jeudi 1 octobre 2020

la peur de réussir

    La peur de réussir


Certains de mes patients me disent qu'ils ont peur de réussir.

La raison principale serait : « qu'ils ont peur d'attirer les regards sur eux, peur des jalousies ou du poids de la réussite ». Certains aussi considèrent que la réussite passe par la sensation d'écraser les autres. 


Je m'interroge sur cette peur. N'est-elle pas une peur plus fondamentale ? Une peur qui va au-delà de la peur dans la hiérarchie, des responsabilité, etc..

Ne s’agirait-il pas plutôt de la peur du bonheur, de la joie, toute simplement de la peur de vivre ? De vivre pleinement je veux dire, de vivre entièrement.

S’il est bien connu que nous sommes câblés pour rechercher tous les dangers qui peuvent nous tomber dessus, nous ne sommes pas conditionnés pour être heureux. 

Combien d’êtres ont déjà pensé : « au pire, je meurs ! », ou dans la version plus quotidienne : « il y a de fortes probabilités que cela n'aille pas jusqu'au bout du projet ».

Nous envisageons quasiment toujours des scénarios soit catastrophiques soit d'échecs. Mais que se passerait-il si nous réussissons ? 


Notre éducation ne nous pousse pas forcément dans la réussite. Enfant, il ne faut pas aller plus vite que les autres, il ne faut pas avoir de meilleures idées que les adultes par exemple, cela passerait pour de l’impertinence ou de l’insolence. Il faut pourtant réussir ce que nos profs demandent, mais il ne faut pas célébrer nos joies de manière visible, ostentatoire. Très souvent, la peur, (celle de jugement) serait de se voir qualifié soit d'opportuniste, ou pire, de prétentieux. 

« Pour vivre heureux, vivons cachés ! » dit le vieil adage, cependant nous ne pouvons pas vivre sur une île déserte indéfiniment. 


Il existe forcément une manière de vivre pour que chacun puisse être heureux de sa réussite tout en la partageant et en incitant son entourage à en faire autant. Comment puis-je m'épanouir sans me sentir attaqué par la critique mais en valorisant ma réussite ?


En observant la nature nous pouvons remarquer que les arbres offrent une belle démonstration de réussite et de partage. 

Il y a quelques années, des scientifiques ont pu montrer que les arbres communiquent entre eux pour se prévenir de danger ou se partager un territoire. Dans de nombreuses revues et conférences, Francis Hallé parle de l’intelligence du monde végétal et notamment celle des arbres comme les cyprès qui donnent l’alerte incendie aux arbres dans le sens du vent à des km afin qu’ils libèrent toutes leurs essences et évitent de brûler. 

Dans leur article, Fournier et Moulia prennent l'exemple des arbalètes des dames qui s’envoient un message de promiscuité lorsque les inflorescences de différents pieds sont proches et pourraient rentrer en contact. Echangeant pour optimiser leur croissance, elles réorientent la trajectoire afin de ne pas se gêner. Dans cet article, les auteurs s'en amusent, je cite : « les humains que nous sommes, ne peuvent qu'être impressionnés par autant de sens collectif ». En effet, croitre personnellement, réussir, atteindre ses objectifs ne veut absolument pas dire écraser les autres. Bien au contraire, nous pouvons nous verticaliser, nous élever, dans la complémentarité. Ainsi, si mon voisin réussi dans un domaine où je souhaiterai en faire autant plutôt que de le jalouser, je devrais me laisser guider pour en faire autant. 


Ce qui fonctionne dans un sens, trouve sa réciprocité en retour. Apprendre de l'autre ne veut cependant pas dire copier, ou voler l'idée. Non... cela n'aboutirait pas ! 

Nous avons chacun notre personnalité propre, nos perceptions, nos qualités et nos défauts. Nous avons surtout un Rêve Personnel qui nous appartient. Même si mon projet ressemble à celui du voisin, ce rêve personnel est (comme son nom l'indique) personnel... unique !


Si mes amis les arbres communiquent avec moi pour ne pas me faire d'ombre, alors je peux voir les autres arbres croitre sans me sentir menacé, ni être obligé d'accélérer ma pousse, et peut être même que ma pousse permettra de libérer un espace en dessous et permettre la croissance d’arbustes, et de jeunes plantes en pleine expansion en dessous. 



Si nous « poussons » la métaphore plus loin, Réussir et Grandir, sont des manières saines de cultiver et de préserver notre écosystème environnemental et permet aux autres (plus jeunes, plus fragiles, moins érudits) de grandir également. 

Chacun peut donc être, par sa propre réussite, un « vortex de croissance »!!! Ce n’est pas magnifique ?! Vous pouvez aspirer l'environnement, le transformer et devenir ainsi une personnalité inspirante ou simplement rayonner grâce au bonheur que vous procure cette réussite. 

Ayant déjà été au contact de personnes éveillées, leur simple présence vous transforme, vous éclaire.

Darwin, dans sa théorie de l'évolution, concevait la sélection naturelle : perception naturellement compétitive de la loi du plus fort. Seul le plus fort, le plus avantagé pourra survivre ou coloniser son environnement. Notre société, depuis de siècles, voire des millénaires, semble se focaliser dessus. Très tôt à l'école, on nous inflige des notes, des classements qui déterminent une ligne de vie...


A 8 ans, si tu es le premier de la classe, un grand avenir t’est promis. Pour les autres, c’est foutu, l’échec scolaire les condamne à « rater » leur vie... les portes de leurs futures banques sont déjà fermées et il est probable que leur future progéniture ait déjà un pied dans le même avenir. Cependant, Darwin exprime une seconde notion. Il évoque la coopération intra-espèce et inter-espèces. Autrement dit Darwin exprime que l'entre-aide ou l'altruisme fait partie des scénarii de survie, bien loin du « chacun pour soi ». La coopération intra-espèce est illustrée par les bancs de petits poissons se déplaçant en groupe extrêmement compact pour dissuader les grands prédateurs. Toutes les symbioses, tous les écosystèmes illustrent la coopération inter-espèces. Rappelons que notre tube digestif, ou notre peau compte dix fois plus de micro-organismes que de cellules humaines. Quid de la vision hygiéniste, où il faut détruire ces derniers au profit de l'espèce humaine ? Que ce soit le symbiote ou l’hôte, une fois que les deux sont réunis ils voient leurs capacités mutuelles se décupler. Les termites ne pourraient pas arriver à la fin d’une charpente, si elles ne prenaient pas soins des champignons et autres micro-organismes qui leurs permettent de digérer le bois. 

Rappelons l’expression « seul je vais plus vite mais à plusieurs, nous allons plus loin ». La coopération est une solution d'adaptation économe en énergie, à partir du moment où chaque individu est conscient de ce qu'il apporte, de ses qualités et de ses limites.

Garder à l'esprit que nous œuvrons pour une force, un projet plus grand que soi, qui ne nous appartient pas serait l'une des meilleures valeurs pour permettre au groupe de réussir. Raisonner de cette manière permet de nous protéger des écueils de l'Ego à s'avoir : la possession, la rivalité, la dualité, l'avarice, la jalousie, la colère, etc.… et permettrait ainsi de s'épanouir dans l'échange, le partage et la communication.


Cessons de vouloir être brillants !!! C'est fade de briller !!! 

Soyons étincelants.

Si la lune reflète les rayons du soleil, elle dépend de ce dernier pour apparaître à nos yeux. 

Le soleil, lui, rayonne. A lui seul, il peut illuminer le monde, sans artifice, de manière constante. 


Ne soyons donc pas brillants car cela signifierait que nous avons besoin d'un tiers pour exister, notamment le regard d'autrui et ce postulat amène plusieurs travers :

  • Celui de toujours faire en fonction des autres,

  • La volonté d’être remarqué,

  • La nécessité de toujours faire, et bien faire plutôt que d’être,

  • Le risque de faire l'économie de la nouveauté, de la créativité, de l'originalité,

  • La dépendance à un système...


Rayonner signifie puiser au plus profond de soi l'énergie, l’imagination, la création et de les partager sans aucune contrepartie. C'est l'acte altruiste par excellence. C'est se laisser transpercer par l'énergie de la Vie. 

La personne scintillante n'aura pas pour volonté de se suffire à elle-même, car le rayonnement inclus l’échange, le partage et les interactions mais elle se sera débarrassée de toutes les couches représentatives de l'Ego, qui incluent les liens sociaux (nous parlons de lien pas d’interaction), des peurs et tous les défauts qui entravent notre vrai moi de s’exprimer. Si nous nous considérons comme un oignon - merci Shrek- le travail personnel consiste à s'éplucher des années durant pour atteindre ce cœur sensible que d'autres appellent l’âme, la vérité en somme. 


Les couches sont la métaphore de nos conditionnements, de nos croyances limitantes. L'être réalisé, comme certains moines bouddhistes, certains grands génies, sont en contact direct avec leur âme, le Souffle de Vie ou la Source. Ils n'ont plus besoin de tenir une image, de faire semblant, de faire plaisir, pour avoir une identité. Ils sont en contact avec leur identité pure alors ils peuvent rayonner !

Autrement dit, il s'agit de se lever chaque matin avec la joie d’être à l’endroit où l’on doit être, de faire ce qui nous anime au plus profond de nous, ce dont pourquoi nous avons été créés. 


Ne croyez pas qu’il y ait une hiérarchie des chemins de vie, cela ne se limite pas à notre métier ou notre condition sociale, un chemin de vie ne se résume pas à la représentation matérialiste terrestre. Comme pour le corps humain, aucune cellule n'a plus d'importance qu'une autre. Toutes concourent à l'homéostasie de l’organisme. Ainsi, le neurone n'a pas une place plus haute, qu'un myocyte, ou qu'un adipocyte. Chaque individu est une cellule de l’organisme Humanité. Nous devons alors peut être élargir nos esprits... Un neurone ne se moque pas d'un adipocyte car sans réserve énergétique il meurt et nous n’avons jamais vu un globule rouge d’un globule blanc…Ca n’aurait aucun sens ! 


Pour en revenir à notre histoire de réussite, quand j’entends des phrases telle que :

« J'ai peur de scintiller car si j'émets de la lumière, je vais attirer les regards sur moi et probablement de la jalousie. » 

Voici une belle représentation des liens sociaux, à ne pas confondre avec les interactions sociales qui rendent chacun libre d’être lui-même, sans attache, sans jugement. Alors sommes-nous responsables du regard des autres ? 

Amaho nous préconise d’être transparent à la Vie. Un verre n'a pas d’ombre, il peut se laisser baigner par la lumière. Être transparent, signifie être honnête avec soi. Si je me connais profondément, que j'accepte ma nature profonde, je peux alors être nu au monde avec mes défauts mes qualités, mes forces et mes faiblesses. Alors de quoi puis-je avoir peur si quelqu'un me perce, si on me met à jour ? 

Combien de masques portons nous encore ? Et que cachent ces masques ? 

Avoir une personne scintillante à coté de soi met probablement à jour nos imperfections, et ces couches que nous souhaitons dissimuler, qu’il nous reste à virer avant d’être pleinement vrai et en accord avec notre moi profond. Elle nous renvoie sans le vouloir à nos propres crispations, et réveille en nous nos monstres s’il nous en reste et nos qualités s’il on veut bien les voir en face elles-aussi. 



N'ayons donc pas peur d'être éclairé ou d'éclairer les autres. Rendons visibles nos monstres (du latin monstranum : objet à montrer). Ce n'est donc aucunement la source de lumière qui fait de l'ombre mais l'objet en lui-même. Or, il est une chose à savoir, c’est que nos monstres sont doivent être mis à jour pour développer nos qualités car c’est d’abord en les reconnaissant que nous pouvons les apprivoiser. 


Alors rayonnez en toute modestie, non pas pour éblouir tel le spot de lumière, en salle d'interrogatoire, dirigé dans la tronche de l'accusé. Rayonnez avec douceur. Rayonnez car cela vous réchauffe le corps de diffuser une douce lumière. Rayonnez en modestie avec humilité. Rayonnez car la lumière au contact d'une autre source lumineuse ne se concurrence pas mais s'accumule ! Alors Rayonnez sans crainte. Rayonnez humblement comme un phare qui permet aux marins dans la tempête de trouver leur voie. Rayonnez avec sagesse, sans attendre de résultat. Rayonnez et si cela dérange votre entourage car il y voit une silhouette noirâtre à leurs pieds, entourez les d’une lumière encore plus douce afin qu’elle ne les effraye pas mais les aide simplement à apprivoiser cette ombre en eux. 

La lumière passe partout où on lui offre de la place. Contemplons alors nos zones d'ombre, voyons-les comme une chance d'évolution, une piste à explorer. Une fois apaisés et rassurés, apprivoisons nos monstres pour les faire danser, transmutons-les, purifions les pour qu'ils deviennent alors transparents, limpides ! 



Une fois que nous atteignons l'absence d'ombre, nous avons la chance de nous sentir nous aussi commencer à scintiller... de nous remplir d'une énergie que nous avions oublié : celle de l'Amour, ce souffle puissant que nous avons reçu mais dont la fumée de notre pollution émotionnelle égotique a occulté. Un jour peut-être, chacun de nous sortira de son brouillard existentiel pour se laisser traverser par cette Lumière pure et tel un prisme rayonnera sur son environnement sans attente, sans objectif, sans jugement ni redevabilité. Un jour peut-être. Alors à ce moment, nous sentirons la vie en nous pleinement accomplir son dessein, pleinement couler dans nos veines et alors, la peur de réussir aura totalement disparue !


Merci à Béa pour la relecture

vendredi 4 septembre 2020

tube digestif supérieur en lecture biologique

 Le système digestif


Le système digestif partie supérieure


Le système digestif est un ensemble d'organes qui permet : 

  • L'ingestion de la nourriture : il s'agit du processus qui consiste à prendre les aliments solides ou liquides dans la bouche. 

  • La sécrétion : de multiples cellules tout au long du tube digestif secrètent de l'eau des acides et diverses enzymes dans la lumière du tube digestif afin de favoriser l'avancement du bol alimentaire.

  • Le brassage et la propulsion : nous appelons péristaltisme intestinale l'ensemble de contraction-relâchement de la musculeuse intestinale qui permet ainsi la fragmentation en morceaux plus petits, le malaxage du bol alimentaire, et permet aussi de le faire avancer. Cette motricité du tube digestif est appelée motilité. 

  • La digestion à proprement parler est l'ensemble des processus mécaniques et chimiques qui permettent de réduire les aliments ingérés en petites molécules. On distingue une digestion mécanique par l’action des dents et de la motilité du tube digestif et une digestion chimique par la sécrétion de suc digestif. 

  • L'absorption, il s'agit du processus par lequel les nutriments pénètrent dans le sang par les cellules épithéliales qui tapissent le tube digestif.

  • La défécation qui est le processus d’éliminer, d'évacuer le surplus. 

La digestion est importante pour décomposer les aliments en nutriments. Ces derniers, permettent d'apporter l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme, à la croissance cellulaire et à la régénération des tissus. Les aliments vont être mastiqués, transformés en grosses molécules puis transformés en molécules suffisamment petites (les nutriments) pour être assimiler. 


En embryologie, le tube digestif est constitué de plusieurs feuillets :

  • la cavité buccale et l'anus sont d'origine ectodermique

  • le reste du tube digestif est d'origine endodermique avec quelques exceptions tout de même

  • une musculature d’origine mésodermique 


D'un point de vue pédagogique nous décomposerons le tube digestif en deux : 

  • le tube digestif supérieur

    • les lèvres

    • les dents

    • la langue

    • le palais

    • les glandes salivaires

    • le pharynx

    • les amygdales

  • le tube digestif inférieur :

    • l’œsophage

    • l'estomac

    • le duodénum

    • l'intestin grêle 

    • le gros intestin

Nous y classerons les glandes annexes : 

  • le foie

  • la vésicules biliaire 

  • le pancréas

Les 4 grandes fonctions du tube digestif sont donc : 

  • la reconnaissance du morceau

  • le transit du morceau 

  • l'assimilation du morceau 

  • l'évacuation du morceau. 


Dans la phylogenèse, à l'origine, il n'existe qu'un seul orifice servant à l'absorption et à l'élimination. Ultérieurement, les êtres vivants vont se redresser, abandonnant leurs structures annulaires. Nous verrons apparaître un orifice crânial et un orifice caudal. C'est ainsi, qu'en fonction de leurs spécialisations, les différents tissus de la partie crâniale vont donc être la cible de l'incapacité à pouvoir attraper ou recracher le morceau. Si on ajoute la notion de péristaltisme, toujours de droite vers la gauche, les organes de la partie crâniale auront une consonance à droite d'attraper et à gauche de recracher le morceau. Pour le tube digestif, la latéralité et le sexe n’exercent aucune influence dans l’interprétation des conflits :

  • à droite : attraper 

  • à gauche : éliminer ou recracher



Les lèvres :



Elles sont un replis de chair qui entoure l'ouverture de la bouche. Elles sont recouvertes de peau à l'extérieur, et d'une muqueuse à l’intérieur. Les lèvres appartiennent à l’ectoderme dans la partie de l'épiderme. Le foyer de Hamer est donc dans la zone sensitive. Comme pour l'épiderme, nous retrouverons toujours la thématique de séparation : « être séparé de... », « vouloir être séparé de … » ou « vouloir se séparer de … mais ne pas pouvoir. ». Nous noterons ici, qu'il ne s’agit pas uniquement d'un conflit en lien avec l'alimentation. En effet, dans notre société, les lèvres ont une fonction sociale notamment par les embrassades, les baisers et la sexualité. Les exemples que nous pourrons citer en lien avec l'alimentation sont la contrainte de certains aliments déposés sur les lèvres de nos bébés. Il peut s'agir d'un aliment que je suis obligé de mettre dans la bouche. Un aliment peut me rappeler une difficulté, une séparation dans les contacts. Cependant pour ma part la plupart des conflits toucherons plutôt l'aspect social :

  • devoir embrasser un mort

  • le dernier baiser

  • le bisous d'au revoir 

  • un baiser forcé, etc. 


En phase active : nous décrivons une nécrose douloureuse des lèvres. Nous y retrouvons les gerçures des lèvres. 


En PCL: l'épiderme se reconstruit intégralement parfois avec démangeaison. L'herpès, les boutons de fièvre sont une phase PCL. 




La muqueuse buccale :

La muqueuse buccale est une fine couche de cellules qui recouvre et tapisse l’intérieur de la bouche : du palais à l'intérieur des joues et jusqu'au gosier. Il s'agit de la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l'ensemble de la cavité buccale ainsi que les lèvres, la langue et le pharynx.

Comme les lèvres, cette partie de la bouche appartient à l'ectoderme et son FH est dans le cortex sensitif. Le conflit est de ne pas pouvoir se séparer d'un contact ou perdre le contact dans sa bouche de …

D'expérience personnelle, je ne la retrouve pas souvent en lien avec l'alimentation lorsqu'elle sort.Il s'agit plutôt des choses, objets ou parties de corps que l'on a inséré de force dans la bouche. Il n'en reste pas moins, malgré tout, que certains aliments sont difficiles à recracher. « Mange ta soupe , ou tes épinards », « ne recrache pas quand c'est chaud », « avale !!! », pour la dernière je vous laisse à votre imagination. 

Notons que beaucoup d'expression font part de ce conflit : 

  • faire la fine bouche

  • avoir l'eau à la bouche 

  • avoir bon goût 

  • se lécher les babines


La phase active : On observe une ulcération, crevasse, douleur, au prorata de la masse du conflit. Ces crevasses peuvent donner une langue dite en carte géographique,un ensemble de zones lisses et de zones dépapillées.

La perte du goût dans sa globalité ou d'un goût particulier sera toujours en lien avec le conflit initial. 

On peut avoir les lèvres dans une thématique de contact ou de parole.

On peut retrouver un perte de motricité de la langue : on retrouve alors les choses indicibles et les impuissances à cracher.


En PCL : la tuméfaction locale, là où se trouve l'ulcération, signe la PCL. Elle peut être accompagnée parfois de saignements.

La glossodynie, autrement appelée le syndrome de la bouche brûlante, apparaît en crise épileptoïde.

L'herpès est une PCL par exemple. 


Le Dr Hamer étend le conflit de la muqueuse buccale a par conséquent dans cette catégorie : l'action de parler tant par avaler la parole de l'autre (muqueuse droite) que cracher notre parole (muqueuse gauche). 

Nous y ajouterons les expressions suivantes : 

  • avaler des couleuvres (à droite)

  • avoir une langue de vipère (à gauche) 

Très souvent les langues de vipères nous font avaler des couleuvres.... 


Le palais :

Nous abordons, ici, la sous muqueuse du palais. Elle se compose des glandes palatines(glande salivaires). 

Les FH se situent au niveau du pont du tronc cérébral dans la partie du pont. Les FH sont homolatéraux par rapport à la partie droite et gauche du palais qu'ils régissent. 

Le conflit est : 

  • à droite : ne pas pouvoir avaler le morceau que je viens d'attraper.

  • à gauche : ne pas pouvoir recracher le morceau qui provoque le dégoût. 

    Le conflit peut également s'énoncer comme suit : je me fais retirer le morceau que je viens d'attraper, mon palais est trop petit pour maintenir le morceau que je viens d'attraper. 

    Les fentes palatines : le morceau est trop gros. Il faudra alors chercher les conflits dans la vie intra-utérine.


En phase active : Il y a prolifération cellulaire de la sous muqueuse qui peut se faire soit sous forme de nappes soit en polypes. Le sens biologique est d’accroître la production de salive pour mieux imprégner le morceau soit pour l'avaler soit pour le recracher. 


En PCL: il y a nécrose caséifiante de la masse souvent mal odorante.



Les glandes salivaires :

Les glandes salivaires sont des glandes exocrines. Elles ont la fonction de libérer dans la cavité buccale la salive.

    Les glandes salivaires se décomposent en deux groupes : 

  • les glandes salivaires de petites tailles : 

  • les glandes palatines situées dans la sous muqueuse du palais

  • les linguales situées dans  la langue

  • les glandes labiales

  • les glandes buccales

  • les glandes salivaires majeures :

  • les parotides situées en avant des oreilles sont les glandes salivaires les plus volumineuses

  • les submandibulaires au dessus de la mandibule dans le plancher de la bouche 

  • les sublinguales situées au dessus des glandes submandibulaires. 


Ces glandes produisent la salive composée à 99,5% d'eau et à 0,5% de solutés. Les sécrétions produites par chaque glande varient en viscosité et en composition. La salive contient l'amylase salivaire qui permet d'entamer la dissolution de l'amidon. Ces sécrétions permettent d'humecter les aliments pour amorcer la dégradation chimique et de les lubrifier afin de permettre une meilleure déglutition.


les FH : ils sont situés au niveau du pont du tronc cérébral. Ils sont homolatéraux par rapport à la moitié de la bouche impliquée dans le conflit. 


Le conflit : à droite, le conflit est de ne pas pouvoir saliver correctement pour attraper le morceau. À gauche ne pas pouvoir saliver correctement pour recracher le morceau.

Pour Dr Guinée, il s'agit d'un conflit récurrent chez le grand malade qui, à cause de la douleur, ne peut qu'absorber péniblement la nourriture. « avec tous ce qu'ils me font ingurgiter, maintenant je ne peux plus rien avaler, je ne peux plus me nourrir ».


Un des patients que j'ai accompagné a déclenché un cancer de la parotide gauche. Le conflit était en lien avec un livre que son père avait écrit sur l'histoire de la famille. Il s'est forcé à lire jusqu'au bout toutes les ignominies que son père en colère avait raconté dans ces 250 pages. 


En phase active : elle se caractérise par une prolifération en nappe du tissu sous muqueux. Cette prolifération est quasiment invisible. Il se forme alors une ou plusieurs aphtes indolores. Le sens biologique est d'augmenter la salivation pour imprégner plus facilement le morceau à attraper ou à recracher. 


En PCL: il y apparition de processus type nécrose caséifiante souvent malodorante. Si le conflit est trop important, Dr Hamer parle alors d'une possible mucoviscidose, un tarissement des glandes parotides et sous maxillaires. La salive devient plus épaisse et ne s'élimine plus. Nous retrouvons ce symptôme de syndrome de Gougerot-Sjögren. 

Les pathologies les plus connues sont le parotidites et les oreillons. 


La pcl se marque par l'apparition d'une mycose appelée plus communément muguet. Les champignons détruisent la sous muqueuse. C'est alors que la douleur apparaît. 

Chez le nourrisson, le muguet est souvent lié à un problème de sevrage et de séparation maternelle.


La langue :

La langue est un organe digestif annexe composé d'une musculature qui joue un rôle dans la déglutition et la phonation, et d'une muqueuse dont nous parlons ici. Le dos de la langue, la face supérieure, est recouverte de papilles. C'est un prolongement du chorion. Il contient les récepteurs gustatifs. Nous détaillerons la langue dans le chapitre des sens au moment où nous aborderons le sens gustatif 

La langue facilite le déplacement des aliments vers le gosier. Nous y trouvons aussi les glandes linguales qui font partie des glandes salivaires. 

Le conflit de la langue est celui, encore une fois, de contact avec un aliment, et plus particulièrement avec le goût d'un aliment. Je vous laisse donc vous référer à l'organe du goût. 


Les dents :



Les
 dents sont des organes digestifs annexes enchâssés dans la mandibule et le maxillaire. Cette jonction entre os et dent est recouverte par la gencive. La plupart des dents se compose de trois parties : la racine, le collet et la couronne. Dans la classification de Hamer nous la déterminerons en trois parties : 

  • l'ossature : composée du malaire et du maxillaire : structure mésodermique nouveau appartenant à l'os : forte impuissance à agresser, à lâcher (voir le squelette)

  • la structure de la dent : la dentine et l'ivoire, elles forment la structure de la dent. 

  • la peau de la dent : L'émail qui sera vu dans l'ectoderme. 

Les dents sont les premiers organes participant à la digestion mécanique. Cette digestion se fait dans la bouche par un processus appelé mastication. Sous l'action des muscles dont le plus puissant du corps humain ?, le masséter, la mandibule va se rapprocher du maxillaire. Les dents qui s’insèrent sur ces derniers vont donc déchiqueter, broyer, remuer, et imprégner les aliments de salive avec l'aide de la langue. Les aliments sont transformés en une masse molle qui est appelé le bol alimentaire. Nous retrouvons les expressions suivantes : 

  • avoir les crocs : avoir faim

  • avoir les dents longues : être ambitieux, vouloir attraper un gros morceau

  • serrer les dents : ne pas lâcher le morceau malgré la difficulté


Cependant, nous oublions trop souvent dans la physiologie une fonction essentielle de la dentition. Au delà de la mastication, la dent est un organe relationnelle. En effet, notamment chez les canidés les dents permettent de dissuader « montrer les crocs », de se défendre ou d'attaquer par l'action de mordre. Hamer se penche d'ailleurs beaucoup plus sur cette valeur sociale. Ne disons nous pas d'ailleurs dans nos expression avoir une dent contre quelqu'un, ou faire grincer les dents. 



La dentine :

la dentine est un tissu conjonctif qui donne la forme générale de la dent et sa rigidité. Elle est même plus dure qu'un os car elle contient plus de sels de calcium. 


Le conflit : le conflit est une impuissance à pouvoir agresser, menacer, dissuader ou broyer. Une autre façon de l'exprimer est : « Je n’ai pas moyens de donner libre cours à mon agressivité »  ou se faire taper dessus dans une impuissance de réaction.

Pour Hamer, il y a une influence de la latéralité. C'est à dire que pour un(e) droitier(ère) les dents à droite correspondent à un partenaire, les dents à gauche sont en lien avec le nid ou la mère. Pour ma part, je prends toujours en premier la loi de dangerosité du DHS, ou l'impact du DHS. Je l'illustre souvent par la gifle d'un(e) droitier(e) qui finira sur les molaires gauches de la personne. Cependant, comme les dents appartiennent au cloaque primitif, nous pouvons aussi garder en mémoire : la difficulté à attraper ou recracher, ainsi que la fonction des dents. Nous devrons donc émettre plusieurs hypothèses quant au sens du conflit. Nous pouvons en plus rajouter la thématique de chaque dent : 


  • les incisives : la fonction des incisives est de couper. Nous trouverons donc une impuissance à couper, cisailler dans une situation. Les incisives sont aussi les dents les plus avancées, les dents du sourire. Nous retrouverons aussi la thématique de ne pas pouvoir menacer.

  • les canines sont les dents les plus proéminentes et pointues. Elles permettent de déchiqueter, de planter. Ce sont les crocs des canidés. Le conflit est souvent celui de l'impuissance à agresser, à déchiqueter le morceau.

  • les molaires  : symbole de l'impuissance à ne pas pouvoir broyer un morceau, quelqu’un. Elles sont souvent en lien avec la vésicule biliaire dont la thématique est l'humiliation. La molaire est aussi en lien avec la notion de ne pas lâcher, garder dans la gueule. 


La mâchoire supérieure renvoie à une problématique de structure : le père/mère. Nous parlons ici de l'autorité, de la structure. Un palais trop petit peut rappeler un manque de liberté (Josi Kromer)

La mâchoire inférieure s'appliquera papa/maman. Ici, l'aspect de nourriture et de l'affectif est concerné. Il s'agit du parent donnant ou pas les câlins, la tendresse.

Mais la mâchoire inférieure permet d’agresser. Ainsi la position de la mâchoire pourra être perçue de deux manières : 

  • Le prognathisme : l'incapacité à agresser

  • Le rétrognathisme : il ne faut pas agresser 


Le bruxisme : il répond au conflit de « tais toi ». en réalité, il s'agit d'une crise épileptoïde pendant le sommeil, ou le cerveau relie les impuissances à ne pas pouvoir agresser, à ne pas lâcher le morceau dans un contexte de ne pas pouvoir dissuader. Il concerne souvent les personnes qui vivent une notion d'injustice qui menace leurs places mais qui ne peuvent pas exprimer les choses. 


La phase active : Elle se caractérise par une nécrose qui ne sera pas diagnostiquée car elle est indolore.

Le déchaussement est une phase active. Le sens biologique est de mieux montrer les dents. L'os va être touché. Il faudra travailler sur l'os (une forte dévalorisation dans la structure, dans la famille). La rétraction gingivale permet d'avoir des dents plus grande pour mieux menacer.


En PCL : La PCL est une inflammation douloureuse avec une douleur pulsatile. Il va y avoir une restructuration de la dent. D'une dent pourrie, la restructuration va permettre d'avoir une dent plus forte. Parfois il faut casser les douleurs car la douleur peut remettre dans le conflit. 

Ces douleurs sont souvent réactivées par le froid. 

On trouvera les gingivites.


L'émail dentaire :


L'émail dentaire est la partie superficielle de la dent. Elle recouvre la dentine et la couronne. Il s'agit de l'interface entre le milieu extérieur de la bouche et la structure de la dent. Hamer parle de la peau de la dent. Pour lui c'est la partie relationnelle de la dent. Dans les codes des animaux, si nous prenons l'exemple du chien, celui si va retrousser les babines lorsqu'il se sent menacer. Ce geste à pour objectif de montrer les dents, sans pour autant mordre. La fonction est de vouloir dissuader à distance l'opposant sans rentrer dans une lutte, un combat.


Le FH : il se situe dans la partie antérieure du cortex juste derrière celui de la thyroïde


Le conflit : le conflit s’énonce de la sorte : je m'interdis d'agresser car sinon ça va me retomber dessus . 

On peut voir les dents en fonction de la latéralité mais aussi attraper et recracher le morceau. 


En phase active : il y a une nécrose de l'émail dentaire avec mise à nu de la dentine. Cela provoque une vive douleur froide de la dent, à n'importe quel contact (sucrée, chaud, froid...)


Dans la phase PCL : on observe la production de tartre pour colmater l'émail dentaire. 

Le tartre chronique signe une PCL en balance. 

Le déchaussement des dents concerne l'os. Il renvoie donc à de grande dévalorisation à ne pouvoir agresser. Lorsque les dents bougent, on parlera d’articulation des dents. Cette articulation se compose du ciment ? entre l'os et la dentine. Le conflit s'énonce de la sorte : «  je n'aurai jamais du mordre ».


Anecdotes : on retrouve plus de tartre chez les animaux domestiques comme le cheval et le chien. En effet ces deux animaux sont très éloignés de leurs codes archaïques de comportement. Leurs éducations nécessitent beaucoup de contraintes sur lesquelles on les interdit de répondre.


Le pharynx :


Le pharynx est un tube en forme entonnoir situé à l'arrière de la bouche juste avant l’œsophage. Il se compose d'une musculeuse squelettique et d'une muqueuse.

La sous muqueuse du pharynx se composte d'une cavité complexe de plusieurs étages : le nasopharynx, l'oropharynx, le pharyngopharynx et le laryngopharynx. La fonction du nasopharynx est purement respiratoire. Les autres parties assurent les fonctions de digestion et respiratoire. Ils reçoivent la nourriture de la bouche et contribue par contractions musculaires à propulser le bol alimentaire dans l’œsophage. Il est constitué d'un épithélium pavimenteux stratifié qui forme des structures glandulaires, issues de l'intestin primitif. 


Les foyers de Hamer :

Ils se situent au niveau du tronc cérébral au niveau du pont dans sa partie dorsale. Il est homo-latéral par rapport à la moitié droite et gauche du pharynx.

Le conflit : les deux premières sous cavités sont essentiellement concernées par le conflit de ne pas pouvoir attraper le morceau à droite ou de ne pas pouvoir recracher le morceau qui provoque le dégoût, à gauche .

    Pour les deux autres sous cavités le conflit est de se faire arracher le morceau que l'on vient d'attraper ou que j'essaie d'avaler à droite, de ne pas pouvoir recracher le morceau que j'ai avalé à gauche. 

    On retrouvera en exemple le fait que l'on me force à manger des épinards, des médicaments, mais aussi des fellations forcées dans le réel. En symbolique, il s'agira d'une entreprise que l'on t'arrache, le prêt refusé par la banque, ou encore une maison que tu ne parviens pas à acquérir. 


En phase active : 

Elle se caractérise par la croissance de l'épithélium pavimenteux en chou fleur d'allure polypoïde à fonction sécrétrice. Le sens biologique est de permettre d’imprégner de salive un morceau pour, soit mieux l'absorber à droite, soit pour mieux recracher le morceau qui provoque le dégoût à gauche. On parlera alors d'adénocarcinome de pharynx.

En PCL:

elle se marque par l'apparition d'un processus de type nécrose caséifiante, souvent malodorante, par intervention de mycobactéries. En leurs absence, il y aura enkystement de la tumeur. 

Parmi les pathologies les plus courantes il y a :

  • la pharyngites

  • les abcès

  • les végétations en fin de PCL



Les amygdales :


En anatomie on distingue les amygdales linguales situées derrière le V lingual, les amygdales palatines, entre les piliers du voile du palais, les amygdales tubulaires situées entres les trompes d'Eustache et l'amygdale pharyngienne. Elles sont recouvertes d'une structure ectodermique et sont très riches en structures lymphoïdes. Malgré leurs structures embryologiques, Hamer les classent dans l'endoderme du fait de leurs localisations. 


Les FH sont situés au niveau du pont du tronc cérébral. Ils sont homolatéraux par rapport à la moitié de la bouche impliquée dans le conflit.

Le conflit :

il est couplé à celui des glandes salivaires : 

  • à droite : ne pas pouvoir avaler le morceau que j'ai déjà commencé à avaler car on me l'arrache

  • à gauche : ne pas pouvoir recracher le morceau souvent dans quelque chose que je ne peux pas dire, avec une notion de peur. 

    Bien souvent le conflit porte sur une notion d'un morceau qu'il a fallu reconnaître, ou d'une information dont je n'ai pu me protéger. Il sera souvent coupler avec une peur frontale. 

Très souvent le conflit est bilatéral. Nous pouvons aisément le comprendre avec l’exemple suivant : 

Il faut d'abord attraper la bonne information pour la recracher au professeur en fonction de la question et de la peur de la mauvaise note. Un autre exemple, celui de la promesse d'une promotion que l'on donne en fait à quelqu'un d'autre.


En phase active: les amygdales s'hypertrophient, voire se creusent.


En PCL : il se produit soit des nécroses caséifiantes amenant des angines. En l'absence de mycobactéries (ou de virus pour Guinée) il y aura formation d'abcès amygdaliens. 


Les angines à répétition chez l'enfant signent une phase PCL en balance. L'un des conflits récurrents est de ne pas pouvoir attraper le morceau dans un contexte de fausse couche ou la promesse d'un enfant à une femme pour l'année prochaine sans cesse repousser.

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jeudi 20 août 2020

l'audition et l'équilibre par la lecture biologique

                                                                  L’ouïe et l'équilibre


Comme disait Florence Foresti :  « je sais pas ce qui a pris au mec qui a inventé l'oreille d'avoir fait des vallons, des collines et des vallées. » Bon, si je laisse l'esthétisme aux comiques, il n'en reste pas moins que l'oreille est une fabuleuse ingénierie qui permet de convertir des vibrations en signaux électriques avec une précision et une célérité inimitable. Outre les récepteurs auditifs, l'oreille accueille les récepteurs de l'équilibre. En lecture biologique, nous rattacherons les conflits de l'équilibre à ceux de l'oreille. On parlera d'information auditive déstabilisante, renversante, qui m'a coupée l'herbe sous le pied, ou comme je le préfère : ce qu'elle m'a dit m'a foutu sur le cul !


Comme pour les autres articles, nous allons faire un ….. petit rappel anatomique… 


  1. Anatomie de l'oreille


L'oreille se divise en 3 principales régions. Pour une fois, les anatomistes ont voulu jouer la simplicité car, je vous les cite. Du dehors en dedans, nous trouvons : l'oreille externe, puis l'oreille moyenne et enfin l'oreille interne. 


    1. L'oreille externe



      Il s'agit de la partie visible à l'extérieur, celle appelée craquage architectural par l’humoriste pré-citée. Elle se compose de l'auricule, du méat acoustique (méat : trou, cavité, ou orifice) et du tympan.

    Le pavillon est la partie saillante de l'oreille en forme de coquille, formé de cartilage et de peau, Hamer la classe donc en ectoderme. Son bord est appelé hélix quant à son extrémité inférieure lobule. 



    Le méat acoustique externe ou conduit auditif, est un tube courbé de 2,5 cm partant du pavillon jusqu'au tympan. Il passe au travers de l'os temporal. On y retrouve des poils et des glandes cérumineuses qui en sécrétant le cérumen s'opposent à l'entrée de poussières et autres corps étrangers dans le tympan, coton tige compris... 

    Le tympan ou membrane tympanique (du latin tympanum qui signifie tambourin) est une mince membrane transparente qui sépare l'oreille moyenne du conduit auditif. Il est lui aussi composé d'épiderme et tapissé d'épithélium cubique. On retrouve cependant du tissu conjonctif composé d’élastines et de collagènes qui lui confère une fonction de déformation. 


Les Foyers de Hamer : ils se situent dans la région correspondant au cortex sensitif. Au niveau du cortex entre les FH de l'aire motrice et de l'aire post sensitive, il forme un homonculus. 


Le conflit : nous rappelons que l'organe le plus récent garde la mémoire de celui le plus ancien. L'oreille la plus ancienne est l'oreille moyenne. Nous retrouverons donc un conflit de séparation auditif : 

  • à droite : ne pas avoir pu capter, être séparé d'une infirmation auditive

  • à gauche : ne pas pouvoir se séparer d'une information auditive.

Cependant, nous rappellerons que nous pouvons aussi garder en tête la loi de la dangerosité. Cela signifie que pour une information auditive avec perte de protection, on gardera le coté d'entrée de l'oreille. Autrement dit, sans avoir besoin de crier, si j'entends par un murmure que je suis une « salope » par mon oreille droite, alors que je veux me séparer de l'information, le DHS sera bel et bien à droite. 

Les informations auditives ne sont pas forcément des mots, des intonations, cela peut être des sons, des ambiances sonores bruyantes, ou bien le silence (ne parle t-on pas de silence assourdissant ?), les monitoring, l'absence de respiration d'un enfant, le claquement d'une porte, pour ma part la détonation d'un fusil ou d'artifice. Plus symboliquement, je pense aux rumeurs, aux murmures qui se font derrière mes oreilles, d'où l'expression « ça doit te siffler dans les oreilles »


En phase active : il y a une ulcération indolore et asymptomatique de la région auriculaire. 


En PCL : il y a prolifération cellulaire inflammatoire provoquant ainsi : 

  • l'eczéma de l'oreille avec ou sans démangeaison

  • les perforations tympaniques, en crise épiléptoïde qu'elles soient accidentelles ou spontanées. 

  • on retrouve les piercings de l'oreille : ils renvoient alors au conflit du derme : perte de protection, sentiment d’être souillé dans un contexte d'information auditive avec la thématique à droite, à ne pas avoir pu entendre à gauche, de ne plus vouloir entendre. Nous ne parlons pas de la boucle d'oreille traditionnelle du lobe qui appartient plus à la culture. Je pense ici au nombreux anneaux sur une oreille ou le piercing du tragus qui pour moi aurait pour sens biologique de ne plus laisser passer l’information auditive qui m'a blessée. 

2. L'oreille moyenne



L'oreille moyenne est une petite cavité délimitée entre le tympan à l'extérieur et le rocher à l’intérieur. Creusée dans l'os temporal, elle est remplie d'air. Elle est séparée par l'oreille interne par une mince cloison osseuse percée de deux petites ouvertures recouvertes d'une membrane, appelée la fenêtre du vestibule et la fenêtre de la cochlée. Elle contient trois osselets : le marteau, l'étrier et l'enclume. Ce sont les trois plus petits os du corps humain. Les osselets sont rattachés à la paroi de l'oreille moyenne par des ligaments et des articulations synoviales. Ces osselets sont articulés les uns entre les autres à partir du tympan. Cette partie de l'oreille est tapissée par une muqueuse. Cette muqueuse est dérivée de l'intestin primitif. Elle conserve donc la mémoire d'attraper à droite et de recracher à gauche. Pour Guinée, c'est la forme d’audition la plus archaïque.


Les FH : ils sont situés dans le tronc cérébral. Le FH est localisé dans la partie dorsale et externe au bord de la 8ème paire des nerfs crâniens, le nerf auditif. Il est à remarquer que le FH est directement adjacent au relais des glandes mammaires dont les FH sont situés postérieurement dans le cervelet. Il n'est pas rare qu'une femme allaitante soit surprise par une montée de lait en entendant un enfant pleurer. Il en est de même pour les pingouins, dont les mères reconnaissent parmi les milliers d'individus, les cris de leurs progénitures. D'ordre général, chez la femelle qui garde ses petits, l'audition revêt une grande importance pour détecter le danger avant qu'il ne soit trop tard. 


Le conflit : il s'agit donc de capter l'information auditive dans une consonance de vital. 

  • à droite : ne pas pouvoir attraper le morceau auditif, l'information auditive dans un aspect vital. Il est indispensable de capter l'information vitale. Pour l'enfant cela serait de pouvoir localiser sa mère par le son. Pour la maman, il est fréquent de ne pas avoir entendu son bébé pleurer à la naissance. Dans d'autre cas, cela peut être de capter le moindre bruit d'un prédateur. 

  • à gauche : ne pas pouvoir se débarrasser d'une information auditive dans un aspect vital. « je ne vous donne pas votre prêt. », « Madame votre enfant a un gros soucis. » cela peut être aussi un bruit (amniocentèse.) ou cris (grosse violence à la maison) ou des mots insupportables à entendre.

Dans tous les retards scolaires, l'un des premiers conflits touche les oreilles. 


La phase active : la croissance cellulaire du tissu tumoral est souvent modérée. Cette prolifération peut atteindre la mastoïde. À droite, les cellules sont absorbantes, à gauche les cellules sont sécrétrices. 


Le sens biologique :

A droite, la croissance cellulaire de type absorbante permet l'accroissement de la surface des capteurs archaïques de l'audition.

À gauche, la multiplication cellulaire permet un accroissement de la capacité sécrétrice de ces cellules. Le morceau d'information peut ainsi être réduit. 


En PCL : on retrouve comme pour tout organe de l'endoderme une inflammation de l'organe provoquant ainsi les otites. Elle se marque par la réduction de la tumeur par caséification sous influence des bactéries. Il peut y avoir perforation du tympan. Nous parlerons alors d'otite séreuse accompagnée de fièvre. 


Chez touts les patients trisomiques, nous retrouverons des conflits auditifs car le chromosome 21 porte l'oreille. Nous avons donc souvent des doubles conflits auditifs. 

Les acouphènes appartiennent aux difficultés sur l'oreille interne donc ectodermique. Il s'agit souvent d'un signal sonore de danger. Le silence peut être un bruit insupportable donc on peut le meubler inconsciemment par des acouphènes. 


3. La trompe d'Eustache

La trompe d'Eustache est aussi appelée trompe auditive. Elle est constituée d'os, de cartilage hyalin. Hamer la classe, au vue de la paraclinique, dans l'endoderme.

La trompe d'Eustache est le conduit qui assure la communication entre l'oreille moyenne et le rhinopharynx. Elle permet la régulation des pressions entre l'oreille interne, moyenne et la pression atmosphérique. L’extrémité médiale s'ouvre pendant la déglutition et le bâillement permettant de laisser l'air entrer dans l'oreille moyenne ou sortir en fonction des gradients de pression afin que la pression auriculaire soit égale à celle atmosphérique. Nous avons tous senti nos oreilles se déboucher au moment où les pressions s'équilibrent. Le tympan vibre alors librement. Un déséquilibre peut provoquer des douleurs intenses, une diminution de la sensibilité auditive, des bourdonnements et des « acouphènes » où l'on entend le cœur battre. Cela correspond alors à une phase active ou début de PCL. 


Le conflit : les conflits sont similaires à l'oreille moyenne. Il s'agit souvent de bien capter le son à droite pour le répliquer sur le ton juste à gauche. 


Le FH : il est situé au même endroit que l'oreille moyenne étant son prolongement. 


En phase active, il y a prolifération cellulaire fermant ainsi les canaux. 


En PCL : il y a nécrose de l'amas formé en phase active mais en début elle est accompagnée par uneinflammation du canal provoquant parfois son obstruction. 


4. Les muscles de l'oreille moyenne


Dans cette oreille moyenne, nous y retrouverons de minuscules muscles dont le muscle stapédien qui permet d'atténuer les vibrations sur le marteau. Il protège la fenêtre du vestibule d'une hyperstimulation. Sa paralysie entraîne l’hyperacousie. Nous devrions alors envisager l'hypothèse de l'hyperacousie comme une impuissance dans une information auditive. Les autres muscles : tenseurs du tympan et stapédien se contractent pour protéger l'oreille contre les bruits forts prolongés. 


    1. L'oreille interne


L'oreille interne est aussi appelée labyrinthe à cause de ses canaux tortueux. Sur le plan structural, elle comprend deux parties : un labyrinthe osseux et un autre membraneux. Le labyrinthe osseux est une série de cavités creusées dans l'os temporal habritant : 

  • les canaux semi-circulaires

  • le vestibule : récepteurs de l'équilibre

  • la cochlée : récepteurs de l'ouïe

Le labyrinthe osseux est tapissé de périoste. Si il ne me semble pas qu'Hamer en parle, je me permets d’émettre l'hypothèse que nous parlerons de conflit de gifle verbale, d'en prendre plein les oreilles, de se faire percuter par un mot. Si les FH sont dans le sensitif, il est possible, par voie de conséquence, qu'une partie soit dans le post sensitif.


La cochlée est un canal osseux en forme de spirale. Elle est semblable à une coquille d'escargot. 


Les FH : les foyers sont a proximité immédiate de l'insula d'où l'implication de l'audition dans les conflits de territoire. Pour le Dr Hamer , il est toujours accompagné d'un FH homolatéral du relais acoustique du tronc cérébral. Dans le conduit cochléaire, se disséminent 16000 cellules sensorielles ciliées. Elles constituent les récepteurs proprement dit de l’ouïe. Enfin plutôt, comme le conduit est rempli d'un liquide il capte les vibrations et les fréquences sonores, sorte de micromouvements qui sont acheminés jusqu'à ces cellules réceptrices. Ces cellules traduisent alors les vibrations en signaux électriques qui partirons par le nerf VIII, pour être interprétés dans le cerveau. 


L'onde sonore n'est ni plus ni moins qu'un déplacement d'atome dans l'air qui vient se faire capter par l'auricule et passe par le méat acoustique. Les ondes sonores viennent alors frapper le tympan par pression/dépression, les vibrations sont transmises aux osselets puis au vestibule. Ces vibrations se déplacent alors dans le liquide péri lymphatique de la cochlée. Les vibrations sont alors encodées en signaux électriques pour aller jusqu'au cerveau au niveau du thalamus qui va les trier. Les messages électriques parviennent alors dans le gyrus temporal supérieur pour être décodés et interprétés. 


Le vestibule est la partie centrale : il se compose de deux parties : 

  • l'utricule

  • le saccule 

Ils sont reliés par un petit conduit. Au dessus, trois canaux semi-circulaires osseux s’enchevêtrent. À l'extrémité de chacun d'eux se trouve une ampoule. C'est ici que ce joue l’équilibre, enfin une partie. 


L'équilibre : il comprend l’équilibre statique, c'est à dire maintenir une posture du corps immobile et l'équilibre dynamique maintenir la position du corps en dépit de mouvements intrinsèques. L'un des principaux acteurs des deux types équilibres est l'oreille interne, en plus de la peau, des muscles, des ligaments, de la vision, etc. l'équilibre statique, la sensation de la gravité, est régi par le saccule et l'utricule. Le vestibule présente un épaississement de la paroi : les macules qui contiennent des récepteur de l'équilibre statique. 

C'est par déplacement d'un liquide gélatineux que les cils des conduits semi-circulaires détectent l'information du mouvement et régissent ainsi l’équilibre dynamique par conversion du fléchissement des cils en influx nerveux. 


Le conflit : étant donné que nous sommes dans de l'ectoderme nous parlerons de conflit de séparation en rapport à une information auditive verbale, mais pas que. Les phrases redondantes sont : 

  • je n'en crois pas mes oreilles

  • je ne supporte plus l'entendre

  • je l'entends encore me dire que 

  • je ne supportais plus le bruit de... 

  • le bruit d'eau dans les oreilles qui peuvent ramener à une fausse couche ou une IVG avec perte de l'embryon dans les toilettes

  • l'aspirateur dans le contexte d'IVG par aspiration

  • le bruit de la scie pour un patient qui s'est vu le doigt emporter par la scie circulaire 

  • un conflit auditif peut être le silence, je ne supporte plus ce silence, les silences assourdissants, votre partenaire qui ne dit plus rien (ou jamais rien). Il en va de même pour les enfants, les plus grandes peurs sont lorsque nous ne les entendons plus. Comme dit un de mes anciens adjudants : « tant que ça crie, y a de la vie. »

  • grosse tension familiale

  • je n’arrive pas à effacer ses mots dans ma tête

  • sons des animaux qui agonisent 

  • personne en difficulté respiratoire, etc .



La phase active : il y a diminution du son exactement en rapport avec la fréquence du son concerné. Chez les personnes âgées, les hommes semblent perdre plus facilement les sons aigus et les femmes sont touchées plutôt sur les les sons graves, très souvent on retrouve des conflits du genre : « je ne supporte plus entendre la voix aiguë de ma femme ». En médecine traditionnelle, nous appareillons. Cependant, si le conflit n'est pas résolu, le cerveau va diminuer le son de plus en plus. 



Certaines personnes peuvent être sourdes sur un mot, le mot est le rail du conflit, il renvoie à une situation auditive où les phrases ont été prononcées avec ce mot. 

Chez tous les enfants en difficulté scolaire, nous irons nous intéresser en premier lieu à ces conflits auditifs. Chez des enfants, nous pouvons nous apercevoir que des élèves sont mauvais en maths car il ne comprennent pas le français . 

En phase active, se trouvent aussi les acouphènes. Ils débutent dès la récidive de la phase active. 

On peut avoir des qualités d’acouphènes différentes :

  • je n'entends pas, je n'en crois pas mes oreilles : acouphène bruyant.

  • pour l'oreille droite où il est indispensable d'entendre on a un acouphène continu. 

  • « Je n'arrive pas à me débarrasser de cette situation auditive » : acouphène plutôt bruyant 

  • et parfois c'est l'ambiance sonore qui peut être renvoyée selon un rail de conflit. 

Le moment de l’acouphène, dans la journée, signe un rail du conflit tout comme le bruit (chasse d'eau, scie, sirène, alarme).


Lorsque l’acouphène est pulsatile, le conflit est lié à une chose insupportable à entendre avec écroulement d'existence associé.


Dans la phase PCL : l’oreille interne subit une inflammation cela peut donner une aggravation de la diminution du son. 

La PCL se termine par le retour de l'audition à la normale.


En crise épileptoïde : nous répertorions la maladie de Ménière, ce sont des informations auditives qui t'ont déstabilisé à en tomber sur le cul. La position du vertige donne un rail de conflit.

Une autre possibilité sur les vertiges de Ménière, est le rappel de chutes ou de forts risques de chutes (chute en vélo, chute d'un toit, chute dans l'eau).


Petit point psychiatrie : deux conflits sur les cotés opposés provoquent alors des hallucinations auditives. 


avec toujours un grand merci à Lulu pour son travail de relecture