c'est l'appartenance au clan, l'opinion que j'ai de moi. Il concerne la personnalité, l'intimité.
  • le territoire masculin, le mâle quant à lui urine au limite du territoire de chasse. Il concerne l'ensemble du territoire, le nid compris. Pour l'espèce humaine c'est tous ce que tu as acquis. Il concerne donc la maison, les frontières avec les voisin, l’aspect social, le travail etc. On parlera de ne pas pouvoir poser des limites dans mon territoire, dans une notion d'intrusion. 

A. Le segment supra-vésical


1. Les Calices et le bassinet :

L'ensemble calices et bassinet est aussi nommé pyélon. 
Les calices sont de petits conduits qui font suite à chaque papille rénale. Au départ environ 12 petits calices se regroupent pour former trois grands calices. Ces trois grands calices se réunissent à leurs tours pour donner naissance au bassinet. Les calices ont pour fonction de recevoir l'urine former par le néphron. L'urine est ensuite acheminée dans le bassinet, puis vers l'uretère. 
Le pyélon appartient à l'ectoderme dans le système de Hamer, comme pour la majeure partie de la vessie. Les conflits du pyélon et de l'uretère sont assez proches de ceux de la vessie qui sont le marquage de territoire. Hamer distingue une partie droite : appelée vessie féminine. Le conflit associée renvoie au territoire intime (maison, corps, famille). La partie gauche de la vessie est appelée vessie masculine qui évoque l'impuissance à poser des limites. 

Le conflit
Le conflit est encore un conflit de marquage de territoire avec quelques particularités : 
  • A droite : il s'agit d'une problématique de marquage de territoire intérieur par rapport à soi-même. Il est très proche du conflit d'identité . Ne pas savoir à quel opinion s'attacher. 
  • À gauche : le conflit est de ne pas pouvoir poser des limites dans son territoire par rapport à soi même : autrement dit ne pas savoir quelle opinion avoir de soi même.
Il faudra souvent associer le conflit des canaux collecteur des reins. 
L'évolution est rigoureusement identique à celle des uretères. 



2 .L'uretère :

Chacune des deux uretères transporte l'urine du bassinet du rein jusqu'à la vessie. Les uretères mesurent 25 à 30 cm de long. Ce sont des tubes étroits aux parois épaisses. 
Bien que l'embryologie nous enseigne que les uretères dérivent du mésoderme, cependant histologiquement, les uretères sont proches de la vessie. Hamer les classe donc dans l'ectoderme. 

Le conflit :

Le conflit pour l’uretère droit exprime un conflit de marquage féminin de territoire.
Le conflit de l’urètre gauche exprime un conflit de marquage masculin de territoire identique à la moitié de la vessie gauche. 

En Phase active :
Il se produit des ulcérations indolores de la muqueuse de l'uretère. 

Le sens biologique :
Il est de permettre l'écoulement d'une quantité accrue d'urine pour marquer plus efficacement le territoire. 

En PCL :
Il y a une tuméfaction inflammatoire de la muqueuse urétrale avec pertes de sang fréquentes. Elle est accompagnée d'une hyperesthésie douloureuse.

Les pathologies associées :

  • La colique néphrétique : Dans la crise épileptoïde, l'uretère peut être sténosée : c'est la colique néphrétique. Cependant la formation de lithiases ou calculs, proviennent des canaux collecteurs des reins. Il est important de rappeler que les conflits portant sur ces tissus sont souvent associés.
  • La pyélonéphrite : infection du pyélon : il s'agit d'une PCL sur un conflit de ne pas avoir pu marquer son territoire. 


B. Vessie 

Anatomie :

La vessie est un organe musculaire creux et extensible situé sous la cavité pelvienne derrière la symphyse pelvienne. Lorsque la vessie se distend par accumulation d'urine elle devient sphérique. Lorsqu'elle se vide elle s’affaisse. La capacité moyenne de la vessie est d'environ 750mL d'urine. 
La vessie n'a pas seulement une fonction de stockage de l'urine. En effet, dans la vessie on constate aussi des échanges d'électrolytes, une réabsorption d'eau. Cela permet de modifier la composition de l'urine, changeant ainsi son odeur. En éthologie animale, l'urine permet de marquer le territoire, de laisser une sorte de CV. 

La vessie se compose de trois couches : 
  • La muqueuse de la vessie : toute la muqueuse vésicale est constituée d'un épithélium pavimenteux pluristratifié qui rappelle l'épiderme donc ectoderme. Hamer divise la vessie en deux parties : Toute la vessie est ectodermique et le trigone de la vessie qui pour lui est endodermique. 
  • Le détrusorqui est une musculeuse composé de trois couches de muscles lisses
  • L'adventiceest un feuillet superficiel composé de tissu conjonctif. 


1. La muqueuse de la vessie ectodermique

Hamer divise la vessie ectodermique en deux : 
  • La vessie masculine à gauche.
  • La vessie féminine à droite. 

Le conflit :
  • A droite : le conflit de la vessie féminine est de ne pas pouvoir mettre de limite par rapport à une intrusion qui vient de l’extérieur. 
    On retrouve beaucoup plus de vessie féminine chez les enfants et les vieillards. Se sentir menacé par une autre personne sur son territoire, ne pas pouvoir mettre de limites dans le nid, la famille. Nous pouvons aussi le verbaliser à ne pas pouvoir déterminer sa position. 
    Guinée préféra parler du conflit « de ne plus savoir à quel territoire j'appartiens »
  • A gauche : il s'agit de ne pas pouvoir délimiter les frontières de mon territoire, autrement dit ne pas pouvoir mettre de limites à l’extérieur du nid, à une personne qui vient de l’extérieur.
En phase active :
Il y a des modifications des odeurs des urines. Les urines plus forte sont à cause de la nécrose indolore de l'épithélium. L'envie d'uriner devient plus régulière. L'urine est un peu plus puissante.

En PCL:
On retrouve une tuméfaction avec douleurs vives, types brulures soit au niveau de la vessie, de l'urètre. Une prolifération cellulaire accompagne cette tuméfaction. 
Les douleurs sont toujours en phase de vagotonie. 
Si c'est la partie supra vésicale qui est touchée alors c'est une crise épileptoïde, on aura les coliques néphrétiques associées bien sûr aux canaux collecteurs des reins. Les calculs viennent des canaux collecteurs. On a une problématique de liquide associé au marquage de territoire. 

Si l'on a des brûlures après l'acte sexuel  c'est qu'on lâche la peur d’être trompé, ou de ne pas pouvoir mettre de limites dans sa sexualité, ou de se sentir partagé dans son territoire. 

2.La vessie : le trigone

Le trigone est la zone d'abouchement des deux uretères dans la vessie et du départ de l'urètre dans le méat urinaire. Hamer a constaté dans son système ontogénétique que seul le trigone répond essentiellement comme un tissu endodermique. Il classera alors le reste des voies urinaires dans l'ectoderme à savoir : les calices et les bassinets, et l'ensemble du méat urinaire. 

Le conflit :
Il s'agit d'un conflit où je ne peux pas éliminer quelque chose de moche, de sale dans un contexte de marquage de territoire. 

En phase active :
La phase active se caractérise le plus souvent par le développement de tumeurs polyploïdes de types sécrétoires à base étroite. Cependant comme pour le tube digestif, il peut se former des tumeurs sessiles à fonction absorbante. 

Le sens biologique :
Le sens biologique de la tumeur polyploïde est de « sur digérer la crasse à éliminer » dans un contexte de marquage de territoire. La tumeur en nappe aurait pour but de réabsorber certaines substances pour modifier la composition de l'urine dans un contexte de marquage de territoire. 

En PCL :
Il y a apparition d'une nécrose caséifiante par les champignons et les mycobactéries. Des cellules intestinales peuvent intervenir. Nous parlerons alors de cystite purulente accompagnée de fièvre. 

3.La vessie : Le détrusor

C'est le muscle qui permet de pousser l'urine à extérieur. En latin detrudere signifie pousser violemment. La musculeuse est composée de trois couches de myocytes lisses. 

Le conflit :
C'est de ne pas pouvoir uriner au bon moment, au bon endroit. 

En phase active :
En balance, il y a diminution de la force du détrusor et une diminution de la puissance du jet. 

4. le sphincter de la vessie 

Le sphincter de la vessie est un muscle lisse dont la commande est régit par le système nerveux parasympathique et d'une commande volontaire.
Situé autour de l'ostium de l'urètre, il permet la fermeture de l'orifice distal quand il est relâché permettant de retenir l'urine dans la vessie. Lorsqu'il se contracte, l'urine s'écoule par l'urètre.
On retrouvera une partie dans le mésoderme nouveau (la partie involontaire) et une partie ectodermique (partie volontaire). 
L'incontinence urinaire s'inscrit dans un conflit de séparation centrale. Nous rappelons qu'il s'agit d'un conflit avec des gens très intimes ou agression dans mon intimité. 
Ce conflit touche le cortex moteur où on retrouve les sphincters. Il y a alors une grande perte de force voir une incontinence totale par paralysie. Comme dans toutes les ptoses urinaire ,rectale et autres il faut chercher un conflit de séparation centrale.
Ce sont des peurs énormes par rapport à des personnes proches. Comme l'incontinence à l'effort survenant après un décès, une naissance, etc... 
La différence entre énurésie et incontinence c'est que dans l'incontinence, le patient sent les fuites. L’énurésie est un constellation schizophrénique sur les deux vessies en sympathicotonie : difficulté de marquage de territoire dans le nid, et à l’extérieur. Un conflit de séparation centrale est souvent concomitant. Les énurésies impliquent toujours des problématiques familiales très proches. Les énurétiques font souvent des cauchemars avec des grandes peurs. 



C. L'urètre

L'urètre est un petit conduit qui prend naissance à l'ostium interne de l'urètre dans le plancher de la vessie. Il débouche à l'extérieur du corps : c'est le méat urinaire. 
En cas d'infection de l'urètre, Guinée préconise de distinguer la partie droite et la partie gauche. Chez l'homme, l'urètre traverse la prostate. Il sera de bon sens d'associer le conflit de la prostate : « ne pas pouvoir éliminer quelque chose de crasseux, de vilain, comme hors normes dans la génitalité ou dans la sexualité large ainsi que dans la notion de territoire. »
Les exemples que nous pouvons donner son : un petit fils en difficulté avec le gendre, ma femme qui me trompe pour un plus jeune.

Pathologies associées : 

  • L'hyperactivité vésicale : L'envie impérieuse d'uriner, qui renverrait à une crise épileptoïde sur la commande motrice du détrusor corrélée à une problématique de marquage de territoire. On retrouve souvent le conflit de ne pas pouvoir uriner au bon endroit au bon moment. 
  • Le cancer de la vessie : Il provient majoritairement du trigone de la vessie en phase active.Il s'agit d'un conflit de ne pas pouvoir éliminer quelque chose de sale, de moche, dans une teinte de marquage de territoire. 
  • L'infection urinaire ou cystite : si elle est virale : la partie touchée est ectodermique. Si la personne présente de la fièvre, pour Hamer, c'est la partie endodermique qui est touchée. Il y a aura alors participation de mycobactéries comme E. Coli.
  • L'énurésie : il s'agit d'une constellation schizophrénique c'est à dire deux conflits simultanés sur les deux vessies ectodermiques en sympathicotonie. On retrouvera ne pas avoir pu poser des limites dans son territoire et ne plus savoir à quel territoire on appartient. Très souvent un conflit de séparation centrale est concomitant. C'est à dire une forte séparation avec quelqu'un d'intime, ou une forte séparation vécue dans l'impuissance dans son intimité. 
  • L'incontinence urinaire : elle est concernée par le sphincter de la vessie. On retrouve aussi un conflit de séparation centrale en sympathicotonie. 
  • La rétention urinaire : on retrouvera les glomérules rénaux et les canaux collecteurs de bloquer. Il faut à tout prix retenir les liquides et pourquoi pas associé une nécessité à ne pas marquer mon territoire.

    avec mes remerciement à Lulu pour ses corrections avisées