dimanche 26 juillet 2020

les comportements, explication vue par la lecture biologique

La psychiatrie 


Je vais essayer de faire simple et clair - « éclair » marche aussi. La psychiatrie est facilement compréhensible si nous connaissons les organes, leurs fonctions et leurs sens biologiques.
La psychiatrie, ou étude des comportements, devient alors logique. Oui, sacrée logique. Elle permet de pouvoir comprendre les réactions et les actions de l'être humain en fonction de leurs ressentis. La révélation de ma vie !!! les comportements humains et animaliers deviennent des équations !!! je comprends enfin mon voisin. Sa façon d’être est analysable et compréhensible. Toutes ses actions ont un sens déterminé en fonction d'une notion de survie. Cela demande cependant de se pencher sur ce que lui vit et non ce que je pense de lui. C'est une autre histoire, un autre chapitre. 

Que l'on se le dise tout de suite, pour Hamer, nous sommes tous schizo, autiste, parano, mythomane, maniaco-dépressif et en plus c'est chouette !!! car tous nos comportements ont pour but de nous protéger. Enfin ça c'était au départ car nos programmes comportementaux sont souvent dépassés. Ils fonctionnaient bien pour nos ancêtres du temps des cavernes, ou lorsque nous avions trois ans mais ne fonctionnent plus vraiment dans une société normée, conditionnée. Par exemple, si nous avons dû nous protéger de la souffrance d'une séparation brutale, et si nous ne remettons pas nos programmes à jour, notre cerveau s'effraie un peu vite lorsque nous tombons amoureux d'un nouveau partenaire. C'est alors que la réaction de fuite nous empêche une belle histoire. Nous sommes donc tous tarés !!! Mais bon, plus ou moins équilibrés quand même.
Dr Hamer parle de constellation schizophrénique (CS). La définition de constellation est un groupe de quelques choses. On peut penser qu'Hamer a choisi le terme Constellation car il s'agit d'au moins deux conflits en même temps. Les scanners s'illuminent de foyer de Hamer dessinant un ensemble de petites taches, comme des étoiles. Comme quoi on peut être poète en parlant de psychiatrie. 
Schizophrénique vient de phrên l'esprit, skizein fendu. Pour Hamer il s'agit donc d'un changement d'état de conscience, autrement dit une modification de la réalité, pour se soustraire au stress vécu comme trop intense. Les CS apparaissent lorsqu'une personne vit deux conflits simultanément : 
  • en sympathicotonie donc soit en phase active, soit en crise épilpetoïde (CE)
  • sur les deux hémisphères cérébraux différents 
  • et sur le même ensemble de tissus.
Lorsque nous vivons un conflit, nous changeons notre vibration cérébrale. De plus chaque hémisphère à son rythme propre. L'ensemble des deux rythmes constitue le rythme basal du cerveau. Lorsque les deux rythmes changent, par la loi de résonance, les ondes s'accroissent. La CS est donc une modification du rythme basal du cerveau. Comme nous savons maintenant que la matière se compose d'ondes, que notre cerveau est un émetteur/récepteur, alors c'est comme si nous changions le canal de la radio. On perçoit l'information autrement. Le patient est alors dans un autre mode de perception de la réalité. Ainsi, cette modification lui permet de modifier son comportement qui était dès lors inefficace. Il a accès à un autre type d'informations. Lorsque nous cumulons plusieurs CS, nous pouvons nous sentir plus qu'en décalage avec la réalité « normale ».

On fait simple et on donne un exemple rapidement : je me sens menacé sur ma place (rectum) et en même temps j'ai peur de ce qui va me tomber dessus et je ne peux pas dissuader (bronches) : je vais donc tout faire pour sauver la situation, je deviens menteur, ou mythomane.... avez vous déjà remarquer que, quand vos enfants ont fait une bêtise, ils répondent « c'est pas moi », peur du désamour, et plus vous haussez le ton et plus ils inventent une histoire ! Si vous comprenez cela, la psychiatrie est simple. C'est l'histoire de Maurice qui a encore bouffé tous les Choco suisses et qui dépasse les bornes des limites.


Comme la nature règle tout en terme de survie, les CS présentent plusieurs avantages : 
  • Le premier avantage permet de ramener l'organisme et le cerveau dans un niveau de fonctionnement dans les limites compatibles avec la survie, soit un gain de temps (pour nos loulous, c'est repousser la punition par exemple). Nous rappelons aussi que l'économie est un des principes du cerveau. Le but ici, est de maximiser la gestion des conflits par l'inconscient, en diminuant l'impact des perturbations dues au sur-stress sur l'organisme. Cela permet d'éviter un régime incompatible à la survie. 
  • Le deuxième avantage est de diminuer la masse du conflit en modifiant le ressenti. (tu te souviens on en a parlé sur la présentation des lois, c'est le déni par exemple). Nous rappellerons ici, que lors d'un conflit de territoire, le ressenti du patient est modifié, soit en passant de l'hémisphère droit au gauche, soit de l'attaque à la fuite, ou inversement. La CS permet de débrancher le patient d'une réalité trop difficile à supporter, qui lui amènerait des souffrances intolérables. Je me souviens toujours au lendemain des attentats du Bataclan, d'une mère ayant perdu son fils, relatant les faits comme si elle achetait une baguette de pain. 
  • La troisième conséquence est que les conflits sont gelés du fait de la modification de perception de la réalité. L'avantage est que cela évite de faire trop de masse, ou trop de nécrose. L'organisme est ainsi protéger d'une destruction d'organe ou d'un éclatement. 

A toi qui penses ne pas être en CS, être quelqu'un de sain, dis toi bien que nous fonctionnons tous avec des CS plus ou moins équilibrées. Les CS, c'est ce qui crée notre personnalité !!! Et si tu peux lire cela, c'est que tu n'es pas un meuble !!!

Nous allons donc voir les CS en fonction des tissus. Je me permettrai quelques écarts à la théorie de Hamer. J'espère par la suite faire un article complémentaire. 

  1. Le tronc cérébral CS de l'endoderme
La thématique principale du tronc cérébral est le besoin vital. L'intérêt des CS sera donc de maintenir la survie en modifiant le comportement de l'individu.
Le commun dénominateur des CS du tronc cérébral, est le ralentissement, à l’extrême, la sidération.

Lorsque les deux canaux collecteurs des reins sont touchés en même temps, on parle de la CS du poisson échoué. Le canaux collecteurs ont pour conflit l'écroulement d'existence, le conflit de l'exilé. Le poisson sorti de son milieu va se débattre pour y retourner. Si le soleil menace une forte déshydratation, il va alors arrêter de bouger. On parle de sidération totale. Le sens biologique est un gain de temps, lui procurant plus de chance d'être repris par la vague. Il y a alors désorientation spatiale. Les patients expriment alors être à l'Ouest ! En fonction de la masse des conflits un strabisme divergent peut être observable. Si en plus, une thyroïde est concernée en sympathicotonie nous parlerons de désorientation temporo-spatiale. Le patient est à coté de ses pompes, il loupe son rendez-vous, vous appelle trois fois ne se souvenant plus de l'heure, arrive en retard, ou se trompe de route. 

Pour ma part, une autre constellation que je retrouve, mais qui n'a pas été décrite par Hamer est celle « des hypophyses ». Le conflit est de ne pas être à la hauteur. Souvent, lorsque je trouve cette CS, le ressenti est de devoir rester tout petit. Comme les rongeurs qui ont pu se terrer pendant le cataclysme qui a emporté les dinosaures, il faut absolument devoir se cacher, ne pas grandir pour éviter les coups du sort. L'un des programmants redondant est un enfant qui vient après une fausse couche : je ne suis pas à la hauteur pour avoir mon enfant (hypophyse droite) et je ne peux pas l'annoncer à mon entourage personnel, professionnel, ne pas être à la hauteur dans ma valeur sociale (hypophyse gauche). Souvent, la maman ne prend pas beaucoup de poids, même si bébé se développe normalement. 


  1. Le cervelet, CS du mésoderme ancien

La thématique du mésoderme ancien est la protection de l'individu. La sens biologique de la CS sera de diminuer la perte de protection ou la douleur en modifiant le comportement de la personne. 
Lorsque nous vivons deux conflits simultanément en sympathicotonie et sur les deux parties du cervelet, nous passons en mort émotionnelle. Nous ne ressentons alors ni douleurs, ni émotions. Nous sommes comme émotionnellement mort. Il y a alors un risque de passer à l'acte tant par suicide que par violence. En gros, on a tous entendu le dicton si tu as mal au pouce droit, tape toi le pied gauche, tu verras ça fera moins mal. Le sens de cette CS est de diminuer la douleur pour poursuivre soit le combat, soit la fuite. C'est ainsi que j'ai pu me retrouver avec une fracture du pied non diagnostiquée sur le coup car je n'avais que très peu de perception de la douleur. C'est une constellation que l'on retrouve souvent chez les enfants battus. Le gamin prend une tarte de son père et répond « même pas mal. » le conflit concerne souvent le derme à gauche (gifle) et la glande mammaire à droite (ne pas être protéger par le partenaire). 

Encore une fois, je pense pour ma part que lorsque les deux glandes mammaires sont prises en sympathicotonie, ne pas pouvoir nourrir ni son nid, ni protéger son partenaire, le patient rentre dans ce que l'on appelle le syndrome du sauveur. Il va tout faire pour protéger tout le monde ne l'étant pas lui même. Il va exercer des professions dans le médical, dans le soin, dans le social. C'est un conflit que nous retrouvons souvent dans les conceptions gémellaire avec un seul enfant né. J'y reviendrai à un autre moment. La personne aura tendance au sacrifice, à ne pas vouloir blesser, et donc ne pas poser de limites. 

Pour le péricarde, si la partie droite et la gauche sont atteintes, je pense que nous arrivons aux individus qui sont incapables d'aimer et qui passent à la haine en l'espace de quelques secondes. 

  1. La substance blanche, CS du mésoderme nouveau

La thématique principale du mésoderme nouveau est l'impuissance. Il est tout à fait normal de penser que la CS fait passer dans le mode inverse : c'est à dire la toute puissance, le délire de Dieu. Pas de politique ici, mais tout politicien qui se respecte est dans cette CS. Le commun dénominateur est donc l’hyper-valorisation de soi autrement appelée la mégalomanie. Cela n'est pas négatif en soi, l'objectif est de palier à l'impuissance. Le sentiment d’hyper-valorisation a deux avantages. Il donne d'avantage de chance de résolution qu'avec une double dévalorisation. Ce dire que penser que nous sommes nuls, ne nous aide pas à conquérir le monde. De plus, Hamer a observé un net ralentissement de l'évolution de la lésion des tissus. 
On retrouve dans cette catégorie les sportifs de haut niveau, qui rappelons-le, enchaînent dévalorisation physique sur revalorisation en permanence. Il est associé chez eux, très souvent, des problématiques de place et d'identité qui sont mentionnées. L'objectif pour eux est d'être reconnus par leurs performances. Bien sûr, pour entrer en CS, il faut que ce soit la même articulation de chaque coté. On peut ici détailler par exemple : des conflits portant sur : 
  • Les calottes crâniennes donnent des personnes opposantes sur le plan intellectuel. Ne parlons-nous pas de têtus, ou de confrontation ? Si les masses de conflits sont importantes la CS donne naissance aux génies. A. Einstein était dyslexique, dysorthographique. En CP, sa maîtresse le prenait pour un imbécile. J'en profite pour citer une référence en la matière : « juger un poisson à monter à un arbre, et il pensera qu'il est bête, et le restera ».. ou pas ?! Sur le plan pratique, cela conduit à un revirement de comportement avec nos enfants, ou toute personne dans le « je sais mieux que tout le monde ». Si nous les percevons comme de grands dévalorisés, nous ne démonterons plus leurs idées.
  • Deux épaules correspondraient plus aux individus ayant un besoin de se mettre en valeur. 
  • Deux coudes, l'hypothèse qui me viendrait serait des personnes ayant de grandes difficultés à garder des gens près d'eux, comme une notion de relation élastique. 
  • Deux genoux amènent des personnalités de commandement, qui ne plient pas sur l'autorité
  • Deux chevilles, des changements de direction permanente ?
  • Deux membres inférieurs, des personnes qui sont tout le temps en mouvement ? 

Hamer ne décrit réellement qu'une seule CS. Elle concerne le syndrome de la nymphomanie pour les femmes et du Don Juan pour les hommes. Il s'agit de deux conflits de pertes impliquant la partie interstitielle de l'ovaire ou du testicule ainsi que les deux aires cardiaques. Il en résulte un comportement d'hyper-conquête dans la sexualité. Ce sont des personnes très attractives sans pour autant atteindre l'orgasme. Parce qu’elles ne s'attachent pas à leurs partenaires, nous pourrions sûrement associer une CS de mort émotionnelle. Pour ma part, je le nomme le conflit de la louve alpha déchue. Ayant perdue sa meute et son mâle dominant, elle cherche un mâle libre afin de réparer les pertes en fondant un nouveau clan. 

Je me questionne sur les surrénales. Personnellement, j’émettrai l'hypothèse que les personnes en CS sur les surrénales auront tendance à ne plus douter de leurs choix et je pourrai penser qu'elles voudraient être décisionnaires et imposer leurs directions aux autres. 

De la même manière, je m'interroge sur une double lésion du myocarde. Le conflit du myocarde est celui de ne pas répondre à la demande de la mère et du nid, ou des partenaires. Il serait donc logique de voir s'inscrire dans cette CS, les personnalités qui veulent trop bien faire pour les autres. 

Il me paraît intéressant d'envisager que deux conflits sur les glomérules rénaux (problématique de liquide) pourrait amener à passer dans une CS de radin, financier, marin ou millionnaire.


  1. le cortex, CS de l'ectoderme 

Avant d'aller plus loin, nous rappellerons qu'il s'agit de conflit de territoire. Ainsi, ils sont sous l'influence de la latéralité et du sexe. L'homme droitier et la femme gauchère fonctionnent principalement sur l'hémicortex droit, l'attaque. L'homme gaucher et la femme droitière utilisent en première intention l'hémicortex gauche, la fuite. En cas de premier conflit, le fonctionnement cérébral s'inverse. Si l'homme droitier ne peut attaquer alors il se sauve. Si la femme droitière ne peut pas fuir alors elle attaque. Lorsque nous fonctionnons sur une énergie opposée à la notre, nous rentrons dans un pat hormonal. Le pat est un terme d'échec où le joueur ne peut plus déplacer de pièce. La partie est nulle. Ici, nous ne pouvons plus nous mobiliser sur notre énergie de base alors nous changeons de stratégie. Il y a une modification de la production d'hormones sexuelles. En réalité, il serait plus réaliste de penser qu'il y a une modification de la sensibilité des récepteurs aux hormones sexuelles. Le comportement varie d'une énergie masculine vers une énergie féminine et inversement en fonction du sexe et de la latéralité. Si les conflits sont trop nombreux, ou durables, l'homme se féminise et la femme se masculinise. 

Petit rappel, au moment d'un premier conflit de territoire, l’inscription du conflit se fera de manière préférentielle sur le coté dominant. Cela modifie le comportement du sujet en le faisant passer sur une énergie opposée. 
En cas de second conflit, l'inscription se fera sur l'hémicortex opposé au premier, on parlera de CS. Un second conflit est un conflit différent du premier, ce n'est ni une récidive ni une réactivation.
Dans toutes les CS, nous parlerons de maniaco-dépression. Maniaque signifie que le mode d'action est sur l'hémicortex droit, donc la masse de conflit est sur l'hémicortex gauche. Dépression signifie que le mode d'action est sur l'hémicortex gauche. Dans toutes les CS que nous allons aborder, plus la masse de conflit est élevée, plus le comportement sera modifié. En revanche, je pense que nous pouvons envisager un conflit unique touchant les deux hémicortex simultanément en prenant en compte un ressenti principal et les autres facettes du conflit. C'est le cas où je me sens, par exemple, humilié par un proche. Je vis un conflit principal d’injustice (vésicule biliaire) et une notion d'être touché dans mon identité, ma place dans le groupe (rectum), facette du conflit. De ce fait, vésicule biliaire et rectum sont impactés, il en résulte une bio-maniaque agressive : colère. 
L'avantage majeure d'une constellation de ce genre est de réduire considérablement l'impact lésionnel au niveau des tissus. Dans chaque chaque constellation, l'individu accède à une toute autre perception de la réalité qui n'a plus rien à voir avec les conflits initiaux. 

Les constellations décrite par Hamer : 

La post mortelle :

Elle concerne deux conflit en sympathicotonie sur les aires cardiaques :
  • Sur l'hémicortex gauche se situe l'intima des veines coronaires. Le conflit est de ne pas avoir son territoire, les frustrations, les pertes de territoire, ne pas pouvoir concilier deux autorités non conciliables.
  • Sur l'hémicortex droit s'inscrivent les artères coronaires et assimilées. Le conflit est de ne pas pouvoir lutter pour maintenir ou acquérir son territoire.

Les patients sont alors connectés, obsédés par la mort. Les individus pensent sans arrêt à quelque chose en rapport avec ce qui se passera après leurs morts ou celle d'un tiers. Ils peuvent faire état de contacts avec l'au-delà. Les symptômes que nous retrouvons sont :
  • Écoute de musique triste genre requiem.
  • Dans leur discours on entend : « quand je serai rendu entre 4 ou 6 planches », « ma mort ne fera pas une grande perte ».


Le sens biologique est que, sur des fortes pertes comme un décès, la personne puisse garder le contact avec le défunt. C'est aussi l'un des premiers conflits qui intervient dans le suicide, chez les animaux, et chez nous aussi. N'ayant plus de moyen pour récupérer nos territoires, autant mourir pour protéger le troupeau. Il a été montré que lorsqu'un troupeau de zèbres se faire encerclé par les lionnes, un à deux individus peuvent se sacrifier. Chez les animaux, cela conduit à se jeter dans la gueule du loup. Pour l'individu cela peu paraître idiot. Cependant dans l’intérêt du clan, c'est toujours les individus se ressentant les plus faibles (perte de territoire) qui vont se sacrifier pour la sécurité, et la survie du troupeau. Le sens biologique serait alors explicable par le fait que ces individus ne peuvent plus retrouver les territoires perdus, ils se sacrifient pour protéger le clan. Nous parlerons alors de post-mortelle dépressive. 
Cette CS permet aussi de modifier la perception de la mort pour récupérer nos territoires, de lutter sans merci. Ainsi, c'est grâce à cela que vous irez vous risquer à vous jeter dans une maison en flamme pour récupérer votre enfant. 

Petit rappel, si l'intima des ovaires ou des testicules est touchée, (perte) alors nous rentrons dans la 
nymphomanie ou la Casanova. Ici aussi on retrouvera les patients en phase maniaque : conquête agressive, ou les séducteurs en phase dépressive. Ils séduisent leurs partenaires par leur apparente timidité.« je ne sais pas pourquoi elles me tournent autour ».

La constellation planante :

La constellation des planantes est le résultat de deux conflits actifs simultanément sur le larynx (peur bleue, peur à ne pas pouvoir dissuader un danger qui vient sur moi). Il s'agit donc de deux peurs où le danger est identifié, le patient ne peut rien faire, ni même crier. 
La plupart du temps elle est perçue comme agréable. Souvent, les patients décrivent l'impression d'avoir fumé un pétard, de s'évader dans un autre univers, de regarder le monde haut. Comme lorsque l'on prend l'avion, les détails perdent peu à peu de l'importance. Comme dans l'avion, le décollage fait peur, puis le cerveau n'ayant plus de repères, il se déconnecte. La planante provoque une sensation d'euphorie. Le sens biologique de la planante est l'accession à une supra sensibilité pour fuir la peur qui terrorise l'individu. Il change alors de réalité, et s'évade dans son cerveau ne pouvant pas le faire physiquement. 
Il existe 2 types de planantes en fonction d'un larynx plus chargé : planante maniaque, si c'est le relais bronchique, planante dépressive. 

Les patients en planante utilisent souvent les mots suivants : 
  • je suis dans la lune,
  • on me dit que je plane, 
  • j'ai la tête dans les nuages,
  • je rêvasse en permanence.

Les comportements associés sont : 
  • les sports d'aviation et d'alpinisme,
  • la plongée : (planante dépressive),
  • l'écoute de musique genre chants sacrés,
  • la spiritualité
  • fumer, très souvent associé à rectum (place) et voie biliaire (injustice)
  • rêver qu'on vol (planante maniaque), rêver qu'on tombe (planante dépressive)
  • les décorporations autrement dit syndrome de mort imminente à laquelle nous ajouterons une post-mortelle. 

les programmants pour les planantes sont entre autre : 
  • le cordon à la naissance
  • les forceps
  • la couveuse et surtout tous les soins associés
  • les énormes disputes, 
  • les opérations chirurgicales.

Lors de la conflictolyse d'un conflit, le patient retombe sur terre. Il sera dans la désolation et l'angoisse. 

La constellation de l'asthme :

On distingue deux types d'asthmes : 
  • l'asthme bronchique : difficulté expiratoire
  • l'asthme laryngé : difficulté inspiratoire. 

L'asthme bronchique est l'expression d'une CS avec un conflit sur les bronches : ne pas pouvoir dissuader le danger qui est sur moi, et un autre conflit sur l'hémicortex gauche (veine coronaire, col utérin, vessie gauche ou rectum). Les deux conflits sont en sympathicotonie. Nous rappelons que les bronches ectodermiques provoquent un asthme sec. Il est d'ailleurs fréquent de constater que l'asthme au début et souvent sec et évolue en asthme humide. Il deviendra humide, si les bronches endodermique sont atteintes (peur de mourir par étouffement). Autrement dit, si la peur de la peur d'étouffer est trop grande, les cellules calicielles vont être touchées. 
L'asthme laryngée quant à lui est l'expression d'un conflit en sympathicotonie sur le larynx et d'un autre conflit sur les relais de l'hémicortex droit (artères coronaires, estomac, VB, vessie droit).
Bon, je me pose toujours la question du sens biologique et de la modification de perception de la réalité...

La constellation de la mythomanie :

La mythomanie est la constellation de Pinocchio. 
Elle se définit par deux conflits simultanés sur le rectum (identité) et un conflit sur les bronches (ne pas pouvoir dissuader ce qui va nous tomber dessus). Elle pourrait s'énoncer comme suit : «  je n'ai pas pu dissuader dans un contexte de peur anticipative, pour trouver ma place, ou garder ma place ». Nous avons déjà abordé cette constellation avec Maurice et les Choco Suisses. Elle est fréquente chez l'enfant, qui ne fait pas vraiment la différence entre l'imaginaire et le réel. Si elle persiste chez l'adulte, elle est considérée comme pathologique. Cependant nous remarquerons tous, que dans nos vies, nous avons parfois une tendance à modifier les faits dans le cas d'une dispute conjugale, ou changer la réalité lors d'une discussion entre amis. 
Le sens biologique de cette CS est de gagner du temps comme toujours, en essayant de trouver une parade, une excuse pour échapper à ce qui va nous tomber dessus et maintenir sa place. Elle procure l'avantage, en s'inventant une vie améliorée, de valoriser de la personne, ou donner plus de chance de se sentir intéressant aux yeux des autres. En couple, elle permet d'éviter de décevoir ou de perdre l'affection d'un être aimé, des conflits et des disputes.
Les professions usant de cette CS sont les politiques, et les commerciaux. On peut retrouver les bons acteurs aussi. Elle est utile dans la création d'un roman. Il faut savoir que plus on traque la mythomanie chez quelqu'un plus elle se renforce. 
Encore une fois, la levée d'un conflit, permet au patient de sortir de la CS. Ainsi, en face d'un mythomane, soit donnez lui sa place, soit supprimez la peur frontale. En pratique avec un enfant, il serait intéressant de ne pas lui crier dessus s'il vous ment ou bien le réconforter. La pose de limites, la punition peut venir ensuite. Lorsque nous avons altéré notre réalité, c'est que nous n'avions plus d'autres choix, négocier est peu efficace. 


Ici aussi, nous retrouvons les mythomanies en phase maniaque : mentir aux autres.
Pour Emmanuel Corbeel, les mythomanies en phase dépressive correspondent à se parler à soi-même. Pour ma part, en écrivant ces lignes, je pense qu'il s'agirait plus de se mentir à soi-même. J'en veux pour exemple une personne qui maintient un couple ou un boulot sachant pertinemment que cela ne lui convient pas. Elle va s'auto-convaincre que c'est bon pour elle. Ce mécanisme lui permet de garder son identité de couple ou professionnelle et met à distance la peur soit de la solitude, soit financière, soit du regard des autres, etc. 


La constellation de l'autisme :

Cette constellation, comme toutes les autres, peut se graduer en fonction de la masse du conflit. Elle peut prendre différentes formes entre le renfermement, les troubles du spectre autistique jusqu'à l'autisme profond. Nous retrouvons trois caractéristiques : 
  • troubles de la communication verbale et non verbale
  • difficultés dans les interactions sociales
  • comportements, intérêts et activités restreints ou stéréotypés

La CS se définit comme deux conflits en sympathicotonie l'un sur le larynx (peur bleue, peur sur l'expression), et un sur la vésicule biliaire (injustice). Le conflit peut alors s'exprimer ainsi : « je n'ai pu exprimer une injustice, une colère par peur de ce qui allait en devenir ».
Le sens de cette CS est de ne pas se faire remarquer, par peur de ne pas pouvoir affronter la situation anxiogène, ne pas dire des choses qui peuvent nous retomber dessus, ne pas aggraver une situation déjà injuste en s'exprimant. Vous savez c'est quand on gronde un enfant pendant un quart d'heure et qu'on lui dit après : « bah réponds !!! ». L'enfant sait très bien que s'il exprime l'injustice qu'il vient de vivre, il réactivera la colère de son parent. Autant ne rien dire. Bien sûr cela est purement inconscient. Quant au mouvement de balancier caractéristique de l'autisme, cela n'est qu'une facette du conflit. Les comportements stéréotypés sont pour ma part des rails de conflits. Prenons un exemple d'un loulou que j'ai vu 3 fois en séance. Il avait 3 ans et ne poussait que des cris, présentait des comportements stéréotypés à jouer avec mon lavabo. En posant les mains, je me sens aspiré dans un recoin noir. J'entends qu'une personne crie et tape sur une porte. J'ai peur (larynx), je ne sais pas encore ce qui a déclencher la colère de la personne (injustice) que j'aime, je suis enceinte. J'évoque cela à la maman qui s'effondre en larme me racontant que la scène est exacte, qu'elle n'a pas pu rassuré sa partenaire que chaque mot qu'elle prononçait se retournait contre elle déchaînant un accès de rage. Elle a du se réfugier dans le placard sous l'escalier. Puis, vient l'image d'un couteau et loulou repart vers mon lavabo. Je parle alors du couteau. La maman me répond que ce n'était pas à 2 mois de grossesse comme le fait précédent, mais à 4 mois. Loulou active le lavabo, je souris et lui dit «  dans la salle de bain ». La maman confirme mon propos. Nous avons ensuite ramené loulou auprès de nous et je lui ai glissé dans l'oreille, que maintenant on pouvait parler, qu'il serait entendu, que ça ne déclencherait plus aucune colère. Que dans le ventre de maman, il était comme un petit faon qui a dû se cacher pour fuir le chasseur mais que maintenant le chasseur était parti. Un mois plus tard, loulou commençait à parler par des mots simples. Nous ne sommes pas magiciens, il lui faut le temps d'apprendre, de rattraper son retard. L’orthophoniste l'aide beaucoup. 
L'un des pré-programmants de l'autisme est souvent chez les ancêtres sur des secrets familiaux très lourds. On pensera aux IVG cachés, aux enfants d'un père différents. Le sens alors est d'enfermer le secret dans un coffre bien gardé. Un jour j'avais une jeune fille de 15 ans sur la table. Au cours de la séance, nous remontons sur les sévices qu'elle a subit par son grand père dans l'enfance. On relève une autre date à 12 ans, et là elle éclate en colère. Le conflit portait sur un larynx, vésicule biliaire. Et la jeune fille exprima : « les conséquences de mes révélations, tant à ma mère qu'à la famille, ont été bien pire que ce que j'ai subit par mon grand père.... j'aurai mieux fait de me taire »

Allez un gros nom : la constellation bio-maniaque agressive. 

Cette CS est la conséquence de deux conflits actifs sur le rectum (place, identité) et la vésicule biliaire (injustice). Le sens biologique est de devoir lutter dans un contexte d'injustice pour maintenir ou avoir sa place. La personne ne peut plus se plier, se soumettre, elle se cabre car ce n'est plus supportable et rentre en furie. Je prends souvent l'exemple du petit chaton apeuré dans un coin, sur qui on veut se précipiter et qui nous mord. 
Elle peut s'énoncer ainsi : 
- « on me retire quelque chose que l'on m'a donné (imaginé ou réel) ou que j'ai acquis dans un grand sentiment d'injustice. »
- « on pénètre dans mon territoire dans un grand sentiment d'injustice ».

La personne change sa perception, défend son opinion, sa position coûte que coûte. Je dis souvent : «  je ne négocie pas avec les terroristes ». Autrement dit, lorsque qu'une personne est en bio-maniaque agressive, nous savons qu'elle ne pourra plus entendre quoi que ce soit. Plus on menace sa place, ou que l'on renforce l'injustice, plus la personne monte dans les tours. Elle n'a pas le choix ! Le sens biologique est de permettre à la personne ou l'animal de combattre jusqu'au bout pour sauver sa place. Aller, petite anecdote personnelle... un jour pour une vente d'un objet sur le bon coin, je me vois baratiné toutes les cinq minutes par l'acheteur qui retarde son arrivée. Cela m'a profondément agacé. Alors, j'ai fais ma tête de con... ça m'arrive encore. J'ai joué sur les points faibles de mon interlocuteur devant sa femme, jusqu'au point où chez moi, les poings serrés il me dit : «  maintenant, on va se tutoyer et si tu continues comme ça je t'en mets une ». c'était un concours de coqs. Alors tranquillement je me suis assis par terre, il a continué tout seul à s'énerver, jusqu'à la réflexion de sa femme, lui démontrant l'absurdité de la situation. Bon, je ne l'ai pas laissé sans explications. Je lui ai expliqué que pour moi il m'avait manqué de respect. Je n'avais pas trouver cela juste (VB) qu'il me baratine (rectum). Ensuite, la relation était apaisée. Tout cela pour montrer que lors d'une dispute nous sommes tous des acteurs en bio-maniaque agressive. Quand un enfant fait une colère qui dure c'est que très souvent le parent l'est aussi. Dans ma vie personnelle cela m'est arrivé tellement de fois de faire flamber les colères de la plus jeune, de manière inconsciente. 
On retrouvera aussi dans une notion plutôt dépressive, les personnalités insolentes, les pics verbaux.
Je martèle que toute personne dans cette CS n'a plus le choix que de passer dans l'agressivité, la résonner ne sert à rien. Laissons la redescendre toute seule. 
Dans la nature, le sens biologique est de devoir mobiliser toutes les énergies nécessaires pour maintenir sa place dans la hiérarchie, de pouvoir procréer et avoir sa place avec sa femelle.
On retrouve dans cette CS toutes les personnes agressives, colériques, et si la masse de conflit est forte, les individus avec passage à l'acte violent pouvant aller jusqu'aux homicides. 

L'énurésie

L'énurésie est l'expression de deux conflits en sympathicotonie portant sur les deux vessies ectodermiques. À savoir 
  • la vessie droite : marquage de territoire féminin : ne pas ou ne plus savoir à quel territoire j'appartiens.
  • la vessie masculine : ne pas pouvoir poser des limites dans le territoire. Me sentir envahi par un intrus, venant de l’extérieur.

On distinguera l'énurésie où le sujet ne sent plus du tout si sa vessie est pleine, de l'incontinence urinaire où la personne sens l'urine lui échapper. L'incontinence est dû à une paralysie du sphincter. Il sera en lien avec un conflit de séparation centrale et des conflits de marquage de territoire.

L'encoprésie correspond à un double conflit sur la vessie associée à une séparation centrale. Très souvent ce sont des conflits en crises épileptoïdes. 

Je prendrai ici l'exemple de la fille d'une patiente. L'énurésie durait depuis 3 ans. En discutant avec la maman, je lui exprime le sens des deux vessies. Puis, je lui demande sa relation à la belle mère pendant la grossesse. Elle me répond : « horrible, elle arrivait chez moi (vessie masculin) sans me dire bonjour (vessie féminine), elle posait les mains sur mon ventre (vessie masculine) et parlait de mon enfant en disant : mon bébé (vessie féminine). »

Le sens biologique est de forcer la personne a poser des limites, marquer son territoire par son urine. 

La constellation de l'anorexie

L'anorexie est l'expression de trois conflits :
  • le relais de l'insuline en phase active : mener des combats de manières inefficaces
  • le relais du glucagon en PCL : éviter le combat
  • le relais de la petite courbure de l'estomac : contrariété territoriale indigeste 
  • et pour la femme droitière : il en faut un sur le cortex gauche 

Pour les relais insuline/glucagon, le conflit peut être nommé comme une agression de proximité soit physique, soit psychologique. Autrement dit l'anorexie peut être l'expression de fortes difficultés à être reconnu, à s'exprimer, à prendre sa place dans un contexte de danger soit par peur d'en prendre plein la gueule. L'anorexie est pour moi le conflit de la petite souris, celle qui survie en se dissimulant. Il serait peut être envisageable de penser à l'hypophyse (le sentiment de ne pas être à la hauteur). En effet, le sens biologique de cette CS est devoir se dissimuler pour ne pas être chassé. Ainsi on peut prendre l'exemple d'une patiente ayant subie des attouchements par son père. À l'adolescence, au moment de ses premiers rapports, la sexualité et l'homme deviennent des rails de conflits. Il faut se cacher, disparaître dans un rappel inconscient d'agression de proximité et de place. 
Il n'en reste pas moins que très souvent l'anorexie renvoie à des problématiques de place dans la famille. L'un des exemples que je peux donner est le cas d'une petite louloute qui a voulu attirer l'attention de son papa en disant que son beau père l'avait maltraitée (rectum/bronches). Son père a eu une réaction très violente. Elle s'est retrouvée bloquée entre son père et son beau père (place) dans une peur de conflit très fort (insuline/glucagon). Plutôt que de travailler sur la problématique alimentaire qui n'est que la conséquence, nous avons trouvé une solution dans le réel, où père et beau père ont discuté posément. Le tour est joué ! 

La CS de la boulimie 

La boulimie fonctionne un peu comme l'anorexie. On retrouve les mêmes organes mais dans des phases différentes. A savoir : 
  • le relais insuline en PCL : mener des combats de manières inefficaces
  • le relais glucagon en phase active : vouloir éviter le danger
  • le relais de l'estomac : contrariété territoriale indigeste
La boulimie est la conséquence de se sentir menacé sur sa place, d'avoir lutter de manière inefficace dans une notion d'agression (physique ou psychologique). On distinguera les patients qui vomissent soit naturellement : boulimie en crise épileptoïde, soit volontairement : boulimie en phase active. Par expérience personnelle, l'anorexie et la boulimie sont des conflits verrouillant par le regard de l’entourage, qui voulant bien faire, culpabilise la personne.
Biologiquement parlant il y a une augmentation de glucagon, et une diminution de l'insuline. La personne se trouve en hypoglycémie, qui lui demande de combler. Le patient décrit alors des fringales. Très souvent, l'heure des fringales donne un rail de conflit du sur-stress initial. L'exemple que je donnerai est papa qui rentre à 19h en furie, frappe sur maman dans une bio-maniaque agressive (tu te souviens, hein ?) et je regarde hébété la scène impuissant car j'ai 6 ans. Je me remets en couple à 30 ans, j'ai un enfant, et je commence ma boulimie sans savoir pourquoi tous les soirs à 19 heures lorsque mon homme rentre. 

La CS auditive 

La CS auditive correspond à deux conflits en sympathicotonie sur les relais des oreilles internes. Il s'agit d'informations auditives :
  • que nous aurions voulu entendre et dont nous avons été séparées : oreille droite.
  • ainsi que, des informations auditives dont nous aurions voulu être séparées : oreille gauche. 

Le sens biologique est de capter les sons, les bruits, les informations nécessaires pour se prémunir du danger. Nous parlons alors de paranoïa auditive. Le patient entend des bruits qui « n'existent pas », il entend des voix. Ce phénomène est bien connu des jeunes mamans qui entendent leurs enfants pleurer. Elles se déplacent alors dans la chambre de leurs bébés pour s’apercevoir qu'en réalité, ils dorment profondément. Très souvent, nous retrouvons des peurs pendant la grossesse, d'une maladie, de ne pas entendre le cœur, de ne pas avoir entendu bébé à la naissance, etc. 
Les acouphènes rentrent très souvent dans cette CS. Le son, le bruit entendu qui reste en mémoire est le rail du conflit. Nous prendrons ici l'exemple du bruit d'eau dans les oreilles pour certaines femmes ayant vécues des fausses couches où l’expulsion de l'embryon se fait dans les toilettes. La violence de devoir tirer la chasse d'eau vient s'inscrire dans la mémoire inconsciente de ces femmes. Il reste en acouphènes des bruits d'eau qui coule.
Nous retrouvons ici, tous les quiproquos. C'est ainsi que quand nous avons vécu de grosses humiliations plus jeune, lorsqu'un groupe rigole, nous avons l'impression qu'il se moque de nous. Notre cerveau vient même a déformer l'intonation, les propos de notre interlocuteur ou bien à changer les mots d'une phrase en fonction du DHS. 

La CS sur les relais du cortex moteur :

Elles sont l'expression de conflits en sympathicotonie sur les mêmes groupes musculaires. Le conflit inhérent au cortex moteur est un mouvement entravé, dans un contexte de peur. Hors CS, il y a paralysie, en CS, il y a alors hyper mouvement. En phase active, nous retrouvons les personnes qui bougent un groupe musculaire particulier, les tremblements, etc. Je pense que les hyperactifs rentrent dans cette CS, ne plus me faire coincer. En crise épicycloïde, nous retrouvons les tics et les tocs. Le mouvement est l'expression du mouvement entravé dans une grande peur frontale. Les tics aux niveaux des yeux est l'expression d'informations visuelles que je ne veux pas voir, dont je n'ai pas pu me protéger. Le syndrome de Gilles de la Tourette est l'expression de conflits sur le larynx et les cordes vocales. Il renvoie à des mots que je n'ai pas pu, ou n'aurais pas dû dire. 

La CS des relais sensitifs :

Il s'agit de l'expression de conflits sur les deux cortex régissant la sensibilité sur l'épiderme. Ils s'agit donc de conflit sur les séparations de contact : vouloir être séparé du contact insupportable ou vouloir garder le contact dont nous avons été séparé. Il en résulte là aussi d'une paranoïa kinesthésique, autrement dit d'une hypersensibilité tactile. C'est le cas à chaque fois que vous avez la sensation d'un toucher qui reste : une texture, l'impression d'être touché, etc. Nous y trouvons les dysesthésies, les douleurs du membre fantôme peut être aussi, les hyperalgies. Cette CS s'accompagne souvent d'absences, de pertes mnésiques. Cette CS participe à la pathologie d’Alzheimer. Il faudra dans le cas d’Alzheimer coupler avec un CS sur les canaux collecteurs des reins et probablement une constellation sur le cortex post-sensitif. 

La CS des relais post-sensitifs : non décrit par Hamer

Il s'agit de l'expression de deux conflits sur les relais post-sensitifs droit et gauche. Pour rappel, il s'agit de conflits de séparation dans la brutalité ou l'arrachement ou des violences. Les patients semblent décrire une sensation de froid intense. Je pense qu'il faudrait coupler les séparations centrales dedans (constellation sur le thalamus). Cela fait penser aux fortes sensations de rejet. Le sens biologique est de retrouver le contact et la chaleur du troupeau (en phase maniaque), ou se laisser mourir sans ressenti (phase dépressive). En phase active, on retrouve les personnes qui décrivent la sensation de froid glaçant, qui vont rechercher la chaleur en permanence. Pour ma part, dans les maisons, je suis toujours gelé, avec l'impression que l'humidité me transperce. La première maison étant l'utérus, je rigole :). Pour les personnes un peu sensibles à l'au- delà, ne vous a-t-on jamais dit que les frissons glacials étaient le signe d'un défunt dans la pièce ? En phase de résolution, on pourrait envisager de manière logique, que les patients ont tout le temps chaud ? 


La constellation des aires visuelles : constellation occipitale.

Il s'agit de l'expression de deux conflits sur les aires visuelles. Nous parlons aussi de peur dans la nuque. Il s'agit d'un danger que nous n'avons pas pu identifier. Les aires visuelles présentent deux conflits majeurs : 
  • le corps vitré dont le conflit est de se sentir poursuivi par une situation ou une personne
  • la rétine où le danger vient de derrière et dont on ne peut se défaire. 
Un double conflit portant sur les aires visuelles donne l'obsession d'être poursuivi par une personne ou une situation. La personne à l'impression que le sort s'acharne. Elle peut se sentir espionnée, surveillée. Nous parlons alors de paranoïa. Parfois, cette CS peut donner lieu à des flashs visuels, des impressions de déjà vu, des rêves prémonitoires. Le sens biologique est de pouvoir anticiper un danger, non identifié. Elle permet d'être sur ses gardes. 
Plus précisément, si la CS concerne : 
  • les deux corps vitrés, la paranoïa sera sur des objets matériels ou des situations en lien avec des objets,
  • les deux rétines, la paranoïa deviendra plus l'impression d'être menacé, en insécurité par des personnes physiques. L'une des paranoïas est celle du jugement anticipatif post-harcèlement. Elle s'exprime par : « l'autre me regarde, je suis certain qu'il se moque de moi ». elle peut s'exprimer par : « Oh mon Dieu, que va-t-on penser de moi ?!». 
  • on peut avoir un corps vitré et la rétine de l'autre coté. La paranoïa sera alors plus floue. 

La constellation frontale :

Cette CS concerne deux conflits sur l'aire frontale. Les aires frontales concerne les peurs frontales, c'est à dire les peurs d'un danger identifié que l'on ne peut plus éviter. Les deux organes qui sont concernés sont : 
  • la thyroïde dont le conflit se définit par : « il faut faire vite et personne ne fait rien », «je ne peux pas faire suffisamment vite dans un contexte de peur »
  • les gros ganglions (rétrosternaux, claviculaires, axillaires, rétro auriculaires, et occipitaux) dont le conflit s'énonce par « je ne peux pas me protéger du danger qui vient sur moi ». 

La conséquence de cette CS est la thanatos, notre cerveau mime la mort. L'organisme peut aller jusqu'à un coma, immédiat, dont il récupère instantanément une fois un conflit levé, si la masse de conflit est importante. Pour illustrer cela, c'est l'histoire de mon chaton qui guette à droite à gauche, pour rentrer dans la maison. Pensant le chemin libre, il court sous le canapé puis, se retrouve face au malinois. Il se sidère. Ne bouge plus. Le sens biologique est de gagner du temps. Les prédateurs n'aiment pas la mort et sont surtout exciter par le mouvement. Autrement dit, si j'essaie dans un premier temps de fuir le danger mais que je suis coincé, j'ai tout intérêt à ne plus bouger car les griffes du prédateur me lasseraient d'avantage. J'attendrai le moment où mon prédateur se relâchera pour me sauver. Nous retrouvons cette CS dans les viols par exemple, où le patient se demande pourquoi il n'a pas eu la capacité de bouger... bah tu n'as rien choisi ton cerveau a essayé de te protéger. 
Cette constellation est souvent mise en place pendant l'accouchement lorsque l'enfant se retrouve bloqué. Par la suite, le rail de conflit du passage étroit donne la claustrophobie, la peur de l’ascenseur, avec des personnes qui se retrouvent tétanisées en haut d'un petit passage. L'autre rail de conflit est l'urgence, la précipitation alors, vous demandez à votre enfant de répondre tout de suite, et lui, il bloque. Alors il se fait engueuler et il plane (larynx/bronches). A masse de conflit moins élevée, on retrouve aussi les procrastinateurs, ceux qui s'organisent dans un projet mais qui ne saute pas le pas, etc. 


La constellation fronto- occipitale

Cette CS se manifeste lorsqu'une peur frontale arrive en même temps qu'une peur dans la nuque. Il y a donc un conflit sur thyroïde, ou gros ganglion, et un autre sur les aires visuelles. Le résultat est un peu identique à la précédente, on parle alors de catalepsie. L'organisme est figé, pétrifié, comme une statue de sel. Biologiquement, le danger est identifié (peur frontale) et on pense qu'il peut tomber à tout moment (peur dans la nuque). L'individu se fige, car le moindre mouvement pourrait le faire repérer. Nous retrouvons cela parfois chez certains enfants en échec scolaire qui travaillent dure. Ils ont tellement peur de ne pas pouvoir tout faire et de la sanction que leur cerveau se bloque. Ils perdent 15 minutes et après, thyroïde couplée à une planante, ils bâclent leurs travails avec étourderies. 

La constellation thalamique :

Cette CS touche les deux aires du thalamus. Le conflit du thalamus est celui des rejets. Pour soulager l'individu, il va changer de réalité, plus rien n'a de sens, alors autant mourir. Cette CS est vécu comme un désespoir majeur, souvent appelé dépression d'involution. La personne voit ses pulsions de vie s’éteindre les une après les autres. Pour ma part le thalamus est le centre de tri de toutes les informations de nos cinq sens. Il m’apparaît alors que c'est comme si les informations de l'extérieur étaient trop violentes et que nous voudrions nous couper de nos perceptions pour rejoindre la Matrice Originelle. Cela donne des pulsions de mort sans pour autant avoir des idées suicidaires. Il faut alors que le patient redonne un sens à sa vie. Une fois un conflit levé, les personnes décrivent un regain d'énergie sans précédent. Cette CS participe à la notion de séparation centrale. Je rappelle que la séparation centrale est un DHS tellement fort que les foyers de Hamer traversent le cerveau jusqu'au thalamus. Il s'agit souvent de séparation violente ou brutale avec des personnes intimes, ou des problématiques d'agressions par des gens intimes ou dans mon intimité. 
J'ai reçu un patient présentant un cancer du cerveau situé sur la thalamus. Dans les signes cliniques, sa femme décrivait qu'il n'avait plus envie de rien, plus aucune prise d'initiative. Très vite, nous arrivons sur la mort de son fils, assassiné. Pour moi, cette mort est un déclenchant. Il nous a fallu chercher un programmant pour donner un sens à la pathologie. Il s'avère que dans son adolescence, cet homme a vu son frère mourir dans ses bras d'une crise d'asthme. Les deux jours qui ont suivi, il a dû dormir avec son frère mort dans le même lit en attendant qu'il soit emmené par les pompes funèbres. 


A mon avis, nous pouvons donc décrire beaucoup de comportements, de traits de caractère comme des constellations schizophréniques de conjonction, c'est à dire comme les syndromes, de coupler différents ensembles de conflits. Par exemple, les mots en vogue en ce moment comme celui de pervers narcissique, on retrouve :
  • la mythomanie : bronche et rectum
  • le besoin de séduction : testicule et aires cardiaques 
  • la mégalomanie : deux os paires touchés (physique : épaules par exemple, moral : os pariétaux)
Les suicidants ou à moindre masse de conflit les automutilations :
  • post-mortel pour être attiré
  • bio-maniaque agressive pour l'acte
  • mort émotionnelle pour ne pas ressentir la douleur
  • et en fonction du mode de la tentative : 
    • derme : perte de protection, veine : difficulté dans les liens de sang pour les ouvertures de veines 
    • œsophage et estomac pour les médicaments
    • planante pour la pendaison et défenestration 
    • VB ++++ pour les armes à feu avec sûrement jugement fort. 
    • écroulement d'existence pour la noyade
    • cortex moteur pour les accidents de voiture.
Les médiums : 
  • corps vitrés surtout, et peut être cortex visuel pour les clairvoyants
  • oreilles pour les clairs audiants
  • l'épiderme pour les kinesthésiques
  • bronches larynx pour les planantes 
  • conflit des aires cardiaques pour le post-mortel. 
Les musiciens : 
  • aires auditives
  • les articulations des membres supérieurs
Il me semble pour ma part, que pour rentrer dans la créativité, il est important d'être connecté. Certains parleront de la glande pinéale. Dans les travaux de Hamer, on retrouve la notion de fenêtre de l'ame. 
Il serait en effet probable que pendant les conflit majeurs de séparations centrales, cette partie soit touchée. Pour rappel, ce conflit intervient lors de fortes peurs dans une notion de séparation, d'arrachement, soit subi par la perte d'un proche et je pense à tous nos jumeaux perdus, ou à une forte agression. 


En conclusion,

L'abord de la psychiatrie par la lecture biologique présente plusieurs avantage : 
  • le premier intérêt est de comprendre comment l'inconscient choisi la réponse la plus appropriée dans le cas de sur stress hors de la moralité, de la culture, de l'éducation. Il va chercher dans cette grande bibliothèque du vivant le comportement le plus adapté en fonction des lois de la nature pour s'adapter au danger, au sur stress.
  • il permet de comprendre les comportements humains. En effet en fonction des ressentis, les réponses sont stéréotypées. Nos comportements sont donc anticipables en fonction de nos fragilités. Il s'agit de faire des équations pour les comprendre. Ils répondent à une certaine logique.
  • la troisième est que nous pouvons mieux les comprendre afin de les corriger en revenant sur les conflits originels, en les recadrant. Nous allons intervenir dans du concret et non sur une problématique alimentaire par exemple qui n'est que la conséquence. 
  • enfin, la psychiatrie permet de mieux comprendre nos pairs, sans les juger, sans nous juger. Elle permet une plus grande tolérance pour nos pairs. 

Je conclurai par : 
Rappelez vous, tout le monde fait de son mieux, selon sa propre représentation du monde. Même le djhiadiste qui se fait sauter sur un marché à Bagdad à l'impression de le faire pour sauver son peuple.

lundi 18 mai 2020

les émotions partie 1

Les émotions 


  1. Introduction
Bon et si on s’intéresse à ce qui nous anime réellement : les émotions. 
Si elles sont inutiles pour certains, merci Descartes et Erasme qui jugeaient bon de remplacer les émotions par la raison, peut-être qu'il serait bon maintenant de les juger comme un allié de la raison et non un ennemi. De toute les manières, on ne peut pas les dissocier.... Oui oui, l'inconscient, pour beaucoup responsable, ne peut pas être enlevé... Ce n'est pas une nouveauté. Damasio quant à lui considère que les sentiments sont indispensables aux décisions rationnelles.
Certains farfelus, on voulu supprimer certaines émotions dites limitantes en enlevant une partie du cerveau (lobectomie)... bah c'est pas beau à voir. Alors certes, si cela fonctionne, la lobectomie nous coupe réellement de notre nature humaine et même animale. Cela pourrait faire rêver de supprimer la tristesse, la jalousie et tout cela... mais elle supprime aussi l'amour, le goût de la vie et limite nos réactions comportementales... Car je vais vous faire une révélation. Ce sont nos émotions qui donnent un sens à notre vie... Ce n'est pas une vraie révélation... Cela étant, il semble bon de les apprivoiser pour ne pas vivre dans un état sauvage, où on pourrait avoir l'impression qu'elles sont des terribles prédateurs... j'ai bien connu , vous savez, le monstre au fond du placard qui surgit de on ne sait où et on ne sait comment s'en débarrasser.... 

Daniel Goleman écrit l'intelligence émotionnelle. Pour lui les émotions sont un langage cérébral. Donc si vous ne comprenez rien à vos émotions, bah, vous ne comprenez rien à votre cerveau... Par voie de conséquence, vous ne comprenez rien au sens de votre vie, de votre vraie Nature... Pour reprendre ses mots : « ... toute conception de la nature humaine qui ignorait le pouvoir des émotions manquerait singulièrement de perspicacité ».

  1. définition

Un point important avant d'aller plus loin : c'est de rappeler la phrase du Dalai Lama : « Sème un acte, tu récolteras une habitude. Sème une habitude, tu récolteras un caractère. Sème un caractère, tu récolteras une destinée. »... et quelle est la semence de l'acte ???? je vous le donne en « mil » : l'émotion. (jeu de mot ! Céréale, récolte ? Non?)
Joé Dispenza défini une habitude comme un comportement sous influence d'une émotion, engrammé par la répétition. 
Un peu d'étymologie, « Emotion » vient de la racine latinmoterequi signifie mouvoir et le préfixe équi désigne en dehors, emovere qui signifie mettre en mouvement... bon bah voilà tout est dit... fin de l'article. Non, je rigole. Une émotion est une incitation à passer à l'action. Elles permettent de faire face aux difficultés de l'existence pour s'adapter au mieux à notre environnement. 

Quand une émotion se manifeste sa volonté est de nous pousser à passer à l'action. Ce n'est ni plus ni moins une information délivrant le message d'un besoin non manifesté, ou à réaliser... Oui, oui je sais, je me répète mais si vous avez compris cela alors votre vie va changer.... Beaucoup pensent que les émotions nous paralysent... En réalité, c'est que la plupart du temps, on ne pense pas à les écouter... Ce qui fait que chez les gens « civilisés », les émotions sont coupées des modes de réactions...Car, en plus, l'émotion et sa manifestation seront modulées par les filtres de la croyance éducative ,familiale, etc... Rappelons ici, que pour éviter des passage à l'acte liés à une émotion dit pulsion, le genre humain a dû inventer des codes moraux ou lois que l'on retrouve dans toutes les religions : les Dix commandements, le noble sentier octuple du Bouddhisme. 

Pour simplifier un max de chez max, l'émotion c'est votre cerveau qui vous dit : ACTION. 
Alors agissez !!!

Si nous devions reprendre succinctement les 4 émotions principales :
  • La colèrepermet d'exprimer des besoins non respectés ou des désirs non assouvis : Communiquez, démenez vous !!!On rappellera au passage que lorsque nous sommes en colère, nos organisme produisent du cortisol, et celui ci ronge les neurones... pour une minute de colère, il faut une heure pour l'évacuer. 
  • La tristesse annonce la fin d'un état ou d'une situation et surtout le renouveau de quelque chose d'inédit. Ce n'est ni plus ni moins que le passage d'une porte... vous chialez à chaque fois que vous changez de pièce ? : Alors soyez curieux.


  • La peur nous dit : voilà ce qui pourrait arriver si je ne réagis pas. Elle est présente pour nous faire part d'un danger éventuel.... Éventuel, hypothétique... Enfin, peut-être que si vous aviez conscience que seulement 8% de nos peurs sont fondées sur une menace concrète... vous seriez peut-être un peu plus serein... Les 92% restants, c'est du vent... vous vous rappelez de Bigard et la chauve souris... (même si je ne l’apprécie pas beaucoup, je dois dire que son sketch est très représentatif du fonctionnement de la peur) : Avancez, tout en restant vigilant.


  • La joie, c’est cool... c'est la seule émotion que le cerveau recherche en permanence... un truc amusant, c'est que ce n'est pas la joie qui est à l'origine du sourire mais bel et bien l'inverse !!! Profitez, savourez, goûtez...
    Alors si vous vous sentez triste : une pose de 5 minutes à se sourire dans le miroir... Tiens en parlant de cela...Vous vous souvenez du principe des neurones miroirs ? Un cadeau gratuit pour votre entourage. souriez leurs ! leurs cerveau en fera de même et ils produiront de l'ocytocine et de la dopamine... vous deviendrez un antidépresseur naturel. Plutôt cool non ? Alors si votre mari fait la gueule, au lieu de lui râler dessus, souriez lui sincèrement pour que son cerveau switch d'émotion...


De ces 4 grandes émotions, nous pouvons ensuite y mettre des émotions plus fines : ainsi de la peur on peut avoir la frayeur, la crainte.

Un truc que j'aime beaucoup en séance c'est expliquer la différence entre émotion et sentiment. Et vous vous la connaissez ? 
Le sentiment est le temps que l'on pense à essayer de traiter une émotion.... et oui si on prend la colère, le temps que l'on passe à la traiter donne la haine et la rancœur. La tristesse se transforme en dépression, la peur donnera l'angoisse. Et la joie.... le Bonheur, vous savez le truc qu'on recherche tous... et si on veut allez plus loin, comme un trait de caractère donne une personnalité alors une personne heureuse sera rayonnante et aura sur cette logique une belle destinée... ça vaut le goût de les comprendre et de les apprivoiser nos émotions , non ?

Comme nous l'avons déjà abordé dans le chapitre sur l'inconscient, l'intuition compte autant sinon plus que la pensée dans nos prises de décision et nos passage à l'action,. La physiologie de l'émotion nous mène directement dans ces voies de l'inconscient. Il n'est tout bonnement pas envisageable de séparer le fonctionnement de l'inconscient de celui du système des émotions. On pourrait d'ailleurs tout bonnement penser que les émotions font partie de cet inconscient. Nous ne pouvons pas les contrôler. Ces émotions, informations neurochimiques, prennent naissance dans le système limbique cela fera l'objet d'un nouvel article. Je vous barberai plus tard avec cela. 

  1. D’où viennent les émotions ?

Pour ma part je pense qu'il est important de voir les émotions comme des programmes archaïques de survie. Ainsi, nous en reparlerons avec le volet psychiatrie de la lecture biologique. Mais déjà je pourrai citer un rapide exemple : la colère : appelée bio-maniaque agressive, n'est ni plus ni moins qu'une peur, une impuissance à défendre ma place lorsque je la sens menacée... 
Goleman parle donc que notre façon de percevoir le monde et de réagir à notre environnement, par nos émotions. Notre bibliothèque d'émotions n'est pas seulement liée à notre passé individuel mais surtout à notre passé ancestral. Les émotions proviennent d'un héritage biologique ancestral de circuit neuronaux qui ont parfaitement fonctionné pendant des millions d'années. Au vue de l'évolution depuis 10 000 ans avec la sédentarisation de l'homme et l'époque de l'agriculture, l'environnement de l'homme a été boulversé. Il s'avère que nos émotions n'ont pas vraiment changé. et que dire de l’accélération du bouleversement de notre environnement depuis 50 ans... on est complément à la masse. Nous avons donc une bibliothèque obsolète périmé d'émotion à l'heure de la fibre. Pour illustrer cela, en se placant dans la théorie darwinienne, à la préhistoire les humains qui coopérer pour chasser ensembles avaient beaucoup plus de chance de survie que les solitaires. Au regard de notre société qui prône souvent l'individualité et la compétition, on comprend bien que le cerveau ne s'adapte plus et se met en souffrance : burn out et dépression.
En effet nous sommes une dissonance cognitive, énorme balancier entre ce que nous dicte nos émotions (notre cœur), de passer à l'action afin nous adapter à notre environnement et le devoir de tenir un code moral incité par le rationnel ou la raison (la tête). 
Nous nous retrouvons alors en dichotomie lorsque l'on sent au fond de notre cœur une chose juste pour soi, mais qui nous met en opposition avec le relationnel, le social. Il n'en reste pas moins que plus le sentiment est intense plus l'esprit émotionnel domine et moins le rationnel est efficace... 

Pour mieux comprendre comment l'emprise des émotions sur l'esprit pensant se fait, pourquoi le sentiment et la raison se font la guerre, il faut se pencher sur le développement des parties du cerveau. 

Le cerveau humain, c'est un kilo et demi de neurones, soit environ 100 milliards de neurones à quelques uns près. (je me suis peut-être perdu en les comptant) et ça pour le meilleur ou pour le pire... En réalité, comme dans d'autres domaines ce n'est pas la taille qui compte mais la qualité des relations, des connexions synaptiques entre les neurones qui sont importantes. Plus les connections sont développées plus le panel comportemental et sa subtilité sont riches. Au cours de l'évolution, le cerveau s'est développé du bas vers le haut. Les centres supérieurs, comme le cortex, sont donc un perfectionnement des parties plus anciennes. 

La partie plus ancienne, que nous partageons avec beaucoup d'autres espèces est le tronc cérébral, entourant l'extrémité supérieure de la moelle épinière. Ce tronc cérébral gouverne les fonctions vitales comme les fameux 3 B : boire, bouffer, baiser, ainsi que la respiration et les mouvements stéréotypés. C'est un ensemble de régulateurs préprogrammés pour réagir de manière à permettre la survie. Ce cerveau reptilien nous permet des réponses rapides mais binaires : attaque fuite thanatos.
De cette racine, émergent les centre supérieurs où siègent les émotions, et enfin de là, apparaissent, le néocortex, ce gros bulbe avec des circonvolutions, permettant la pensée. L’imbrication des deux dans l'évolution montre bien que le cerveau émotionnel est apparu avant le cerveau pensant, on ne peut donc pas dissocier les deux. Le deuxième constat est comme dans d'autres domaines, le plus récent garde la mémoire de la structure primitive d'où il provient. La plus ancienne peut fonctionner de manière autonome et plus rapide. 

La partie la plus ancienne et la plus primitive de notre sphère émotionnelle se situe dans notre odorat. Ce sens que l'on oublie si souvent, et finalement le sens le plus fort en terme de rappel d'émotion. Je ne reviendrais pas sur les madeleines de Proust.... il n'en reste pas moins que nous sous-estimons très largement le pouvoir de l'olfaction dans notre vie qui nous permet : de savoir si un aliment est comestible ou toxique, si un prédateur rôde ou si un partenaire est sexuellement disponible... ce centre olfactif se compose de deux couches l'une pour classer les odeurs ( binaire bon pas bon) et une autre couche permet d'envoyer des messages réflexes d'action : binaire encore une fois : se rapprocher ou fuir. Ce cerveau primitif se compose de plusieurs structures : 
  • L'amygdalequi signifie amande en grec de part sa forme est un petit amas de structures interconnectées située en haut du tronc cérébral.
  • L'hippocampe, constitue la deuxième partie. Il joue un rôle prépondérant dans la mémoire épisodique, mémoire des événements et les apprentissages.
Ces différentes structures font partie du système limbique.

Le système limbique, se situe autour du tronc cérébral. De nouvelles couches de cellules forment une couronne. Comme les scientifiques de l'époque ne se cassaient pas la tête pour trouver des noms (ça a changé en 50 ans) ils ont appelé cela le système limbique. Le terme vient de limbus qui signifie en latin : le bord... c'est dans cette partie que l'on retrouve le système des émotions à proprement parler. Lorsque l'on ressent du désir, ou une forte colère c'est celui ci qui est aux commandes... ce système permet aussi deux choses fabuleuses : l'apprentissage et la mémoration... oui, nous l'avons tous et la plus part des mammifères aussi....
Nous avons déjà vu que les informations des 5 sens passaient par le thalamus, le centre de dispatching des perceptions. Elles prennent ensuite deux chemins. Celui qui nous intéresse en premier lieu est la voie courte, elle passe directement au niveau de l'amygdale. L'amygdale va donc traiter le stimulus de manière primitive, animale. On peut remercier Joseph Ledoux pour cette grande découverte. Sans amygdale, un animal ne ressent plus les besoins de lutte ou de coopération. Il ne sait plus tenir son rang dans l'ordre social. C'est donc une carotte... cette amygdale joue le rôle d'organisme de sécurité pour envoyer des messages d'urgences aux pompiers, à la police ou aux voisins à chaque fois qu'un signal d'alarme se déclenche. 
Si l'hippocampe mémorise les faits bruts : arrêts sur image du conflit et ses rails (les éléments qui rappellent inconsciemment le conflit). L'amygdale retient la saveur émotionnelle c'est à dire le ressenti du conflit. L'hippocampe retient les conditions d'un incident mais c'est l'amygdale qui déclenche la réaction. Ainsi l'hippocampe permet de reconnaître un serpent c'est l'amygdale qui déclenche la panique. 

Il y a une centaine de millions d'années le cerveau a connu une forte croissance et sur les couches du dessus s'est formé deux couches composant le cortex. Il permet de capter les sensation de coordonner le mouvement. Enfin les couches se multiplièrent et s’accumulèrent pour former le néocortex, conférant la pensée et l'intelligence. Celui-ci organise, élabore, planifie des stratégies permettant de s'adapter à long terme à notre environnement.... bon je crois qu'avec la croissance économique, on a une décroissance de ce néocortex !

Les 2 voies de l'émotion 
Ledoux décrit deux circuits de l'émotion. Le premier passe par l'amygdale, sentinelle psychologique du cerveau. Lorsque le thalamus envoie des informations des sens, les signaux transmis à l'amygdale et à l’hippocampe, seront passés au crible à la lumière de la base d'information du vécu, afin d'y déceler un éventuel danger. En cas d'urgence, le vaste réseaux du système limbique lui permet de prendre le contrôle de la majeure partie du cerveau, y compris le cerveau rationnel : c'est un 49.3 cérébral.
Dans le second circuit des émotions, le thalamus envoie un second signal au néocortex mais ce circuit plus complexe est plus lent. On parle de circuit rationnel : c'est le vote par l'assemblée d'une loi.


Pour faire simple, le système limbique est responsable d'émotions pures, grossières, brutes.... l'amour ! et le néocortex rajoute les nuances. :inconditionnel, attaché, la dépendant, passionnel. C'est vraiment ce néocortex qui nous distingue des autres mammifères, que nous sommes capables d'avoir une palette d'émotions avec autant de teintes. Ce système limbique fonctionne de manière automatique, ultra rapide et inconsciente et binaire. Ensuite le néocortex y met des filtres remaniant l'information. C'est souvent pour cela que parfois la première réaction, émotion, peut être surprenante impulsive. Après coup, nous nous disons souvent mais pourquoi j'ai réagi comme cela. En réalité, c'est juste notre cerveau de gros lézard, cerveau reptilien, qui a pris le dessus. Il lâche alors une tornade électrique dans le cerveau. 

En fait, il sera peut-être aussi intéressant de se pencher sur le développement du cerveau au cours de l'enfance. Les structures du cerveau les plus nouvelles ontogénétiquement sont les dernières matures. Les enfant vont donc fonctionner avec une hyperstimulation de leur système limbique. Ce qui est cool, c'est qu'il est le siège de l'apprentissage et donc ça paraît logique. Ce qui est moins cool, c'est que cela crée vite des débordements émotionnels. Le cerveau prend le chemin le plus direct sans possibilité d’inhibition par les néocortex. Par exemple : « mon enfant de 2 ans ne gère pas la frustration ». Oui c'est normal, maman... jusqu'à 12 ans le cerveau est donc en hyperstimulation sensorielle. 
Entre 12 et 25 ans, c'est la phase d'élagage. Le cerveau sélectionne certaines connexions et en supprime d'autres. C'est l’inhibition. Le jeune adulte commence donc à être moins sensible aux stimuli externes... ou pas. Et comme la maturation se fait toujours de la structure la plus ancienne à la plus récente... c'est le néocortex qui termine ce processus. Le néocortex étant le siège de la réflexion, un ado de 15 ans n'a pas encore toutes les capacités d'organisation et de prises de décisions d'un adulte. 

Pour Joe Dispenza, dans l'apprentissage de la vie, ce sont les émotions qui enseignent au corps une réponse. Notre société finie par nous couper de celle-ci. Alors le corps garde la mémoire de ce qu'il a vécu et fini par prendre le contrôle. C'est finalement les émotions somatiques qui prennent le contrôle de nos actions. Notre esprit étant fragmenté par de multi-personnalités, il est important pour de le reconstruire. Très souvent la souffrance inhibe l'action et nous mets dans un état de mal-être. La pensée doit permettre l'action qui permet l’Être. Ainsi on passe de philosophe à initié pour devenir son propre Maître. 


Emaho nous enseigne que les émotions ne nous appartiennent pas. Elles appartiennent à l'humanité. « vous êtes l'humanité ». Pour cet indien, nous avons hérité de la culpabilité, de l'égoïsme, de la bonté, de la joie de toute l'humanité. Cette prise de conscience est nécessaire à l'éveil. Ainsi 95% de nos émotions ne nous appartiennent pas et sont les émotions d'un grand Tout qui relie chaque être humain entre eux et nous a été transmis à travers les générations. En réalisant cela, Emaho nous invite à modifier la perception que nous pouvons avoir de notre souffrance, de nos déceptions. Nous n'avons rien inventé, combien de personnes ont perdu un être proche dans sa vie... A partir d'un certain age... pas un a été épargné. Il en est de même depuis des générations et des générations. Nous avons hérité de ces programmes. Cela nous donne une bonne fondation car nos ancêtres ont déjà ressenti ce que nous ressentons, ils ont déjà vécu ce que nous vivons, tout comme beaucoup de nos paires vivent les mêmes drames que nous. Et un jour nos enfants seront eux aussi confrontés à cela car ainsi va la Vie. Quand un être humain commence à comprendre que ses sentiments ne sont pas l'image intérieure de sa vie, qu'ils ne sont pas seulement les siens, mais le poumon de l'humanité alors la maturité émerge. Quand un individu s'ouvre à plus grand que lui, qu'il ne se considère plus avec son égo mais comme une cellule d'un corps plus grand qu'est l'humanité, alors seulement ce corps peut l'aider à réparer. 



  1. Le coup d'état des émotions (Daniel Goleman)

Lorsque les stimuli de la peur, de la colère ou autres deviennent trop forts, omniprésents, il en résulte un coup d'état neuronal. Le centre limbique sonne l'alarme et prend le contrôle du cerveau. On parle alors d'un piratage qui court-circuite toutes les fonctions du néocortex, de la raison. Le cerveau pensant n'a même pas le temps de s’apercevoir de tout ce qui se passe. Le hold-up se passe à une vitesse folle. L'amygdale déclenche alors des réactions automatiques de protection qui peuvent être très fortes, comme la colère, l'impulsivité, la fuite. Souvenez vous la dernière fois où vous vous êtes engueulés avec votre partenaire. 
Il s'agit de chaque situation où vous vous dîtes après coup : « mais qu'est ce qui m'a pris ? » ou « je ne me reconnaissais pas. » ou encore « je me voyais agir sans pouvoir faire quoique ce soit ». Parfois ces coups d'état mènent à des passages à l'acte d'une violence inouïe amenant des suicides ou des meurtres. Pour ma part, je considère que nous sommes tous capables de ce genre de passage à l'acte. Je ne connais personne à qui cela n'est pas arrivé, heureusement qu'à un moment donné si la situation change la tornade s'apaise. 


Heureusement, tous les coups d'état ne sont pas forcément pénibles. Lorsqu'une plaisanterie nous fait éclater de rire, c'est encore le système limbique qui prend le contrôle. Il en va de même pour le sentiment de joie intense, ou l'amour passionnel. 

L'amygdale par son circuit plus court, sorte de voie dérobée prend alors le contrôle de tout le cerveau au détriment de la voie corticale alors inhibée. La réaction est donc primitive, très intense et immédiate. 
Ledoux rappelle qu « anatomiquement, le système qui gouverne les émotions peut agir indépendamment du néocortex. Certaines réactions et certains souvenirs émotionnels peuvent se former sans la moindre intervention de la conscience, de la cognition ». 

L'un des inconvénients de ce circuit est que parfois le signal envoyé par le système limbique est souvent dépassé. Nous rappelons que l'hippocampe est le siège des souvenirs, cette banque de données se forme entre 0 et 6 ans majoritairement. Le système limbique va alors comparer l’événement actuel aux événements passés. Quand un élément actuel est semblable à celui du passé alors la réaction est immédiate, sans filtre. Le manque de précision et de discernement est cirant. Il nous ordonne de réagir à la situation présente en fonction des réactions, émotions qui sont vaguement semblables à celles du passé sans réactualisation de notre « moi » actuel. Nous avons donc des réactions puériles dans des responsabilités d'adulte. Cela provoque aussi des sentiments hâtifs et peut avoir des conséquences désastreuses dans nos relations avec nos congénères. Freud n'a peut-être pas tout à fait tort de dire que nous cherchons dans notre partenaire, l'amour ou la recherche d'émotions liés à notre parent du sexe opposé. 
Le coup d'état est la conjonction de deux éléments : la surexcitation limbique et l’inhibition des lobes frontaux responsables de la réponse analytique, critique. Donc, l'amygdale déclenche une réaction impulsive et angoissée. Dans un second temps, une fois que l'orage est passé, le néocortex se réveille de sa torpeur et vient nuancer le propos. Cependant les dommages sont parfois irréversibles. 

Il existe des coups d'état émotionnels collectifs ou bien des piratages d'une communauté généralisés. Ce mécanisme est bien connu par nos dirigeants, on appelle cela la stratégies du choc. Ça vous parle ? C'est utiliser et majorer une situation pour activer votre amygdale et court-circuiter votre néocortex. Vous passez alors sur un mécanisme automatique de survie. Parfois même, il n'y avait aucun danger. On peut prendre comme exemple les attentats du 13 novembre 2015. on vous passe des images en boucle, on compte les nombres de corps. C'est tragique... cependant votre raison oublie que statistiquement vous avez moins de risque de mourir d'un attentat que de gagner au loto... en revanche, on vous fait accepter par la suite un état d'urgence et une surveillance avec la création de fiche S même si vous avez une activité syndicale. Et puis, on finit par accepter comme normal et logique un truc qui nous aurait révolté quelques mois auparavant. 


  1. Les effets des émotions

Les émotions sont des messages qui nous poussent à passer à l'action. On peut donc voir leurs actions sur différents plans : 
  • Physique
  • Comportemental
  • Environnemental


  1. Sur le plan physique :

Les émotions vont avoir des conséquences physiologiques. En effet, notre cerveau en fonction du sentiment éprouvé va libérer un ensemble de courants électriques, de neurotransmetteurs, afin de communiquer entre les neurones. Et ce n'est pas tout. Le cerveau pour permettre de passer à l'action, va aussi libérer un tas d'hormones afin de permettre à l'organisme pourde s'adapter à cette perception de l'environnement. Ainsi si on prend chaque émotion séparément :
  • La colère :l'amygdale envoie un message à l'hypothalamus. Celui-ci libère des neuromédiateurs CRH, à sa copine : l'hypophyse. Puis celle-ci libère l'ACTH (Adréno Cortico Tropic Hormone) qui a pour organe cible les corticosurrénales. Ces dernières, vont donc libérer d'autres hormones comme l'adrénaline et le cortisol. Sous l'influence de ces hormones, le pancréas libère du glucagon provoquant une hyperglycémie, apport d'énergie dans l'organisme, favorisant l'action. Les autres organes cibles sont le cœur quiavec vas’accélérer favorisant le combat, une vasoconstriction des vaisseaux et une hypertension artérielle améliorant la perfusion des muscles. Le but est d'améliorer l'action motrice et la rapidité afin de mieux saisir une arme et frapper l'ennemi si nécessaire. On se rend bien compte ici, qu'une colère prolongée va avoir des conséquences sur l’organisme qui restera en hyper stress provoquant ainsi une hyperglycémie constante et mène au diabète. L'un des principal organe concerné par la colère est la vésicule biliaire, elle provoque une excès de bile, ayant comme conséquence des diarrhées, irritations du côlon, etc... Les autres pathologies associées sont des tensions musculaires et des douleurs. Les répercussions de la colère sur le cœur sont les troubles cardiaques, comme l'arythmie. 
  • La peur, commepour la colère prend le même circuit. L'information passe de l'amygdale à l’hypothalamus, qui redescend l'information à l'hypophyse puis aux surrénales, qui déclenche un parachutage massif d'adrénaline. Le sang est alors redirigé vers les muscles qui commandent les mouvement et principalement ceux des jambes. Cela permet de préparer la fuite. Le sang étant chassé du visage, où l'on retrouve une pâleur. Dans un premier temps, le corps est paralysé l'espace d'un instant. L'inhibition d'action permet de ne pas se faire repérer par les prédateurs et de gagner du temps pour trouver la meilleure solution ou la meilleure direction à prendre. Tous les centres du néocortex, sont inhibés, l'organisme passe alors sur un mode automatique. La raison est étouffée, il n'y a plus de raisonnement logique. C'est ainsi que l'on peut vous faire passer des lois liberticides sous couvert de votre approbation pour que vous vous sentiez en « sécurité ». L'exposition à une peur prolongée provoque insomnie, perturbation endocrinienne comme des troubles de la thyroïde, cancers en tout genre, troubles du comportement, etc ... 
  • La tristesse : cette émotion entraîne une chute des neurotransmetteurs cérébraux comme la sérotonine, et la dopamine. Ce déséquilibre occasionne un ralentissement cérébral entraînant une chute de l'énergie vitale. Il y a une baisse du métabolisme. Les conséquences sont : une apathie et un repos de récupération. Il s'agit d'un repli sur soi d'intégration, une mise au repos, un hiver émotionnel. Elle permet de reconstruire un stock d'énergie avant de repartir vers l’extérieur. La tristesse a donc des impacts négatifs sur les rapports humains et professionnels. Physiologiquement parlant, elle accroît la sensibilité grossière notamment le froid et de la douleur physique. Elle impacte le sommeil soit en hypersomnie soit en insomnie. Elle diminue l'appétit, augmente la sensation de fatigue. On retrouvera aussi des grandes difficultés de mémoires et de concentration. 
  • La joie : elle se caractérise par une augmentation de l’activité cérébrale qui inhibe les sentiments négatifs. Il y a une libération de dopamine et de sérotonine par l'hypothalamus notamment. Cela permet de baisser la sensibilité des circuits de la douleur et du stress. Il n'y a que peu d'effets physiologiques si ce n'est un apaisement traduit par une détente musculaire et un repos général de l'organisme. Parallèlement, il y a un regain d'énergie et d'enthousiasme. L'attention, la concentration sont optimales. Si on rajoute l'émotion amour, il y a une décharge d’ocytocine qui est l'hormone du lien social et affectif ! 

Ce rapide résumé, nous permet de rappeler que, comme disait Socrate, on ne peut pas dissocier le corps et l'esprit. Si l'esprit par l'intermédiaire de nos émotions influe sur le corps par les neurotransmetteurs et les hormones modifiant ainsi sa physiologie, une douleur ou une maladie aura un effet sur nos émotions. C'est un système d'autorégulation par biofeedback. Prendre soin de son corps passe aussi par prendre soin de nos émotions.

  1. Sur le plan comportemental :

Comme nous l'avons vu, les émotions prennent leurs origines dans le système limbique. Ce même système limbique est aussi le lieu de la mémoire. C'est en quelque sorte la photographie d'un événement que l'on a vécu. Elles sont donc directement en lien avec notre mémoire. C'est pour cela que Joe Dispensa décrit les émotions du présent comme un souvenir du passé. Une émotion est donc le reliquat d'une expérience soit : 
  • Phylogénétique, c'est à dire commune au règne du vivant : manquer de nourriture par exemple
  • Socio-culturel et historique : on peut parler d'une émotion collective : c'est l'aversion générale pour la moustache d'Hitler 
  • Transgénérationnelle : apparentant au clan, 
  • ou Personnelle qui fait écho directement à l'histoire de vie de la personne. 

Dans tous les cas, l'émotion est toujours en référence à un autre événement passé. Elle n'est donc ni d'actualité, ni vraiment réelle. Combien d'émotions nous paraissent-elles erronées avec un peu de recul ? De plus nous savons déjà que notre cerveau et surtout l'inconscient ne fait ni la différence entre passé,présent, futur, ni la distinction réelle, virtuelle symbolique. Ce qui est donc amusant c'est que la plupart des individus se disent coincés dans une situation présente, bloqués dans leurs émotions, alors qu'en réalité il n'y a ni prison, ni barreaux, et qu'ils sont déjà sortis depuis longtemps. Nous vivons nos émotions dans un passé très souvent interprétatif. Si vous demandez à un proche d'expliquer sa réaction, il répondra à coup sûr un truc du genre : «  car mon père faisait ainsi » ou bien « car mon ex disait que je suis … ». On peut donc considérer que sur un événement il y a donc un marquage au fer rouge d'une émotion qui sera donc référence pour les prochains événements similaires. Ce sont les notions de DHS autrement appelé conflit biologique, d'arrêts sur image, puis de rails de conflit et de récidives ultérieures de la lecture biologique. Ce n'est ni plus ni moins qu'une cicatrice. La naissance d'une émotion peut être symbolisée comme par la métaphore suivante :Prenons l'exemple du petit chêne tout frêle, faisons lui une entaille de 2 cm sur son tronc. Au départ, elle paraîtra énorme. Puis 20 ans plus tard, le tronc aura toujours cette marque de 2 cm. Le tronc aura tellement grandi, et nous peinerons à la remarquer. Il n'en reste pas moins que la perception de la blessure restera celle du petit tronc 20 ans plus tôt. Il en est ainsi pour nos émotions. 

Les neuroscience ont de plus montrer que 50% de nos souvenirs sont erronés. Je ne reviendrai pas sur le fait que notre perception passe des filtres, que la perception d'un événement n'est pas le même à 2 ans, 5 ans, 15 ans ou 30 ans. Cependant, c'est 2 rappels succincts permettent de comprendre largement les fake news de notre mémoire. 
Nous vivons donc à 50% dans un vécu qui ne s'est jamais réalisé. Nos émotions du présent sont le souvenir d'un passé erroné. Nos émotions nous font donc passer à une action présente falsifiée... on croirait un mauvais polar ou la gestion de la crise sanitaire du coronavirus par notre gouvernement et BFM ! Et comme l'action du présent conditionne notre futur. Notre futur n'est donc qu'une succession d’événement passé. Si on sème la même graine on récolte la même plante. Ce n'est donc pas étonnant que 95% de nos actions sont identiques à la veille, à l'avant veille et à l'avant avant veille, etc. Rappelons aussi que 90% de nos pensées, soit 60 000 par jour, sont soit négatives, soit limitantes... on n'est pas dans la merde pour changer. 
Pour évoluer, changer muter, il semble important de s’intéresser à nos émotions en les analysant, en les modifiant afin de sortir de la roue quotidienne. 
Gardons à l'esprit que nous sommes créateur de notre monde. On finit par en oublier que tant que les choses ne sont pas arrivées, elles n'existent pas. Nous sommes encore dans la potentialité où alors tout est possible. Dans le modèle de la physique quantique, c'est l'intention que crée l'effet. L'intention c'est une émotion !!!!! Dans la Bible déjà, on nous enseigne qu' « en premier lieu il y eu le verbe et le verbe créa Dieu. » La pensée est à l'origine de la création ! 
Notre inconscient n'aimant pas le changement, il a tendance à prédire ce qu'il connaît. L'une des condition première du changement c'est se laisser surprendre. 
Le changement passe donc par plusieurs étapes : 
  • La prise de conscience : elle est nécessaire pour savoir ce que l'on veut modifier
  • L'inconfort : il va s'agir d'une perte de repères. 
  • L'incertitude : l’inconscient va rentrer dans une lutte pour revenir à l'état précédent.
  • La répétion : elle permet d'assimiler le changement
  • L'automatisation.
Les nouveaux circuits neuronaux s'établissent en 18 jours environ. De plus, la vigilance constante sur la survenue d'émotions négatives et leurs traitements est essentiel. C'est donc un entraînement au long court !!! 

  1. Physiologie des émotions : cela n'engage que moi...

Les émotions sont donc des informations électro-chimiques. Elles occasionnent des courants électriques qui sont relayés à l'ensemble du corps développant ainsi des échanges d'ions et ainsi un champ électromagnétique. Ces champs électromagnétiques sont des ondes un peu comme celles de la radio. 
Notre cerveau est un émetteur-récepteur. Ainsi, il capte les fréquences d'ondes qui l'entourent. Il est important pour cela de savoir régler son transistor. Si je mets mon émetteur sur une fréquence de 87.7 je vais capter NJR, et je vais avoir des programmes répétitifs avec peu d'informations. Si je change la fréquence de réception de ma radio au 102.3, à mon grand regret, je n'entendrai plus Maître Gims, et mes oreilles se délecteront d'un Mozart ou d'un Chopin. Si je veux une grande variété et une liberté de programmations, je me mets sur le 101,7. 
Il en va de même pour nos émotions. Si je me branche sur des ondes basses comme la colère, la tristesse, etc... je ne vais capter que ces ondes là. Je vais récolter uniquement cette fréquence chez moi, et je ne capterai uniquement celle-là dans mon environnement. D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué comment le fait d'être brancher sur une fréquence modifie grandement ce que l'on écoute en tant que musique, les programmes dans la boite à c***du salon financé par la propagande médiatique (rhooo je n'ai pas le droit d'écrire cela...) et cela va même influencer la fréquentation avec nos paires et la perception de notre environnement. Rappelez-vous le nombre de fois où vous vous êtes levé un matin en vous disant « c'est un jour pourri ». Votre spectre de fréquences perçues sera alors que des ondes basses. Cet éventail vous donnera l'impression d'une journée pourrie. Or, on sait que 95% de cette journée est identique à la veille. 
Conseil n°1 : Personnellement, lorsque je suis en colère, l'isolement m'est salutaire. Cela évite de propager ces ondes à mon entourage propre et de trop polluer mon environnement. 
Conseil n°2 : si cela doit vous arriver de nouveau, prenez 2 à 5 minutes pour moduler votre récepteur. Une façon très simple est juste de se poser, et de retrouver 3 à 5 sensations positives depuis le réveil. Parfois c'est le bisou de votre enfant avant d'aller à l'école (après qu'il ait fait une colère), d'autres fois ça sera votre musique préférée (après avoir entendu que c'était la fin du monde à la radio !). 
Pour rebondir sur ce dernier conseil, tournez votre récepteur sur une fréquence plus haute, alors vous allez recevoir un autre niveau d'informations. Le regard que j'ai sur le monde va se modifier. D'une vision pessimiste de moi-même et des autres, en élevant cette fréquence de réception, vos rentrerez dans la contemplation et l'optimisme. Cela n'a rien de magique, et le monde n'a en rien été modifié. Je me permettrai de reprendre les mots de Corinne Sombrun :
«  Regardez, imaginez les étages de la Tour Eiffel... Bah tu n'as pas la même vue au 3ème étage que quand tu es au premier étage. Pourtant tout ce que tu vois est réel, mais tu le vois différemment parce que tu as juste changé de point de vue. » La perception du monde seul change c'est ça la magie. Du coup je me connecte qu'avec un environnement fibrant sur ma fréquence. 


Grâce à Corinne Sombrun, chamane, et les études sur la transe, ou Mathieu Ricard, moine bouddhiste, et le travail par IRM sur la méditation, on a pu s’apercevoir de la modification du fonctionnement cérébral par ces différentes méthodes. En effet, on classe les ondes cérébrales en 4 grands types : 
  • Les ondes alpha :ces ondes oscillent entre 8 et 13 hertz. Lorsque que les ondes alpha circulent dans le cerveau cela signifie que le sujet est en état de relaxation légère, de calme. Elles caractérisent l'état de bien-être et de création. Lorsque nous sommes câblés en ondes alpha nous sommes dans l'instant présent, attentif à ce que nous faisons. Il y a une synchronisation entre les deux hémisphères cérébraux : le cerveau droit plus créatif et le cerveau gauche plus rationnel. C'est donc un état propice à la création et à l'apprentissage. Elles sont principalement émises les yeux fermés.
  • Les ondes bêta et bêta élevées :la longueur d'onde des ondes béta sont comprises entre 13 et 45 hertz, rarement au dessus. Elles correspondent à l'état de concentration, de vigilance élevée. Plus le stress s'intensifie plus ces ondes augmentent. 
  • Les ondes Delta : les ondes Delta correspondent à la longueur d'onde autour de 1 à 3Hz. Ce sont les ondes les plus lentes. Elle correspondent à une sensation de paix intérieure, de quiétude. Elles sont souvent observées pendant les séances de méditation intense ou le sommeil profond. Sous ce régime la notion de conscience de l'environnement n'existe plus et toutes les notions de temps s'envolent. On la retrouve aussi dans la transe. Ce sont des ondes très présentent chez le jeune enfant. 
  • Les ondes Théta : la longueur d'onde varie entre 4 et 8 Hz. Elles corresponden à un état de relaxation intense et de méditation profonde en plein éveil. L'esprit est éveillé, en alerte. Sous ce type d'onde, nous nous tournons vers notre intériorité. En état d'hypnose ce sont ces types d'ondes qui sont recherchés. Elles sont principalement présentent chez les adolescents. 
  • Les ondes gamma : ce sont des ondes découvertes récemment. De fréquence très rapide (30 à 80Hz) elles renvoient au processus des traitements des informations émanant des cortex cérébraux. Ces ondes permettent l'intégration des pensées, des apprentissages et de toutes informations reçues. 

Par l'approche de ces différentes techniques on a pu s’apercevoir de la modification des fréquences cérébrales. Les yogis, les chamanes, les méditants décrivent des sensations nouvelles parfois même en dehors de leurs corps. Ils se sentent reliés à une autres formes d'énergie. Cette Énergie est présente constamment la seule différence c'est qu'il faut rentrer dans un état modifié de conscience pour la capter. On pourrait faire la comparaison avec n'importe quelles fréquences d'ondes. La chauve-souris capte des sons que notre oreille ne capte pas comme les ultra-sons. Heureusement nous ne discutons pas avec elle, sinon nous risquerions de la traiter de folle. Les serpents ont la capacité de percevoir les infra rouges. Ce sont les différences de capteurs qui font qu'il arrivent à avoir les informations. 
Je ne polémiquerai pas sur le réseau téléphonique mobile et a fortiori 5 G qui est un faisceau de micro-ondes. Il n'en reste pas moins que des études ont démontré que l'usage de téléphone mobile modifie les fréquences cérébrales. L'exposition aux ondes entraîne des changements psychologiques, organiques et même dans l'ADN.
En effet, cela est facilement compréhensible. Toutes molécules ou particules chargées vont être bousculées par les ondes électromagnétiques. Or, le corps humain est composé de 65 à 75 % d'eau et d'ions, très sensibles aux ondes. Notre corps tout entier et surtout notre cerveau y sont sensibles provoquant des symptômes déjà répertoriés par l'O.M.S : 
  • Les cancers
  • Les insomnies
  • Les troubles psychiatriques : irritabilité, dépression,...
  • Les troubles cardiaques 
  • Les états nauséeux 
et probablement : 
  • La maladie d'Alzheimer
  • La sclérose en plaque

Je me pose cependant la question, dans mes souvenirs de physique, l'influence des ondes quotidiennes pour notre esprit et de l'effet de résonance. Lorsqu'un système entre en résonance, il va être le siège d'oscillations très fortes. Ainsi, peut-être que certaines ondes peuvent nous aider à nous détendre alors que d'autres vont avoir l'effet inverse. 

« Le docteur Jean-Pierre Maschi soigne depuis plus de 30 ans des personnes atteintes de sclérose en plaque, notamment, en réduisant leur exposition aux champs électromagnétiques. Le Dr Maschi était un précurseur car il parle de pollutions électromagnétiques depuis 1965. Ses soins basés sur la réduction des champs électromagnétiques lui ont valu d’être radié par l’ordre des médecins en 1968 à l’âge de 40 ans, récompense réservé aux précurseurs gênants. Il a été amnistié en 1990 par François Mitterand et réhabilité en 2002 par décret de Jacques Chirac Il n’a jamais arrêté d’exercer et a accompagné plus de 10 000 malades (fin de la petite histoire). »




Un grand merci à Lulu pour  les corrections des fautes d'orthographe!