Comment gérer nos épreuves de vie
J'aime comparer notre chemin de vie à une prairie vallonnée parsemée de fleurs. Dans ma prairie nous allons imaginer des vaches qui pâturent.
Aimant beaucoup les fleurs, je peux venir à éprouver une certaine déception à la vue de ce magnifique cadre bucolique s'entacher de bouses bovines.
C'est ainsi que je peux comparer certains événements de vie indélicats qui me perturbent. Ces merdes de vie qui viennent salir mes jolies fleurs, peuvent être perçues de trois façons différentes.
Aimant beaucoup les fleurs, je peux venir à éprouver une certaine déception à la vue de ce magnifique cadre bucolique s'entacher de bouses bovines.
C'est ainsi que je peux comparer certains événements de vie indélicats qui me perturbent. Ces merdes de vie qui viennent salir mes jolies fleurs, peuvent être perçues de trois façons différentes.
La première, celle que nous faisons le plus souvent, est de râler. C'est la fatalité. Le couperet est encore tombé. J'avais presque tout pour être heureux et ça m'est encore tombé dessus. Le risque est de s'installer dans une victimite aiguëe.
Qu'est ce que j'ai encore fait pour mériter cela ? Comment vais-je faire pour m'en sortir ?J'ai à peine fini une merde que j'en recommence une. Nous allons fortement focaliser sur ces difficultés et en oublier les jolies fleurs à coté. Notre soucis peut prendre une place démesurée et il nous prendra tout notre esprit. Si il est professionnel, il nous empêchera de profiter de notre femme et de nos enfants en rentrant le soir. Nous allons le ressasser encore et encore.
Qu'est ce que j'ai encore fait pour mériter cela ? Comment vais-je faire pour m'en sortir ?J'ai à peine fini une merde que j'en recommence une. Nous allons fortement focaliser sur ces difficultés et en oublier les jolies fleurs à coté. Notre soucis peut prendre une place démesurée et il nous prendra tout notre esprit. Si il est professionnel, il nous empêchera de profiter de notre femme et de nos enfants en rentrant le soir. Nous allons le ressasser encore et encore.
La seconde manière consisterait à ne pas les voir, à détourner le regard. Il peut s'agir d'un mécanisme de défense : le déni. Le terme récurremment utilsiés seront : ce n'est pas si grave que cela, ca ne met jamais arrivé. Ou bien cela peut correspondre à se dire que l'herbe est plus verte ailleurs : l'envie : lui il a de la chance ca lui tombe tout cru dans les mains, c'est pas à elle que ca arriverait. Lorsque nous sommes dans une forte difficulté, nous pouvons parfois déplacer le soucis dans un autre domaine de vie ou essayer de l'ignorer.
Nous pouvons aussi le déplacer sur d'autre personne. Parfois nous pouvons même nous convaincre que cela n'est jamais arrivé, qu'il s'agissait un mauvais rêve. Il suffira d'attendre que la tempête passe pour aller mieux. Sauf qu'au premier courant, d'air je prendrai peur. A ne pas vouloir voir nos difficultés, nos épreuves et nos fragilités, nous finirons toujours par remettre le pied dedans. Malheureusement, lorsque cela nous arrive, les conséquences sont souvent plus importantes que le problème de base. Nous reviendrons un peu plus tard sur l'effet hypnotique d'un conflit – cette proportion qu'à la vie à nous remettre dans les pattes ce que l'on a pas pu évacuer dans le passé.
Nous pouvons aussi le déplacer sur d'autre personne. Parfois nous pouvons même nous convaincre que cela n'est jamais arrivé, qu'il s'agissait un mauvais rêve. Il suffira d'attendre que la tempête passe pour aller mieux. Sauf qu'au premier courant, d'air je prendrai peur. A ne pas vouloir voir nos difficultés, nos épreuves et nos fragilités, nous finirons toujours par remettre le pied dedans. Malheureusement, lorsque cela nous arrive, les conséquences sont souvent plus importantes que le problème de base. Nous reviendrons un peu plus tard sur l'effet hypnotique d'un conflit – cette proportion qu'à la vie à nous remettre dans les pattes ce que l'on a pas pu évacuer dans le passé.
La troisième serait de remercier les vaches car leurs excréments sont des engrais pour mes fleurs. Cela permettra donc de les nourrir, de les fortifier, et donc de les pérenniser. Virtuellement nos merdes de vie sont ainsi. Elles nous permettent d'avancer sur notre chemins de vie.
Si nous arrivons à y voir du positif elles nous rendrons plus fort. Cela revient à ce fameux adage : « ce(ux) qui ne nous tue(nt) pas nous rend plus fort ». Dans chaque épreuve il y a du positif à en tirer. Le premier conseil que je pourrais donner est qu'elle est la chance que l'on me donne. Au lieu du fameux « pourquoi ca m'arrive » qui est suivit du « je n'y arriverai pas. »
Si nous arrivons à y voir du positif elles nous rendrons plus fort. Cela revient à ce fameux adage : « ce(ux) qui ne nous tue(nt) pas nous rend plus fort ». Dans chaque épreuve il y a du positif à en tirer. Le premier conseil que je pourrais donner est qu'elle est la chance que l'on me donne. Au lieu du fameux « pourquoi ca m'arrive » qui est suivit du « je n'y arriverai pas. »
Positiver n'est pas une chose facile dans notre société. Il faut revoir nos reflexes de pensées. Il faut se (ré)éduquer à vivre les « echecs » autrement. En séance j'ai eu un couple qui venait de perdre leur enfant de 25 ans. C'est eux qui m'ont ouvert les yeux sur le fait de rester positif. Ils étaient en plein deuil ce qui est normal, mais ils s'emplaient relativement sereins. Ils m'ont lâché tout les deux que malgré leurs douleurs, l'absence de leur enfant, ils avaient pus apprendre et er sur leur chemin de vie d'un pas de géant. La brutalité de la mort de leur fils avait permis de ressouder la famille et surtout leur couple. Ils avaient pris de la distance avec l'emprise de leurs travail, ils envisageaient de faire un tour du monde. Ils avaient pu découvrir toute une partie qu'ils ignoraient de la vie de ce jeune homme. Tous les week ends depuis 6 mois, un groupe de jeunes passaient leurs rendre visite. La maman m'a dit qu'elle ne l'avait jamais senti aussi présent que depuis qu'il était parti. Ils ont découvert une partie des œuvres de leur enfant (il était artiste).
Cet exemple est caricatural car les émotions sont très fortes. De manière plus générale, nous pouvons tout à fait l'appliquer à des faits plus simples. Mon patron me demande de réaliser une tâche difficile et une fois finie, il m'annonce que ce n'était pas néccessaire. Le coté positif est que j'ai su réaliser quelque chose que je trouvais laborieux. J'ai pu apprendre des nouvelles connaissances. Donc au lieu de le vivre comme un manque de reconnaissance, autant le vivre comme une valorisation sur une valeur ajoutée à mon savoir.
a moi de choisir comment je veux vivre les événements