samedi 25 avril 2020

la vessie en lecture biologique

Le système vésical

La vessie appartient au système des voies urinaires, lequel débute à la sortie des reins et se termine au méat urinaire. Les voies urinaires sont composées : 
  • D'un segment supra-vésicalcomprenant les calices, les bassinets et les uretères.
  • D'un segment vésical, autrement dit la vessie elle même.
  • D'un segment sous vésical qui est l'urètre qui se termine par le méat urinaire.
Bien que l'embryologie, nous enseigne que le système vésical dérive du mésoderme, la composition de la muqueuse (épithélium paviementueux pluristratifié) rappelle celle de l'épiderme. D'après ses études para-cliniques, Hamer le classera dans l'ectoderme.

Les conflits concernent toujours des problématiques de territoire. On distingue deux types de territoires : 

  • le territoire féminin : biologiquement le territoire féminin est le nid et ses alentours proches. La femelle urine au milieu de son territoire pour marquer son appartenance au territoire. Pour l'espèce humaine, il s'agit de la maison, de son espace personnel. De manière plus large c'est l'appartenance au clan, l'opinion que j'ai de moi. Il concerne la personnalité, l'intimité.
  • le territoire masculin, le mâle quant à lui urine au limite du territoire de chasse. Il concerne l'ensemble du territoire, le nid compris. Pour l'espèce humaine c'est tous ce que tu as acquis. Il concerne donc la maison, les frontières avec les voisin, l’aspect social, le travail etc. On parlera de ne pas pouvoir poser des limites dans mon territoire, dans une notion d'intrusion. 

A. Le segment supra-vésical


1. Les Calices et le bassinet :

L'ensemble calices et bassinet est aussi nommé pyélon. 
Les calices sont de petits conduits qui font suite à chaque papille rénale. Au départ environ 12 petits calices se regroupent pour former trois grands calices. Ces trois grands calices se réunissent à leurs tours pour donner naissance au bassinet. Les calices ont pour fonction de recevoir l'urine former par le néphron. L'urine est ensuite acheminée dans le bassinet, puis vers l'uretère. 
Le pyélon appartient à l'ectoderme dans le système de Hamer, comme pour la majeure partie de la vessie. Les conflits du pyélon et de l'uretère sont assez proches de ceux de la vessie qui sont le marquage de territoire. Hamer distingue une partie droite : appelée vessie féminine. Le conflit associée renvoie au territoire intime (maison, corps, famille). La partie gauche de la vessie est appelée vessie masculine qui évoque l'impuissance à poser des limites. 

Le conflit
Le conflit est encore un conflit de marquage de territoire avec quelques particularités : 
  • A droite : il s'agit d'une problématique de marquage de territoire intérieur par rapport à soi-même. Il est très proche du conflit d'identité . Ne pas savoir à quel opinion s'attacher. 
  • À gauche : le conflit est de ne pas pouvoir poser des limites dans son territoire par rapport à soi même : autrement dit ne pas savoir quelle opinion avoir de soi même.
Il faudra souvent associer le conflit des canaux collecteur des reins. 
L'évolution est rigoureusement identique à celle des uretères. 



2 .L'uretère :

Chacune des deux uretères transporte l'urine du bassinet du rein jusqu'à la vessie. Les uretères mesurent 25 à 30 cm de long. Ce sont des tubes étroits aux parois épaisses. 
Bien que l'embryologie nous enseigne que les uretères dérivent du mésoderme, cependant histologiquement, les uretères sont proches de la vessie. Hamer les classe donc dans l'ectoderme. 

Le conflit :

Le conflit pour l’uretère droit exprime un conflit de marquage féminin de territoire.
Le conflit de l’urètre gauche exprime un conflit de marquage masculin de territoire identique à la moitié de la vessie gauche. 

En Phase active :
Il se produit des ulcérations indolores de la muqueuse de l'uretère. 

Le sens biologique :
Il est de permettre l'écoulement d'une quantité accrue d'urine pour marquer plus efficacement le territoire. 

En PCL :
Il y a une tuméfaction inflammatoire de la muqueuse urétrale avec pertes de sang fréquentes. Elle est accompagnée d'une hyperesthésie douloureuse.

Les pathologies associées :

  • La colique néphrétique : Dans la crise épileptoïde, l'uretère peut être sténosée : c'est la colique néphrétique. Cependant la formation de lithiases ou calculs, proviennent des canaux collecteurs des reins. Il est important de rappeler que les conflits portant sur ces tissus sont souvent associés.
  • La pyélonéphrite : infection du pyélon : il s'agit d'une PCL sur un conflit de ne pas avoir pu marquer son territoire. 


B. Vessie 

Anatomie :

La vessie est un organe musculaire creux et extensible situé sous la cavité pelvienne derrière la symphyse pelvienne. Lorsque la vessie se distend par accumulation d'urine elle devient sphérique. Lorsqu'elle se vide elle s’affaisse. La capacité moyenne de la vessie est d'environ 750mL d'urine. 
La vessie n'a pas seulement une fonction de stockage de l'urine. En effet, dans la vessie on constate aussi des échanges d'électrolytes, une réabsorption d'eau. Cela permet de modifier la composition de l'urine, changeant ainsi son odeur. En éthologie animale, l'urine permet de marquer le territoire, de laisser une sorte de CV. 

La vessie se compose de trois couches : 
  • La muqueuse de la vessie : toute la muqueuse vésicale est constituée d'un épithélium pavimenteux pluristratifié qui rappelle l'épiderme donc ectoderme. Hamer divise la vessie en deux parties : Toute la vessie est ectodermique et le trigone de la vessie qui pour lui est endodermique. 
  • Le détrusorqui est une musculeuse composé de trois couches de muscles lisses
  • L'adventiceest un feuillet superficiel composé de tissu conjonctif. 


1. La muqueuse de la vessie ectodermique

Hamer divise la vessie ectodermique en deux : 
  • La vessie masculine à gauche.
  • La vessie féminine à droite. 

Le conflit :
  • A droite : le conflit de la vessie féminine est de ne pas pouvoir mettre de limite par rapport à une intrusion qui vient de l’extérieur. 
    On retrouve beaucoup plus de vessie féminine chez les enfants et les vieillards. Se sentir menacé par une autre personne sur son territoire, ne pas pouvoir mettre de limites dans le nid, la famille. Nous pouvons aussi le verbaliser à ne pas pouvoir déterminer sa position. 
    Guinée préféra parler du conflit « de ne plus savoir à quel territoire j'appartiens »
  • A gauche : il s'agit de ne pas pouvoir délimiter les frontières de mon territoire, autrement dit ne pas pouvoir mettre de limites à l’extérieur du nid, à une personne qui vient de l’extérieur.
En phase active :
Il y a des modifications des odeurs des urines. Les urines plus forte sont à cause de la nécrose indolore de l'épithélium. L'envie d'uriner devient plus régulière. L'urine est un peu plus puissante.

En PCL:
On retrouve une tuméfaction avec douleurs vives, types brulures soit au niveau de la vessie, de l'urètre. Une prolifération cellulaire accompagne cette tuméfaction. 
Les douleurs sont toujours en phase de vagotonie. 
Si c'est la partie supra vésicale qui est touchée alors c'est une crise épileptoïde, on aura les coliques néphrétiques associées bien sûr aux canaux collecteurs des reins. Les calculs viennent des canaux collecteurs. On a une problématique de liquide associé au marquage de territoire. 

Si l'on a des brûlures après l'acte sexuel  c'est qu'on lâche la peur d’être trompé, ou de ne pas pouvoir mettre de limites dans sa sexualité, ou de se sentir partagé dans son territoire. 

2.La vessie : le trigone

Le trigone est la zone d'abouchement des deux uretères dans la vessie et du départ de l'urètre dans le méat urinaire. Hamer a constaté dans son système ontogénétique que seul le trigone répond essentiellement comme un tissu endodermique. Il classera alors le reste des voies urinaires dans l'ectoderme à savoir : les calices et les bassinets, et l'ensemble du méat urinaire. 

Le conflit :
Il s'agit d'un conflit où je ne peux pas éliminer quelque chose de moche, de sale dans un contexte de marquage de territoire. 

En phase active :
La phase active se caractérise le plus souvent par le développement de tumeurs polyploïdes de types sécrétoires à base étroite. Cependant comme pour le tube digestif, il peut se former des tumeurs sessiles à fonction absorbante. 

Le sens biologique :
Le sens biologique de la tumeur polyploïde est de « sur digérer la crasse à éliminer » dans un contexte de marquage de territoire. La tumeur en nappe aurait pour but de réabsorber certaines substances pour modifier la composition de l'urine dans un contexte de marquage de territoire. 

En PCL :
Il y a apparition d'une nécrose caséifiante par les champignons et les mycobactéries. Des cellules intestinales peuvent intervenir. Nous parlerons alors de cystite purulente accompagnée de fièvre. 

3.La vessie : Le détrusor

C'est le muscle qui permet de pousser l'urine à extérieur. En latin detrudere signifie pousser violemment. La musculeuse est composée de trois couches de myocytes lisses. 

Le conflit :
C'est de ne pas pouvoir uriner au bon moment, au bon endroit. 

En phase active :
En balance, il y a diminution de la force du détrusor et une diminution de la puissance du jet. 

4. le sphincter de la vessie 

Le sphincter de la vessie est un muscle lisse dont la commande est régit par le système nerveux parasympathique et d'une commande volontaire.
Situé autour de l'ostium de l'urètre, il permet la fermeture de l'orifice distal quand il est relâché permettant de retenir l'urine dans la vessie. Lorsqu'il se contracte, l'urine s'écoule par l'urètre.
On retrouvera une partie dans le mésoderme nouveau (la partie involontaire) et une partie ectodermique (partie volontaire). 
L'incontinence urinaire s'inscrit dans un conflit de séparation centrale. Nous rappelons qu'il s'agit d'un conflit avec des gens très intimes ou agression dans mon intimité. 
Ce conflit touche le cortex moteur où on retrouve les sphincters. Il y a alors une grande perte de force voir une incontinence totale par paralysie. Comme dans toutes les ptoses urinaire ,rectale et autres il faut chercher un conflit de séparation centrale.
Ce sont des peurs énormes par rapport à des personnes proches. Comme l'incontinence à l'effort survenant après un décès, une naissance, etc... 
La différence entre énurésie et incontinence c'est que dans l'incontinence, le patient sent les fuites. L’énurésie est un constellation schizophrénique sur les deux vessies en sympathicotonie : difficulté de marquage de territoire dans le nid, et à l’extérieur. Un conflit de séparation centrale est souvent concomitant. Les énurésies impliquent toujours des problématiques familiales très proches. Les énurétiques font souvent des cauchemars avec des grandes peurs. 



C. L'urètre

L'urètre est un petit conduit qui prend naissance à l'ostium interne de l'urètre dans le plancher de la vessie. Il débouche à l'extérieur du corps : c'est le méat urinaire. 
En cas d'infection de l'urètre, Guinée préconise de distinguer la partie droite et la partie gauche. Chez l'homme, l'urètre traverse la prostate. Il sera de bon sens d'associer le conflit de la prostate : « ne pas pouvoir éliminer quelque chose de crasseux, de vilain, comme hors normes dans la génitalité ou dans la sexualité large ainsi que dans la notion de territoire. »
Les exemples que nous pouvons donner son : un petit fils en difficulté avec le gendre, ma femme qui me trompe pour un plus jeune.

Pathologies associées : 

  • L'hyperactivité vésicale : L'envie impérieuse d'uriner, qui renverrait à une crise épileptoïde sur la commande motrice du détrusor corrélée à une problématique de marquage de territoire. On retrouve souvent le conflit de ne pas pouvoir uriner au bon endroit au bon moment. 
  • Le cancer de la vessie : Il provient majoritairement du trigone de la vessie en phase active.Il s'agit d'un conflit de ne pas pouvoir éliminer quelque chose de sale, de moche, dans une teinte de marquage de territoire. 
  • L'infection urinaire ou cystite : si elle est virale : la partie touchée est ectodermique. Si la personne présente de la fièvre, pour Hamer, c'est la partie endodermique qui est touchée. Il y a aura alors participation de mycobactéries comme E. Coli.
  • L'énurésie : il s'agit d'une constellation schizophrénique c'est à dire deux conflits simultanés sur les deux vessies ectodermiques en sympathicotonie. On retrouvera ne pas avoir pu poser des limites dans son territoire et ne plus savoir à quel territoire on appartient. Très souvent un conflit de séparation centrale est concomitant. C'est à dire une forte séparation avec quelqu'un d'intime, ou une forte séparation vécue dans l'impuissance dans son intimité. 
  • L'incontinence urinaire : elle est concernée par le sphincter de la vessie. On retrouve aussi un conflit de séparation centrale en sympathicotonie. 
  • La rétention urinaire : on retrouvera les glomérules rénaux et les canaux collecteurs de bloquer. Il faut à tout prix retenir les liquides et pourquoi pas associé une nécessité à ne pas marquer mon territoire.

    avec mes remerciement à Lulu pour ses corrections avisées

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire